Après la perte d’un être cher, il y a différente façon de lui rendre hommage : en allant sur sa tombe, en allumant une bougie, en se rassemblant en famille pour se remémorer des bons souvenirs de lui… Dans les pays anglo-saxons, comme en Angleterre, aux États-Unis ou encore en Nouvelle-Zélande, le défunt est parfois commémoré avec un banc de mémoire, auquel est attachée une plaque commémorative.
Séduit par ce concept, Warren Coopman a décidé de le développer en France. Le décès de son grand-père, le premier deuil qu’il a vécu, l’a fait réfléchir sur la façon de cultiver le souvenir de ceux qui ne sont plus là. Il a alors créé la start up Sit in Peace, qui commercialise ces bancs de mémoire, réalisés par des artisans français. Il est possible de les installer dans des espaces privés. Le fondateur travaille également avec des collectivités pour les voir fleurir dans des lieux publics.
Avec sa structure, le chef d’entreprise a par ailleurs la volonté de nous faire porter un autre regarde sur le deuil, la mort et le rapport que l’on entretient avec les défunts. Comment compte-t-il y arriver ? Pourquoi est-ce un sujet qui lui importe ? Combien coûtent ces bancs de mémoire ? Sont-ils utilisables à d’autres fins ? Warren Coopman nous raconte.