« C’est un outil qui sensibilise à la richesse, aux enjeux et à la complexité du monde forestier, au rôle des gardes forestiers et à ce qu’ils essaient de mettre en œuvre pour lutter contre ces aléas : incendies, sècheresse ou présence des ongulés », explique Xavier Bartet. Il est adjoint à la cheffe du département Recherche, développement et innovation de l’Office National des Forêts, animateur de La Fresque du Climat et fondateur de la Sylvafresque.
La Sylvafresque : nous avons croisé Jean Jouzel
L’atelier commence par une mise en situation. Le groupe ferme les yeux et la voix de Xavier guide les participants à se retrouver en forêt, sous le bruit des oiseaux et celui du vent dans les branches. Sur la table, vous trouvez une grande image d’arbre, séparée en différentes parties. Il faut ensuite mettre un pion sur le premier service que nous rend la forêt métropolitaine, selon vous. Production de bois, randonnées, bien-être, absorption de CO2…. Ce jour-là justement, le climatologue Jean Jouzel place son pion sur la cueillette de champignons. « Il y a un lien très fort entre climat et évolution de la forêt. Très peu de gens connaissent bien l’utilité de la forêt. Cette fresque est une façon de familiariser nos concitoyens. Moi-même, j’ai appris des choses », souligne t’-il.
Trois heures plus tard, les retours des participants sont plutôt positifs. « C’était assez complet et j’ai bien aimé l’approche », « c’était hyper intéressant », « c’était dynamique, ça a laissé la parole aux gens » « les actions de l’ONF, c’est de l’argent public, donc c’est bien que les gens sachent à quoi servent leur argent. Point à améliorer : on ne sentait pas l’ampleur des enjeux actuels », peut-on entendre à la fin de l’atelier. Cette fresque est en constante évolution et les retours ont été très écoutés par Xavier. Un site internet dédié à la Sylvafresque devrait arriver prochainement.