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Utiliser ces cinq phrases puissantes pour transformer l’éducation de votre enfant

© Crédit photo : Lumos sp via Adobe Stock
Découvrez pourquoi ces cinq expressions, partagées par des experts en psychologie de l’enfance, peuvent ouvrir la voie à une relation plus apaisée, favoriser l’autonomie et renforcer la confiance au quotidien.

L’éducation d’un enfant est un art délicat : une simple phrase peut suffire à rendre la relation plus fluide, à apaiser les tensions ou à ouvrir une porte vers l’autonomie.

Des experts en psychologie infantile affirment que cinq formules, prononcées au bon moment, peuvent faire la différence. Voici comment les employer avec finesse et pragmatisme, sans jamais suinter le cliché éducatif.

Quand une phrase devient une clé…

Chaque jour, un parent peut faire face à des émotions puissantes chez son enfant : une frustration, une colère, une tristesse. Plutôt que d’essayer d’étouffer cette tempête intérieure, certains professionnels proposent d’accueillir ces réactions avec des mots qui ouvrent le dialogue et rassurent.

La première formule consiste à inviter l’enfant à s’exprimer émotionnellement, sans crainte ni jugement. Entendre « Tu peux exprimer ce que tu ressens » crée un espace de sécurité où pleurer ou crier n’est plus tabou. Cette posture s’appuie sur le principe de la parentalité positive, fondée sur l’écoute empathique et la reconnaissance des émotions comme voie d’apprentissage plutôt qu’obstacle.

Un expert américain, devenu pédopsychologue connu sur les réseaux comme « The Mom Psychologist », affirme qu’il répète cette phrase à ses enfants pour leur signaler que leurs émotions sont acceptées et que rien d’urgent ne se joue lors d’un moment de crise.

Créer un climat de coopération

Lorsque le conflit est latent ou qu’un défi s’avère trop difficile, dire « Nous allons traverser cela ensemble » installe un esprit d’équipe dans la famille. Ce n’est plus un parent qui impose, mais un accompagnateur solidaire.

Cette démarche renforce l’alliance parent‑enfant, surtout lorsque la tension monte. Elle reflète les principes de la discipline positive, où l’adulte guide sans dominer, incite sans contraindre, et met à profit la relation plutôt que l’autorité brute.

Offrir son aide dès le premier obstacle

Dans une situation où l’enfant bloque, la tentation est parfois de hausser le ton ou de reprocher son manque d’écoute. Par contraste, simplement dire « Je vais t’aider » change profondément la dynamique. Cela transforme un reproche implicite en proposition constructive.

Selon plusieurs pédopsychologues, si le parent ne fait pas partie de la solution, il participe involontairement au problème.

Valoriser l’erreur comme moteur de progrès

Une erreur — un dessin raté, une faute de lecture, une maladresse sociale — peut être un moment de honte ou un tremplin. Dire « On apprend en se trompant » rappelle que l’échec n’est pas une impasse mais une occasion de grandir.

Cette approche rejoint les travaux de la psychologie du développement, qui soulignent l’importance de soutenir l’enfant dans un climat de confiance où l’échec est normalisé comme élément du processus éducatif. Elle ancre l’idée que l’apprentissage se construit dans l’essai et l’ajustement.

Reconnaître ses propres erreurs

Dire « Je suis désolée » ou « Tu avais raison » n’affaiblit pas l’autorité parentale, bien au contraire. Cela installe une authenticité relationnelle, enseigne le respect des autres et encourage l’humilité.

Adopter cette posture permet d’humaniser le parent aux yeux de l’enfant, en montrant que la relation vaut plus que le besoin de paraître infaillible. Cette attitude figure parmi les principes fondateurs de l’éducation respectueuse.

Comment intégrer ces phrases au quotidien

Il ne s’agit pas d’en faire des formules magiques sorties d’un manuel parental, mais de les tisser naturellement dans votre relation avec votre enfant. Pour les adopter avec intention et cohérence, voici quelques pistes pratiques :

Commencez par repérer les moments de tension : frustration, émotion intense ou blocage. Choisissez une phrase adaptée, en parlant lentement, en regardant l’enfant dans les yeux pour créer un lien immédiat.

Alternez les phrases selon les situations : l’acceptation émotionnelle, la proposition d’aide, la valorisation de l’erreur… Chaque expression trouve sa place dans un moment précis.

Mélangez sens et simplicité. Une phrase sincère vaut mieux qu’un discours calibré. L’enfant ressent l’authenticité : un parent qui dit « je vais t’aider » avec bienveillance sera vécu bien mieux qu’un discours bien formaté mais froid.

Pourquoi ces phrases fonctionnent

Ces expressions font écho aux principes de l’éducation bienveillante, soutenue notamment par Isabelle Filliozat ou Catherine Gueguen. Elles reposent sur l’empathie, la communication non violente et une posture d’accompagnement qui privilégie la coopération à la confrontation.

Des recherches en éducation parentale montrent que l’écoute active, l’accueil des émotions et le respect mutuel favorisent le bien‑être psychologique de l’enfant et améliorent les relations quotidiennes.

En intégrant ces phrases avec naturel, un parent traduit son engagement à faire grandir l’enfant sans recourir à l’autorité punitive, mais plutôt par un partage émotionnel constructif.

Les bénéfices observés

Un climat familial s’éclaircit: l’enfant se sent reconnu et soutenu, au lieu d’être réprimandé ou ignoré. Ces échanges facilitent l’autonomie, car l’enfant apprend à comprendre ses émotions, à demander de l’aide ou à reconnaître une erreur sans peur du jugement.

Les conflits s’apaisent plus vite, les frustrations sont moins envahissantes. Et progressivement, la relation parent‑enfant se transforme : elle devient un partenariat fondé sur le respect et la confiance.

Ces bénéfices ne sont pas immédiats, mais se renforcent avec le temps, à condition que la pratique soit constante et bienveillante.

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