Mis en place en 2010, il permet chaque année à plus de 140 000 jeunes de s’investir dans des missions d’intérêt général, en France ou à l’international. Contrairement à certaines idées reçues, le Service Civique n’est pas un stage ni un emploi, mais un engagement volontaire. Il permet aux jeunes de travailler dans des domaines aussi variés que l’éducation, la solidarité, la santé, l’environnement ou encore la culture.
“Le Service Civique est accessible à tous les jeunes, sans condition de diplôme ou d’expérience préalable”, rappelle Nadia Bellaoui. “Ce qui compte avant tout, c’est la motivation et l’envie de s’engager pour une cause d’intérêt général.” Grâce à cette accessibilité, le dispositif est une opportunité unique pour des jeunes aux parcours très différents, qu’ils soient en reconversion, en recherche de sens ou en transition entre deux formations.
Une indemnité et un accompagnement personnalisé
L’un des atouts majeurs du Service Civique est qu’il est indemnisé. Chaque volontaire perçoit environ 620 euros par mois, un montant financé en grande partie par l’État, complété par l’organisme d’accueil. “Nous voulons que le Service Civique soit une véritable opportunité pour tous, sans que la question financière soit un frein”, explique Nadia Bellaoui. “C’est une mission de volontariat, mais elle doit rester accessible à ceux qui en ont besoin.” En plus de cette indemnité, les volontaires bénéficient d’un accompagnement tout au long de leur mission, incluant une formation civique et citoyenne ainsi qu’un soutien pour leur projet d’avenir.
Comment s’engager ?
Pour postuler à une mission de Service Civique, il suffit de se rendre sur le site officiel www.service-civique.gouv.fr, où des milliers d’offres sont disponibles tout au long de l’année. Les missions durent entre 6 et 12 mois, pour une durée hebdomadaire de 24 à 35 heures.