Elisabeth redonne vie aux peluches et aux poupées abimées. Chacune de ses réparations respecte l’âme des fidèles compagnons d’enfance. L’idée de la clinique a germé dès l’enfance d’Élisabeth, lorsqu’elle a découvert dans une ancienne revue “Lisette” une histoire bouleversante : une fillette accidentée réclamait son ours fétiche, sauvé in extremis par une marchande de jouets au grand cœur. Ce récit, gravé dans sa mémoire, est devenu le moteur de sa vocation.
Aujourd’hui, elle soigne et chouchoute de nombreux jouets dans sa clinique. « Il y a un énorme côté affectif dans la réparation. C’est aussi une manière de dire à l’objet qu’il a une importance, mais pas seulement en tant qu’objet. C’est aussi un témoignage du passé et une manière de transmettre », explique la fondatrice de la Clinique de Lisette