Emma Peters ne fait rien à moitié. À 28 ans, l’auteure-compositrice-interprète compile déjà deux albums, des centaines de dates à son actif et une nomination aux Victoires de la musique. Pourtant, tout a commencé de façon simple, presque comme un jeu. En 2017, elle poste ses premières reprises guitare-voix sur YouTube, depuis sa chambre. Un dimanche, elle reprend “Trop beau” de Lomepal, et ça cartonne. Le dimanche devient donc son rendez-vous musical. Puis le titre “Clandestina” explose, remixé sans qu’elle le sache. Sa voix trafiquée la frustre. Alors, elle décide de montrer qui elle est vraiment.
Son style ? Une voix claire, des arrangements épurés, des émotions à fleur de peau. Emma Peters ne cherche pas à impressionner. Elle veut juste faire du bien, partager quelque chose de vrai.
En 2022, elle sort “Dimanche”, son premier album et, deux ans plus tard, elle enchaine avec “Tout de suite”. Emma Peters y parle d’amour, mais aussi de santé mentale, de tolérance, de sa famille. Elle écrit à partir de ce qu’elle ressent.
Quant à la pression, elle existe, bien sûr. Surtout après le succès du premier album. Mais Emma avance avec son cœur. Elle s’autorise à douter, à vivre ses émotions, à grandir. Aujourd’hui, elle enchaîne les dates et, en parallèle, écrit avec Kendji Girac sur son dernier projet. Peut-être qu’elle pourrait même bien écrire pour d’autres à l’avenir.
Emma Peters n’est pas une étoile filante. Elle est là, bien ancrée, dans un monde qu’elle rend plus doux, chanson après chanson.