Pour certains, c’est devenu une habitude, un réflexe, une routine. Après le repas, ils prennent un chewing-gum pour se rafraîchir la bouche. Derrière ce geste a priori anodin, se trouve un vrai problème écologique. En effet, si on garde en moyenne 20 minutes un chewing-gum en bouche, on met moins d’une seconde à s’en débarrasser et le jeter, le plus souvent dans la nature, par terre, ou collé à un objet. Il faudrait au moins le jeter dans une poubelle, au mieux le recycler.
Car un chewing-gum met en moyenne 5 ans pour se décomposer dans la nature, 25 ans quand il termine dans l’océan. C’est d’ailleurs le deuxième déchet urbain, derrière les mégots. 10 000 tonnes de chewing-gums sont ainsi jetées chaque année en France, la moitié termine dans la nature. Pour tenter de sensibiliser à ce problème environnemental et lutter contre cette pollution, Marine Guilbaud a créé sa société Creagum. Elle nous en parle.
Pour aller plus loin > Cette solution limite la diffusion des déchets des villes dans l’océan
