Cette année a été marquée par beaucoup de belles rencontres. C’est l’occasion de se les remémorer. Tous ces agriculteurs, à travers le pays, foisonnent d’idée et expriment leur passion pour leur production bio. En Gironde, Xavier Ducos a le sourire quand il nous explique sa conversion au bio en 2005. L’idée est venue après « une prise de conscience devenue une évidence de changer [son] mode de production ».
Penser à l’avenir pour toutes et tous et pour soi, c’est ce qui a motivé aussi Myriam Vasseur avec son compagnon. Ensemble, ils permettent la conversion de leur vergers de l’agriculture chimique à la biologique en Corrèze. « C’est un choix personnel car on est les premiers à consommer notre production », précise-t-elle.
Pour eux, comme pour celles et ceux rencontrer en Alsace, dans le Pas-de-Calais ou dans le Vaucluse. la meilleure des récompenses est aussi de voir que les clients sont au rendez-vous. Et qu’ils sont heureux de ces produits.
Ces rencontres autour de la bio
Les rapports entre agriculteurs et clients peuvent vite être changés également grâce à la bio selon Sylvie Dulong.
Ce lien peut naître aussi à travers de nouvelles formes de commerces. À l’image du développement des Amap, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne. C’était un relai vital, explique Evelyne Boulongne, du mouvement interrégional des Amap (Miramap). « Les liens se créent car chaque semaine, le paysan vient avec ses produits et explique comment il les a produits », décrit-elle.
Ces échanges réguliers entre agriculteurs et clients « amapiens » permettent aussi d’améliorer les conditions de production de fruits et légumes.
D’autres rencontres marquantes se sont faites autour de projets épatants, comme à Lagraulet-du-Gers (Gers). Le maire – agriculteur bio de profession – y a fait passer en 100 % bio sa cantine scolaire en seulement… 6 mois.
Une autre initiative marquante est le laboratoire en agroforesterie du Domaine Grelier, en Gironde. Sans oublier, la « forêt comestible » de Tsiky Solidarité qui, à Madagascar, aide à nourrir autant qu’a créé des revenus complémentaires. Pour toutes et tous, il y a une fierté partagée : celle de changer son quotidien et celui des autres. Tout ça grâce aux rencontres provoquées autour de la bio.