Je sais, le mois de mars vient juste de débuter et je vous parle de février. Mais au vu des températures sympathiques que ce dernier nous a offertes – du moins au sud de la Loire –, c’est presque pareil ! Et croyez-moi, ce ne sont pas les jardiniers qui s’en plaignent.
Pauline la première, qui s’émerveille, à juste titre, des chants d’oiseaux et des bourdonnements des premiers butineurs. Autant de promesses d’un retour imminent au jardin. À nous semis, plantations et, bientôt, récoltes !
Rester vigilant



Attention, toutefois. Février et mars, aussi doux qu’ils soient, peuvent aussi s’avérer un peu traîtres. Surtout si des épisodes de gels refont leur apparition.
Il faudra alors protéger ce qui peut l’être et rester vigilant pour anticiper les changements parfois brutaux que ces deux mois nous réservent. Sans tomber dans le pessimisme, bien sûr, mais en gardant à l’esprit que, comme l’enseigne notamment la permaculture, au jardin, tout ou presque commence grâce à l’observation de la nature.
Les leçons de la nature



Quoi qu’il en soit, cette petite faune de nos jardins, qui refait surface dès le mois de février, nous invite à penser le jardin autrement. Parfois, comme l’explique Pauline, les jardiniers restent réticents à l’idée de laisser des spontanées s’installer, de ne pas tondre systématiquement ou de laisser feuilles et branchages dans un coin du jardin. C’est pourtant la clé pour attirer et fidéliser insectes, oiseaux et petits mammifères auxiliaires au jardin. Or, sans abeilles, pas de pollinisation. Et donc pas de fruits ni de légumes.
Et sans mésanges ou hérissons, beaucoup de ravageurs prendraient définitivement leurs aises au potager. Tous ces conseils, vous pouvez bien sûr les retrouver, parmi beaucoup d’autres, sur le site de Pauline.