En région Rhône-Alpes, l’association Solivet s’active pour garantir aux personnes précaires la bonne santé de leur animal. Sur le terrain, elle forme les structures sociales à considérer que l’animal de compagnie n’est pas un frein. Car dans la majorité des cas, les animaux de compagnie sont un frein au fait d’accéder à un toit ou un travail.
« Aujourd’hui c’est moins d’un centre d’hébergement sur dix qui permet aux personnes de venir accompagné d’un animal de compagnie. On va leur demander de faire un choix et donc de le mettre à la SPA pour s’en sortir » explique Théo Noguer, vétérinaire et fondateur de Solivet. Idem pour le travail, cela devient inenvisageable d’abandonner son animal plusieurs heures par jour. Plus qu’un animal d’ailleurs, ils représentent souvent un peu de chaleur, de confort, de lien social et une protection.
C’est dans ce cadre que l’association lyonnaise a fondé une pension canine solidaire à Vénissieux (69). Cette pension emploi 10 jeunes en réinsertion professionnelle par le biais de l’animal comme médiateur de retour à l’emploi. Elle permet également aux personnes précaires de déposer leur chien le temps d’aller travailler pour seulement un euro symbolique par jour.
Plusieurs fois par an, des bénévoles organisent également des journées de soins gratuits (vaccins, suivi, traitements). Dans les années à venir, le fondateur de Solivet espère développer la structure et apporter ses solutions sur d’autres territoires.
