La misophonie n’est pas une maladie. On n’en guérit pas. Mais on peut apprendre à la dompter pour mieux vivre avec et surtout, mieux vivre ensemble.
La misophonie est un trouble neuropsychologique qui provoque des réactions émotionnelles intenses face à certains sons, souvent liés à la mastication ou à la respiration. Environ 10 à 15 % de la population pourrait en souffrir.
Les défis du quotidien pour les misophones
Les personnes touchées vivent une hyper-focalisation sur les bruits qui les dérangent, provoquant des “sensations de danger”. Comme le souligne Aurélie Delmas, thérapeute bordelaise elle-même misophone, ce sentiment peut provoquer des réactions corporelles et émotionnelles fortes.
Les misophones doivent souvent s’éloigner des sources de bruit pour préserver leur bien-être. Cela peut créer des tensions, notamment lors des repas en famille ou en collectivité. Déborah, misophone, confie par exemple mettre de la musique à table, où quitter la pièce lorsque cela devient trop incommodant. Ce que la thérapeute appelle des “des stratégies d’évitement”.
Vers une meilleure compréhension et inclusion
Pour apprendre à vivre avec ce trouble, il faut déjà de la volonté : accepter d’y faire face, le confronter pour appliquer des techniques de relaxation.
Pour approfondir ce sujet, écoutez le podcast et découvrez des témoignages qui enrichissent notre compréhension de la misophonie et de ses impacts au quotidien…