« Après avoir écrit mon premier livre, j’avais peur d’être rouillé. Je me suis donc acheté un calepin et je me suis astreint à écrire tous les soirs pour parler de ma journée. Je n’avais pas la volonté d’être lu et encore moins publié. C’est vraiment mon calepin griffonné et quasiment pas modifié. J’ai juste enlevé quelques gros morts », ironise Jean-Noël Falcou.
C’est donc par accident que l’agrumiculteur a écrit son deuxième livre « Journal d’un paysan », paru aux éditions Wildproject. Il y retrace son année 2022 à travers ses joies, ses peines et ses questionnements. Cette année ayant été marquée par une grande sécheresse, on y constate l’évolution d’un métier à travers le changement climatique.
Installé dans les Alpes-Maritimes, l’ancien instituteur y cultive depuis 2004 des agrumes en bio. Il est par ailleurs l’un des pionniers de la culture du bigaradier sans pesticides. S’il y a bien un secteur qui a innové ces dernières années, c’est celui de l’agriculture. Avec ce livre, Jean-Noël Falcou espère ainsi briser les préjugés liés à la profession. « Souvent, les gens imaginent les paysans en deux archétypes : soit le paysan avec sa fourche qui fait des cagettes de légumes, en chapeau de pailles. Soit, le gros méchant avec son énorme tracteur qui défonce tous les sols et qui passe des pesticides du matin au soir. Ces deux préjugés sont aussi faux l’un que l’autre. Quand on est paysan, on a 10 métiers en un », explique-t-il.
Ce quotidien est à découvrir dans son deuxième livre « Journal d’un paysan », paru aux éditions WildProject.