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Pourquoi l’enduit à la chaux et sa variante le tadelakt s’imposent dans les tendances déco ?

À la recherche d’une décoration responsable qui respire la sérénité ? L’enduit à la chaux et sa déclinaison le tadelakt séduisent les intérieurs zen. Ils cultivent charme, naturel et durabilité.

AirZen Radio vous guide dans ce retour aux fondamentaux du bâti. Vous découvrirez comment ces matériaux anciens prennent un nouvel essor dans nos foyers. Leur secret ? Un savant mélange d’authenticité, de respect de l’environnement et d’esthétique.

Une technique ancestrale en plein renouveau

L’enduit à la chaux existe depuis l’Antiquité. Les Romains l’appréciaient pour sa souplesse et sa résistance aux intempéries. Aujourd’hui, il revient sur le devant de la scène. Les concepteurs d’espaces bien-être l’adoptent pour son toucher doux et sa teinte naturelle, idéale pour créer une ambiance apaisante.

Ce regain d’intérêt s’explique par la quête d’un habitat plus sain. Les familles, soucieuses de limiter les composés organiques volatils (COV), optent pour ce liant minéral. Selon une étude du ADEME, ces enduits réduisent la concentration de polluants intérieurs. Un atout de taille pour le confort respiratoire.

Un matériau sain et durable

L’objet de ce succès ? La chaux capte l’humidité sans craquer. Elle régule la hygrométrie, évitant les moisissures. Son pH alcalin empêche la prolifération de bactéries. C’est un bouclier naturel contre les allergènes.

Par ailleurs, la fabrication de la chaux émet moins de CO₂ que celle du ciment. L’impression écologique s’accentue quand on assemble les pigments aux terres ocres ou aux oxydes naturels. Les couleurs obtenues conservent leur intensité sans dégagement toxique, en harmonie avec une démarche écologique.

Le tadelakt, l’élégance naturelle venue d’Orient

Le tadelakt est une variante de l’enduit à la chaux, 100 % marocaine. Après application, on polit la surface avec une pierre pour créer un fini lustré, presque imperméable. On l’utilise dans les hammams, les salles de bains ou les cuisines pour son effet mouillé et sa douceur raffinée.

« Le tadelakt procure une sensation de bien-être unique », confie Leïla, artisan-poseuse. « Son toucher velouté rappelle la caresse de l’eau. Il se prête aux formes organiques, aux arrondis, libérant la créativité des décorateurs contemporains ».

Conseils pratiques pour réussir votre chantier

Avant tout, préparez vos supports. Ils doivent être propres et légèrement rugueux. Un enduit de fond à la chaux hydraulique peut servir de base. Laissez sécher au moins 24 heures entre chaque couche.

Pour le tadelakt, appliquez deux passes de chaux bâtarde mélangée à de l’eau de lessive de soude. Travaillez en mouvements circulaires avec une taloche. Terminez en compactant avec la pierre d’agathe afin d’atteindre cette finition satinée si prisée.

La pose demande un certain savoir-faire, mais des ateliers d’initiation existent un peu partout.

Grâce à ces enduits, votre maison devient un véritable écrin de bien-être. La chaleur visuelle de la chaux se marie à l’élégance simple du tadelakt pour un résultat unique, associé à une certaine douceur de vivre !

Découverte d’un jardin-école à Clamart : apprendre à jardiner en ville
Crédit : Camille Tribet, pour AirZen Radio

Clamart : découverte d’un jardin-école, pour apprendre à démarrer et entretenir un potager

À Clamart (92), un jardin-école permet aux citadins d’apprendre à cultiver leur potager ou tailler les rosiers favorisant autonomie alimentaire et bien-être.

Un lieu unique en son genre, créé pour répondre aux besoins d’environ 300 adhérents désireux de cultiver leurs propres légumes.

Nous avons constaté que beaucoup de personnes n’avaient jamais pratiqué le jardinage”, souligne Alain Hubert, secrétaire général de la société d’horticulture de Clamart. Des cours mensuels sont organisés pour guider les participants tout au long de l’année.

Un cadre propice à l’apprentissage

Ce jardin de 360 mètres carrés, situé juste derrière la mairie, est un espace unique pour les Clamartois. Il est aménagé pour accueillir des ateliers sur la taille des rosiers et des fruitiers, contribuant ainsi à la diversité des apprentissages proposés. Cette année, ils testent même les arachides. “Quand tout ça sera sec et jauni, on pourra programmer un apéritif” plaisante Brigitte, adhérente à l’association.

Un jardin pour tous et pour demain

Notre objectif est d’aider les gens à devenir autonomes dans la gestion de leur jardin”, précise Alain. Une initiative qui favorise un retour à la nature et une meilleure connaissance des plantes.

Ce jardin-école se veut inclusif, accueillant tous ceux qui souhaitent découvrir le jardinage, qu’ils soient novices ou expérimentés. Il constitue un lieu d’échanges et de convivialité. Les enfants y sont également les bienvenus. Nous vous le raconterons d’ailleurs très bientôt…

Pour prolonger la réflexion sur l’autonomie alimentaire et le bien-être, écoutez le format audio et découvrez comment vous pouvez vous aussi vous initier au jardinage.

Des fissures dans vos murs ? Cette nouvelle aide pourrait vous concerner…

Des fissures dans vos murs peuvent miner votre confort et gonfler la facture. Une nouvelle aide financière publique vise à alléger vos travaux de réparation. Si votre logement montre des craquelures, ce coup de pouce pourrait bien vous être destiné.

Un coup de pouce pour raviver vos murs

Le gouvernement a confié à l’Agence nationale de l’habitat (Anah) la mission de soutenir les propriétaires en difficulté face aux dommages structurels. Grâce à ce nouveau dispositif, jusqu’à 50 % du coût des travaux de rejointoiement et de consolidation peut être pris en charge. L’objectif : limiter les risques d’infiltration, de dégradation et préserver la valeur de votre bien.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan « Habiter Mieux », qui entend rénover 500 000 logements fragilisés d’ici 2025. Le budget débloqué par l’État et la Caisse des Dépôts avoisine le milliard d’euros. Pour l’usager, l’opération se traduit par un diagnostic offert et un accompagnement personnalisé.

Les conditions pour en profiter

Pour bénéficier du soutien, l’habitation doit être achevée depuis plus de 15 ans et occupée à titre de résidence principale. Le revenu du foyer ne doit pas dépasser les plafonds fixés par l’Anah, adaptés à votre zone géographique.

Les fissures doivent relever de la vétusté, d’un tassement ou de problèmes d’étanchéité. Un expert mandaté par l’Anah se déplace pour évaluer l’ampleur des dégâts et valider le plan de travaux. Ce diagnostic, première étape, est essentiel avant tout engagement.

Comment déposer votre demande ?

La démarche débute en ligne sur le site de service-public.fr ou directement via l’espace dédié de l’Anah. Vous remplissez un formulaire, joignez vos avis d’imposition et une copie du titre de propriété.

Dans les semaines suivantes, un technicien se rend chez vous, établit un devis et définit le montant de l’aide. Lorsque l’accord est signé, les travaux peuvent démarrer. Le versement s’effectue après réception des factures, pour une transparence totale.

L’impact positif sur votre confort et votre bien-être

Au-delà de l’aspect financier, réparer les fissures, c’est préserver votre tranquillité et votre santé. En refermant hermétiquement vos murs, vous améliorez l’isolation thermique et protégez votre intérieur de l’humidité. Un habitat rénové favorise aussi une meilleure qualité de l’air, réduisant les allergènes dans votre salon.

Ce coup de pouce financier ne se limite pas aux fissures : il s’inscrit dans une démarche plus vaste de préservation énergétique et de confort durable. À terme, ces travaux offrent un intérieur plus sain, plus serein.

En choisissant d’agir maintenant, vous anticipez des complications futures, tout en valorisant votre patrimoine. La lumière retrouve son éclat sur des murs sains, porteurs d’une atmosphère apaisée. L’aide de l’Anah est là pour vous accompagner pas à pas, de la demande initiale jusqu’à la réception des travaux. À l’heure où chaque euro compte, profitez de cette opportunité pour redonner toute sa solidité à votre foyer. Vos murs respireront mieux, comme vous…

Grand Lyon : Des gîtes à chauves-souris pour lutter contre les moustiques
creativenature.nl / Adobe Stock

Grand Lyon : Des gîtes à chauves-souris pour lutter contre les moustiques

Depuis plusieurs mois, Villeurbanne (69) met en avant des solutions naturelles pour lutter contre les moustiques. Après l’installation de nichoirs pour les mésanges dans les parcs, des gîtes à chauves-souris se retrouvent aujourd’hui dans sept écoles. Les chauves-souris et les mésanges sont connues pour être des prédateurs naturels des moustiques.

Par exemple, en une seule nuit, les chauves-souris peuvent capturer plusieurs centaines d’insectes pour se nourrir. Ce projet fait donc suite au budget participatif de 2021, porté par les habitants de la ville.

Ces nichoirs et ces gîtes représentent également une solution efficace pour offrir un refuge à ces espèces protégées.

En béton de bois et résistants aux intempéries, les gîtes se trouvent à plus de trois mètres de hauteur. En s’appuyant sur les conseils de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), ces refuges sont à l’abri d’éventuels prédateurs ou du dérangement humain.

Chaque école accueillera alors entre 3 à 6 gîtes et pourra développer tout un travail de sensibilisation en faveur de la préservation de la nature en ville.

Cueillettes solidaire : Aux Arbres Citoyens lutte contre le gaspillage alimentaire
Cueillettes solidaires de l'association Aux Arbres Citoyens à Eyzines (33)

Cueillettes solidaires : et si on redistribuait le surplus de fruits du jardin ?

Ce jour-là, Claudine, Pascale, Jean-Daniel et Françoise se retrouve dans le jardin de Dominique. De l’autre coté du portail, ils tombent comme prévu sur un grand figuier. La maison est clause et pour cause, Dominique est en vacances. Pour que ses figues ne se perdent pas, elle a fait appel aux Cueillettes solidaires.

Parfois, dans les jardins, de nombreux fruits se perdent et les raisons sont diverses : les propriétaires peuvent ne pas/plus être capables de les ramasser, ne pas avoir le temps ni l’énergie. Ils peuvent également ne pas avoir envie de les consommer. Quoi qu’il en soit, la plupart finissent à la poubelle pour nettoyer le jardin et ne bénéficient même pas à la terre. Les cueillettes solidaires s’inscrivent dans ce sillage. Au lieu de gâcher, redistribuons !

Une initiative éco-responsable et solidaire en plein essor

L’association Aux Arbres Citoyens mobilise des bénévoles pour récolter des fruits non consommés dans des jardins privés. Depuis l’ouverture de la branche bordelaise il y a un an, l’association locale a connu un essor notable, avec de nombreuses demandes de récolte.

Cependant, il reste difficile d’ouvrir son jardin à des inconnus.Il faut que les gens sachent que le but n’est pas de rentrer chez eux mais de récolter les fruits en surplus”, souligne un membre de l’équipe. Cette année, l’association bordelaise a organisé près de 15 cueillettes pour plus de 400 kilos de fruits déjà redistribués.

Une démarche inclusive et solidaire

Cette initiative intergénérationnelle favorise l’inclusion en permettant à chacun de participer à la lutte contre le gaspillage. Les récoltes sont ensuite redistribuées à des épiceries solidaires, Restos du Cœur ou banques alimentaires, contribuant ainsi à la lutte contre la précarité alimentaire.

Pour découvrir cette belle démarche et en savoir plus sur les actions de l’association, n’hésitez pas à écouter l’audio complet disponible sur notre site.

Adieu la vaisselle sale : 4 astuces écologiques pour un lave-vaisselle qui brille (et sans produits chimiques).

Marre des assiettes collantes et des produits chimiques qui agressent la peau et l’environnement ? Voici quatre astuces écologiques et simples pour un lave-vaisselle impeccable sans détergents toxiques. Des gestes quotidiens aux recettes faciles, tout est pensé pour rendre la corvée plus saine et réellement efficace.

Astuce 1 : charger intelligemment pour laver mieux et moins

Le premier geste écologique commence avant d’appuyer sur « start ». Un appareil bien rempli consomme beaucoup moins d’eau et d’énergie par assiette que le lavage à la main. Placez les plats les plus sales au fond, les verres en haut et laissez de l’espace entre les éléments pour que l’eau circule.

Évitez le prélavage sous le robinet : il gaspille de l’eau et souvent il n’est pas nécessaire. Si un résidu tenace adhère, grattez-le à la spatule. Pour tout savoir sur les petits gestes du quotidien qui font du bien à la planète, découvrez notre dossier sur le zéro déchet.

Astuce 2 : le bicarbonate et l’acide citrique, le duo gagnant

Pour remplacer les pastilles industrielles, pensez au bicarbonate de soude et à l’acide citrique. Le bicarbonate enlève les odeurs et agit comme léger abrasif. L’acide citrique dissout le calcaire et fait office d’agent de rinçage naturel.

Mode d’emploi simple : une cuillère à soupe de bicarbonate répartie dans le fond du lave-vaisselle, puis une cuillère à soupe d’acide citrique placée dans le compartiment à détergent. Lancez un cycle normal.

N’utilisez pas ces produits simultanément dans un même compartiment, et veillez à ne pas employer d’huiles essentielles dans la machine, car elles peuvent encrasser certains éléments.

Astuce 3 : détartrer sans agresser l’appareil

Le calcaire réduit l’efficacité et la durée de vie du lave-vaisselle. Pour le détartrer, exécutez un cycle à vide avec 100 à 200 g d’acide citrique dans le bac à produit, ou utilisez un produit certifié écologique. Cette opération, réalisée deux à trois fois par an selon la dureté de l’eau, redonne de la puissance au chauffage et aux bras d’aspersion.

Pensez aussi à nettoyer régulièrement le filtre et les bras d’aspersion. Un filtre bouché provoque des dépôts et des mauvaises odeurs. Si vous souhaitez comparer efficacité et consommation, l’ADEME propose des conseils fiables sur l’utilisation rationnelle des appareils électroménagers.

Astuce 4 : fabriquer une pastille maison sûre et écologique

Pour ceux qui aiment les solutions DIY, une pastille simple fonctionne très bien. Mélangez du carbonate de soude (cristaux de soude), du bicarbonate et de l’acide citrique, puis compressez et laissez sécher. Utilisez de petites quantités et testez sur une charge non précieuse pour vérifier le résultat. Évitez le savon de Marseille en masse, qui peut mousser et faire déborder l’appareil.

Adopter ce type de recette permet de réduire les emballages et de maîtriser les ingrédients. Sachez toutefois que certains fabricants déconseillent les recettes maison pour préserver les joints et l’électronique : lisez le manuel de votre appareil avant d’expérimenter.

Bonus pratique : programmer et entretenir pour économiser

Choisir un cycle économique ou éco-intelligent, lancer le lave-vaisselle la nuit quand le tarif est bas et vérifier le réglage de l’adoucisseur d’eau font une vraie différence. Un appareil entretenu consomme moins et rend la vaisselle plus propre. Pour des conseils bien-être et routines simples, consultez notre page bien-être au quotidien.

Petit rappel : les lave-vaisselles récents sont souvent plus économes que le lavage à la main, à condition d’être correctement utilisés et remplis. Pour des informations techniques et des labels, le site de la Commission européenne sur l’étiquette énergie fournit des comparatifs utiles.

Ces quatre astuces permettent d’avoir une vaisselle qui brille sans recourir aux produits agressifs. Elles allient bon sens, économie et respect de la machine et de la santé. Essayez nos astuces et observez la différence : votre cuisine deviendra plus saine, votre empreinte diminuera et votre lave-vaisselle vous dira merci—en silence, comme d’habitude.

Fiscalité des cryptomonnaies : ce que vous devez faire selon la loi

Vous voulez rester dans la légalité sans perdre votre calme ? Cet article vous explique, pas à pas, ce que la loi française exige, comment déclarer vos gains et quelles preuves conserver. Que vous soyez investisseur occasionnel, mineur ou utilisateur de plateformes étrangères, voici les réflexes utiles.

Comprendre l’essentiel : comment l’État voit vos cryptos

La France distingue l’investisseur particulier de l’opérateur professionnel. Pour un particulier, les plus‑values réalisées lors de la vente de cryptomonnaies sont généralement traitées comme des plus‑values sur biens meubles et soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou à l’imposition au barème après option. Si vous tradez comme activité régulière, vous pouvez être requalifié en professionnel et imposé au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou non commerciaux (BNC).

Ce que vous devez déclarer — et comment

Chaque année, vous devez déclarer vos gains si vous avez vendu des cryptos contre des euros ou d’autres monnaies fiduciaires. Il faut convertir chaque transaction en euros au taux du jour et calculer la plus‑value. Conservez un journal de bord précis : date, type d’opération, quantité, prix en euros, plateforme ou adresse de portefeuille.

Comptabilité et preuve : gardez tout

Les autorités fiscales demandent des justificatifs. Capturez vos relevés de transactions, factures d’achat, captures d’écran des transferts et adresses de portefeuilles. Si vous utilisez plusieurs plateformes, centralisez les données avec un tableur ou un logiciel spécialisé. Un dossier clair vous protège en cas de contrôle.

Obligations spécifiques : comptes étrangers et activités particulières

Si vous avez ouvert un compte sur une plateforme étrangère, vous devez le déclarer aux impôts sous peine d’amende. Les revenus issus de minage, de staking ou de services rendus en cryptos ont un régime distinct : ils peuvent être qualifiés de revenus professionnels ou non commerciaux selon la fréquence et l’organisation de l’activité. En cas de doute, demandez une analyse personnalisée.

Sanctions et risques : pourquoi ne pas bricoler

La non‑déclaration expose à des majors et pénalités. En cas d’omission répétée, l’administration peut requalifier l’activité et réclamer des redressements importants. Le meilleur réflexe reste la transparence : déclarer, expliquer, montrer vos justificatifs.

Outils pratiques et bonnes habitudes

Utilisez un logiciel de suivi des transactions pour convertir automatiquement en euros et générer des rapports. Faites appel à un expert‑comptable formé aux actifs numériques si votre volume est élevé. Enfin, planifiez une revue fiscale annuelle : cela évite les surprises et vous met en position de négocier sereinement avec l’administration.

Ressources fiables

Consultez la notice officielle du ministère des finances pour les règles et déclarations spécifiques. L’Autorité des marchés financiers publie des recommandations pour protéger les investisseurs.

Sources externes : impots.gouv.fr (fiscalité des actifs numériques) et amf‑france.org (avertissements et bonnes pratiques).

Gardez vos documents, automatisez le suivi et demandez conseil si vous dépassez une activité occasionnelle. La fiscalité des cryptomonnaies n’est pas une montagne : c’est une série de petits sentiers à emprunter calmement, avec la bonne carte et de bonnes chaussures.

Vous pouvez avancer sereinement. La loi demande de la transparence, pas de la perfection immédiate. Avec des dossiers ordonnés et l’appui d’un professionnel, vous transformerez une source d’inquiétude en une simple formalité administrative — et pourrez revenir à ce qui compte vraiment : votre bien‑être.

Loire-Atlantique : Marion et David ont construit une maison en paille écologique
David Mercereau

Loire-Atlantique : Marion et David ont construit une maison en paille écologique

Ils ont passé plus d’un an de leur vie à bâtir leur maison écologique. Pour fabriquer leur “paillourte”, Marion et David ont dépensé 21 000 euros. Le résultat ? Une maison ronde inspirée des yourtes d’une surface de 40 mètres carrés avec un toit plat végétalisé. L’isolant est quant à lui composé de bottes de paille, avec un enduit en terre, en paille et en chaux pour l’extérieur. 

“On a récemment créé une extension de 10 mètres carrés pour notre fille qui a 8 ans. Je pense que ce qui est écologique dans notre maison, c’est le fait qu’elle soit petite. Tout découle de ça : le chauffage, l’empreinte du bâtiment, l’entretien, l’énergie que l’on y met… Et en tant qu’auto-constructeurs, cela nous permet d’éviter de passer 8 années sur un chantier”, développe David Mercereau.  

Une salle de bains très économique 

Pour aller au bout de leur démarche écologique, David et sa famille ont décidé de faire des économies dans leur espace salle de bains. “On a choisi de ne pas avoir l’eau courante pour la douche. J’ai installé un grand bac d’eau et on a une bassine et un gant de toilettes pour se laver. Un français consomme en moyenne 150 litres d’eau par jour et pas personnes. Nous, nous sommes à 18 litres d’eau par jour et par personne.”

David tient un blog pour raconter son expérience de vie dans sa “paillourte”.

Femme devant une hotte aspirante
AirZen Radio via Imagen 4 (photo générée avec l'aide de l'IA)

En 2025, la cuisine change de visage : voici pourquoi les hottes disparaissent au profit du design intelligent

En 2025, la cuisine change de visage : voici pourquoi les hottes disparaissent au profit du design intelligent

Les hottes traditionnelles laissent place à des solutions intelligentes, esthétiques et intégrées. En 2025, la cuisine devient un espace épuré, connecté et plus fonctionnel que jamais.

Des hottes aspirantes intégrées aux plaques pour plus de discrétion et d’efficacité

Les hottes suspendues, souvent jugées encombrantes, disparaissent au profit de systèmes d’aspiration intégrés directement dans les plaques de cuisson. Ce concept capte vapeurs et odeurs à la source. Résultat ? Une cuisine plus silencieuse, esthétique et ergonomique.

Désormais, ces plaques aspirantes s’adaptent à toutes les configurations : îlot central, cuisine ouverte ou espace compact. Leur design discret, allié à leur efficacité, répond aux envies de sobriété, de fluidité et de confort d’usage.

Un design épuré et naturel qui libère l’espace au-dessus du plan de travail

En libérant l’espace aérien, la disparition des hottes offre une nouvelle perspective d’aménagement. Ainsi, les matériaux naturels comme le bois brut, le marbre veiné ou la pierre calcaire dominent les nouvelles cuisines.

De plus, les teintes suivent cette logique organique : vert sauge, beige sable, brun profond, créant une ambiance reposante et chaleureuse. Chaque élément contribue à une esthétique minimaliste et cohérente.

Des technologies connectées pour une cuisine plus intelligente et économe

Par ailleurs, la cuisine devient aussi plus connectée. Les plaques détectent les vapeurs et ajustent automatiquement leur puissance d’aspiration. Grâce aux applis mobiles, il est possible de surveiller la cuisson, recevoir des conseils et économiser de l’énergie.

En conséquence, cette intelligence intégrée renforce la sécurité, la praticité et la sobriété énergétique, autant d’arguments qui séduisent une génération soucieuse de son empreinte écologique.

Éclairage, modularité et rangements : des fonctions repensées grâce à l’espace libéré

Sans hotte suspendue, l’éclairage reprend toute sa place dans l’aménagement. Ainsi, les luminaires géométriques, les LED en suspension ou l’éclairage indirect créent des ambiances variées selon les moments.

Côté pratique, la modularité devient essentielle : tiroirs intégrés aux plaques, étagères minimalistes, casiers invisibles… Grâce à ces solutions, chaque élément optimise l’espace, notamment dans les petits logements.

Vers une cuisine durable, fonctionnelle et adaptée aux nouveaux modes de vie

Enfin, la tendance 2025 fait la part belle aux matériaux durables : bois certifié, surfaces anti-traces, électroménagers basse consommation. Design et responsabilité environnementale deviennent ainsi indissociables.

En résumé, la cuisine de demain est ouverte, connectée, épurée et économe. Et sans hotte visible, elle révèle tout son potentiel en matière d’élégance et d’innovation.

Comment économiser 300 € par an en lavant le linge à la bonne heure

Vous pouvez économiser jusqu’à 300 € par an simplement en adaptant l’heure à laquelle vous lancez votre machine. Cet article explique, pas à pas, comment profiter des heures creuses et choisir les bons réglages pour réduire facture et empreinte carbone.

Pourquoi l’heure de lavage change tout

L’électricité coûte moins cher pendant les heures creuses. De nombreux foyers ignorent qu’un simple déplacement d’une machine peut transformer une dépense courante en économie tangible.

Selon l’explication d’Enedis, les fournisseurs appliquent des tarifs différents selon les plages horaires. C’est cette marge qui permet de réduire la facture.

Comment gagner 300 € par an : méthode pas à pas

Commencez par repérer vos heures creuses/pleines sur votre contrat ou le site de votre fournisseur. Notez les plages précises et calquez vos lessives sur les heures creuses. Une famille de quatre personnes qui lance trois machines par semaine peut économiser jusqu’à 25 € par mois si elle passe en heures creuses, soit environ 300 € par an.

Deuxième étape : programmez votre lave-linge. Les modèles récents proposent un départ différé. Programmez la fin du cycle pendant les heures creuses et laissez la machine attendre si nécessaire. Ainsi, vous n’avez pas à modifier vos habitudes de vie.

Prenez bien sûr en compte les contraintes de voisinage. Si votre lave-linge est au-dessus de la chambre de vos voisins ou à côté de celle de votre enfant, évitez de lancer une lessive en pleine nuit si l’essorage risque de régveiller tout le monde !

Astuces pratiques pour maximiser les économies

Réduisez la température. L’eau chaude représente une grande part de la consommation. Laver à 30 °C suffit pour la majorité des vêtements. Choisissez le cycle « éco » quand il existe. Cette option allonge parfois le temps de lavage, mais consomme beaucoup moins d’électricité.

Remplissez correctement le tambour. Une machine à demi-pleine gaspille de l’énergie. À l’inverse, un tambour surchargé abîme le linge. Trouvez l’équilibre pour optimiser chaque cycle.

Ce qu’il faut vérifier sur votre contrat et votre matériel

Vérifiez que vous avez bien une option heures creuses sur votre compteur. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous sur le coût d’activation. Certaines offres demandent un changement de compteur ou une modification du contrat. L’ADEME propose des guides simples pour comprendre ces options et leur intérêt écologique.

Contrôlez l’étiquette énergétique de votre lave-linge. Un modèle A+++ ou récent consommera nettement moins. Parfois, remplacer un appareil ancien par un bon modèle neuf rembourse l’investissement en quelques années grâce à la baisse de consommation.

Petits gestes, grands effets

Rincez moins longtemps, utilisez une lessive adaptée et en quantités raisonnables. On utilise souvent TROP de lessive, qui encrasse votre machine et pollue plus. Faire tous les mois un lavage à vide à 90°C (sans aucun produit) prolonge la durée de vie de votre lave-linge.

Evitez les cycles de séchage quand il fait beau. Étendre le linge économise de l’électricité et prolonge la vie des vêtements. Ces gestes, cumulés aux heures creuses, multiplient les économies.

Liens utiles et ressources

Pour aller plus loin, lisez nos articles sur comment réduire sa facture d’énergie et sur des habitudes simples pour mieux vivre. Vous trouverez aussi des conseils pratiques dans notre guide zéro déchet au quotidien, utile pour prolonger la durée de vie de vos textiles.

Adopter ces routines ne demande pas de renoncer au confort. Il suffit d’un peu d’organisation et de gestes simples. En lavant le linge à la bonne heure, vous faites du bien à votre porte-monnaie et à la planète. Essayez une semaine, constatez la baisse de consommation, puis ajustez. Le bénéfice peut se transformer en habitude durable, agréable et sereine.

Comment se protéger des guêpes pendant un pique-nique ?

Rester au grand air sans se laisser gâcher un pique-nique par les guêpes : c’est possible. Cet article pratique explique comment se protéger des guêpes pendant un pique-nique, du choix du lieu aux gestes à adopter si quelqu’un est piqué. Des astuces simples pour profiter du soleil en toute sérénité.

Pourquoi les guêpes viennent ?

Elles ne vous en veulent pas personnellement, malgré les apparences. Elles cherchent juste un peu de nourrituer à ramener dans leur nid. En juin et juillet, elles cherchent des protéines (viande, poisson, fruits de mer…) pour nourrir les larves de leur colonie. En août et septembre, les larves ont grandi et elles recherchent plus du sucré.

Mais elles n’ont aucun intérêt à vous piquer. De plus, les guêpes sont utiles : elles pollinisent les plantes et nous débarrassent d’insectes nuisibles.

Choisir l’endroit et préparer sa nourriture

Le premier geste qui protège, c’est la préparation. Privilégiez un emplacement à l’ombre, éloigné des tas de compost, des fruits tombés et des haies fleuries où les guêpes aiment nicher. Posez vos nappes et vos affaires sur une table ou un grand linge propre plutôt que directement sur l’herbe, cela limite les points d’accès.

Conservez les aliments sucrés et les boissons couverts. Utilisez des boîtes hermétiques et des bouteilles à bouchon. Les parfums forts attirent les guêpes : évitez les lotions parfumées et préférez des produits sans parfum.

Des objets et des techniques simples qui font la différence

Plusieurs objets répulsifs sont efficaces sans nuire à l’environnement. Une bougie à la citronnelle ou quelques boules de cèdre posées près de la nappe créent une zone moins accueillante. Un ventilateur portable, posé près de la table, suffit souvent à gêner les guêpes qui volent mal dans les courants d’air.

Installer à distance une assiette avec ce qu’elles recherchent peut aussi détourner l’attention des guêpes. Placez-le loin de l’endroit occupé : le but est d’attirer les guêpes loin du groupe, pas de les concentrer sur votre table.

Et pas d’inquiétude, une guêpe ne prévient pas les autres guêpes (pas de bouche-à-oreille chez les guêpes). Cette asiette est juste un aimant pour les éloigner de votre repas.

Si vous souhaitez approfondir les bienfaits d’un grand air serein, découvrez notre article sur méditation pour le plein air.

Comportements à adopter pendant le repas

Restez calme. Les mouvements brusques et les tentatives de frappe excitent les guêpes car elles vous font passer pour un danger, voire un prédateur, augmentant le risque de piqûre.

Si une guêpe s’approche, éloignez doucement la main ou recouvrez votre boisson jusqu’à ce qu’elle parte. Mangez de petites portions et fermez régulièrement les emballages.

Servez les boissons avec des pailles ou des gobelets fermés. Si une guêpe entre dans votre verre, posez-le doucement, glissez un couvercle improvisé et retirez l’insecte à distance. Gardez un sac fermé pour les déchets et fermez-le dès que possible. Ces gestes diminuent fortement le risque de problèmes avec les guêpes.

Que faire en cas de piqûre ?

La plupart des piqûres provoquent douleur, rougeur et gonflement localisés. Si la personne n’a pas d’antécédent d’allergie, nettoyez la zone à l’eau et au savon, retirez le dard si visible, et appliquez une compresse froide pour réduire la douleur et l’enflure.

En présence de signes d’allergie sévère (difficulté à respirer, gonflement du visage, chute de tension), appelez immédiatement les secours et administrez l’adrénaline si la personne possède un auto‑injecteur. Pour des conseils médicaux fiables, référez‑vous aux informations de Santé publique France et aux recommandations d’experts en allergologie.

Remèdes pratiques et gestes à connaître

Des remèdes maison soulagent souvent la douleur : une compresse froide, du bicarbonate de soude en pâte, ou une fine couche de vinaigre peuvent aider. Évitez de percer la zone ou d’appliquer des produits irritants. Pour un suivi utile après une piqûre inhabituelle, prenez une photo des symptômes et consultez un professionnel si l’état ne s’améliore pas.

Pour prolonger votre journée avec calme, pensez à une courte séance de respiration guidée après le repas. Notre programme de respiration guidée est conçu pour apaiser et recentrer le groupe.

Pour des idées de panier pique‑nique saines et faciles à partager, consultez notre sélection de recettes saines pour pique‑nique.

Profiter d’un repas en plein air demande un peu d’organisation, mais les solutions sont simples et douces. Avec des gestes réfléchis et une attitude sereine, les rencontres avec les guêpes se terminent sans incident. Respirez, partagez, et savourez le moment : la nature peut être amie quand on sait l’écouter.

Sources externes : Santé publique France, INRAE.

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Femme qui arrose son jardin
© Youlia Klioueva via Adobe Stock

Canicule au jardin : maîtriser l’arrosage sans gaspiller une goutte

L’été caniculaire transforme souvent le jardin en ring de boxe : d’un côté, les plantes assoiffées ; de l’autre, un tuyau d’arrosage qui n’en fait qu’à sa tête. Entre deux uppercuts de chaleur, il suffit pourtant d’un peu de stratégie pour que la verdure l’emporte aux points.

Au programme : des horaires choisis avec soin, un débit qui vise juste et quelques erreurs classiques à éviter…

Chronomètre en main : choisir l’heure fraîche

Arroser à midi parce que le tuyau est déjà entre vos mains ? Mauvaise idée. Dès que le thermomètre tutoie les 30 °C, l’évaporation fait que l’eau s’envole plus vite qu’une glace au soleil. Les spécialistes de la Cooperative Extension californienne rappellent qu’un arrosage tôt le matin ou, à défaut, après le coucher du soleil, réduit les pertes et laisse aux racines le temps de “faire le plein” avant la fournaise.

Même son de cloche du côté des jardiniers testeurs de Better Homes & Gardens, qui observent jusqu’à 30 % d’économie d’eau simplement en avançant le rituel d’une heure à l’aube. Votre voisin lève-tôt n’est donc pas un original : il économise l’or bleu.

Le geste sûr : un débit profond plutôt qu’un saupoudrage

Sous la bise brûlante, mieux vaut arroser moins souvent mais plus longuement. La règle : viser la zone racinaire et laisser l’eau descendre à 15 cm de profondeur pour encourager les racines à plonger. Des essais menés à l’université de Géorgie montrent qu’un apport copieux une à deux fois par semaine suffit à la plupart des végétaux, tout en limitant les maladies liées à l’humidité stagnante sur le feuillage. En clair, oubliez le “p’tit verre d’eau quotidien” : un vrai repas espacé vaut mieux qu’un grignotage permanent.

Sol, paillage et alliés invisibles

L’eau la plus économique reste celle qu’on n’a pas à verser. Pailler le sol – paille, tontes sèches, feuille de chanvre ou encore broyat de branches – crée un tapis isolant qui freine l’évaporation et régule la température. Les essais de Better Homes & Gardens Test Garden confirment une économie d’arrosage d’environ 25 % grâce à ce simple couvre-sol. À cela s’ajoute l’apport régulier de compost, bourré de matière organique spongieuse : comme une éponge, il retient chaque goutte pour la restituer lentement. Le sol cesse de ressembler à une biscotte, les vers de terre reviennent faire la fête, et vous, vous rangez le tuyau un jour sur deux.

Les plantes stoïques, ces héroïnes sous-estimées

Toutes les fleurs ne crient pas famine au même rythme.

Les méditerranéennes – lavandes, romarins, cistes – se passent fort bien d’un bain quotidien. Les presser d’eau les rend même paresseuses : leurs racines s’installent en surface, et la première vague de chaleur les met K.-O.

À l’inverse, les soiffardes comme les tomates ou les courgettes réclament une humidification régulière pour éviter l’éclatement des fruits. D’après la plateforme française Gaia Paysages, laisser le sol sécher légèrement entre deux arrosages déclenche une “gymnastique” racinaire bénéfique, dès lors que la sécheresse ne dure pas plus de deux jours consécutifs. Bref, écouter ses plantes serait le début de la sagesse horticole.

Les erreurs qui coûtent cher à la planète (et à la facture)

Première bourde : diriger le jet sur les feuilles en pleine canicule. Non seulement l’eau s’évapore avant d’atteindre la terre, mais elle amplifie le risque de brûlure par effet loupe. Deuxième faux pas : multiplier de brèves douches “pour rafraîchir”.

Des études agronomiques françaises estiment qu’un paillage et un arrosage profond permettent d’économiser jusqu’à 30 % d’eau par rapport aux aspersions superficielles.

Troisième piège : oublier de vérifier l’humidité réelle du sol. Un doigt plongé jusqu’à la deuxième phalange vaut tous les gadgets – si la terre colle, passez votre tour ; si elle est friable, c’est l’heure de sortir l’arrosoir.

Pendant qu’on y est, parlons matériel : le goutte-à-goutte, star des micro-irrigations, arrose au millilitre près et réduit l’évaporation de surface. Les oyas, ces poteries enterrées venues du bassin méditerranéen, libèrent l’eau par capillarité : on remplit tous les trois jours, et le bulbe humide se charge du service. De quoi convertir les jardiniers distraits à la précision hydraulique.

Le bon sens clôt la liste : un robinet mal fermé perd jusqu’à 12 litres par heure, soit un arrosage complet de massif en une nuit. À l’échelle d’un été, la facture grimpe vite – autant pour votre budget que pour la nappe phréatique.

Dernier mot

Un arrosage efficace en période chaude n’a rien d’un miracle technologique : il combine un horaire matinal, un arrosage profond, un sol protégé et une bonne dose de discernement botanique. Adoptez ces réflexes et vous verrez vos rosiers rougir de plaisir plutôt que de chaleur – et votre compteur d’eau souffler de bonheur.

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Pliage vêtements japonais
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Vous pliez encore votre linge ? Testez la technique japonaise zéro-froissage

Il suffit d’un gilet plié maladroitement pour transformer un tiroir en champ de ruines textile, et d’un tee-shirt froissé pour ruiner l’allure. Pourtant, au Japon, circule un pliage éclair pensé pour éviter les plis, gagner du temps et obtenir un rangement stylé.

Cette méthode de pliage, fluide, fonctionne sans fer à repasser et repose sur trois gestes précis. Le résultat surprend : un vêtement propre, prêt à ranger ou à emporter. C’est une petite révolution domestique qui mérite qu’on s’y attarde avec curiosité.

Un geste simple, mais qui fait mouche

Le pliage japonais, parfois surnommé « pliage oriental » dans les tutoriels anglophones, se maîtrise en quelques secondes.

Il débute avec le vêtement étendu à plat, face visible vers vous.

On imagine une ligne imaginaire verticale, et l’on positionne la main droite au milieu de cette ligne, à deux centimètres du bord.

La main gauche saisit un point situé au col, le long de la même ligne.

Puis, une torsion fluide accompagne le tissu vers le bas, créant une forme quasi rectangulaire.

Une minute plus tard, vous posez ce rectangle à plat, puis repliez brièvement pour obtenir un carré compact, prêt à ranger dans un tiroir.

Cette méthode gagne en vitesse avec la pratique, se montre rapide, précise et étonnamment efficace pour limiter les plis.

De nombreux témoignages la décrivent comme une astuce de magie domestique. Ce sentiment de virtuosité, mêlé à une efficacité pragmatique, séduit ceux qui cherchent simplicité et élégance dans la gestion du linge.

Pourquoi cette technique évite le repassage

Le secret tient à deux principes : pas d’empilement serré et un contact minimal entre les vêtements. En pliant de façon compacte et individuelle, chaque pièce reste droite et stable, ce qui empêche la formation de plis profonds. La méthode KonMari de Marie Kondo repose sur un principe voisin : les vêtements doivent pouvoir se tenir debout dans le tiroir, sans se comprimer. Ainsi on voit d’un coup d’œil toutes ses pièces, et on les manipule moins, ce qui réduit le froissement.

Le pliage japonais ne remplace pas complètement le repassage des tissus très fripés, ni celui des matières délicates comme la soie ou la viscose. Mais appliqué à un coton de qualité, un mélange poly-coton ou un jersey bien lissé après lavage et séchage, il permet souvent d’éradiquer l’étape fer à repasser, ou du moins de la limiter à un rafraîchissement léger.

Passer à l’action : mode d’emploi délicat

Pour intégrer cette technique dans votre routine, commencez par un tee-shirt ou un pull léger. Posez-le sur une surface plane et propre. Habituez-vous à repérer la ligne verticale centrale. Le geste est un brin acrobatique au début, mais devient intuitif une fois mémorisé. Ne mettez pas de pression sur le tissu : une torsion douce suffit.

Après le premier pliage, posez le vêtement à plat, bien lisse de toute sa longueur. Ensuite, repliez en deux ou en trois selon la taille. Vous pouvez alors ranger dans un tiroir, une malle ou une valise.

La méthode japonaise est ainsi particulièrement recommandée pour les voyageurs ou les minimalistes : elle permet de visualiser immédiatement les pièces, sans les déplier follement pour retrouver un haut ou une chaussette.

Le geste minute, allié de la sérénité

Cette technique n’est pas seulement une astuce ménagère, elle incarne un moment de lenteur élégante, presque contemplative. Poser chaque vêtement, le plier avec intention, le ranger soigneusement… cet acte s’inscrit dans une philosophie zen où chaque geste nourrit l’attention.

Il rappelle les principes de gratitude associés au rangement japonais : prendre soin des objets que l’on possède.

Pour AirZen, cette méthode rejoint les valeurs de simplicité apaisée. Elle permet d’éviter le stress du linge en boule, de gagner de l’espace, de réduire l’usage du fer, donc l’empreinte écologique. C’est un petit rituel qui transforme une corvée en un geste de soin.

Ne perdez pas l’effet : entretien parfait

Ce pliage donne ses meilleurs résultats avec des vêtements lavés et séchés à plat ou suspendus immédiatement à la sortie de la machine. L’humidité en surface ou un séchage trop froissé risque d’annuler l’effort du pliage.

Le repassage reste utile dans certains cas : chemises, matières épaisses ou t-shirts déjà très froissés. Le pliage japonais fonctionne comme une seconde peau, mais nécessite un bon état initial du tissu.

Cette méthode ne nécessite ni planche ou d’un fer, ce qui en fait une alliée parfaite en voyage. Un sace bien organisé, un tote‑bag bien plié, un tiroir bien rangé. Pour celles et ceux qui voyagent léger, c’est un plus indéniable.

Explorer cette méthode, c’est découvrir que plier ne se limite pas à empiler. C’est un instant suspendu, un souffle avant chaque vêtement trouvé, un moment où l’ordre fait fragile poésie.

Le podcast qui rend accessible le développement personnel et chemine avec vous vers le mieux-être.

Je veux plus de bien-être…

Mains de jardinier qui prépare son potager pour l'été
AirZen Radio

Les gestes incontournables à effectuer avant les vacances de juillet pour protéger son potager et son verger

“Ils sont partis en vacances sans préparer leur potager… et ils ont tout perdu en 10 jours !” Exactement ce qu’on n’a pas envie d’entendre dire lorsqu’on a consacré du temps à chouchouter son potager depuis des mois.

La perspective des vacances d’été enthousiasme chaque année de nombreux jardiniers en herbe. Pourtant, la crainte de retrouver un potager assoiffé ou un verger à l’abandon ternit souvent ce plaisir. En effet, le plein été, avec son soleil intense, ses sols secs et ses plantes gourmandes, ne pardonne aucune absence improvisée. En revanche, quelques gestes simples permettent de partir l’esprit tranquille et de retrouver un jardin en pleine forme. Voici l’essentiel à faire avant de boucler les valises.

Anticiper les besoins de son potager pour éviter le drame au retour

Avant tout, la clé réside dans la préparation. Un jardin bien anticipé souffre moins pendant votre absence. Pour cette raison, chaque geste compte et peut faire la différence.

Arrosez en profondeur avant de partir. En juillet, l’eau devient vitale. Les oyas, ces diffuseurs en argile, permettent une irrigation lente et efficace, divisant la consommation par deux. Enterrés entre les plants, ils libèrent juste ce qu’il faut, au bon rythme. Par conséquent, vos cultures restent hydratées plus longtemps, même sous une chaleur intense.

Désherbez et paillez. Une terre nue chauffe plus vite et perd son humidité. Ainsi, un bon paillage (6 à 8 cm) — avec paille, copeaux ou chanvre bio — bloque les mauvaises herbes, garde le sol frais et réduit les besoins en eau. Ce geste est simple, mais redoutablement efficace. De plus, cela évite le stress hydrique qui peut nuire à la reprise des cultures.

Inspectez, taillez, protégez. Mildiou, oïdium, pucerons… l’été est aussi la saison des assauts invisibles. Un passage avant de partir suffit à repérer les attaques naissantes, à aérer les feuillages, et à poser un voile anti-insectes ou un filet sur les fruitiers. De cette façon, les risques diminuent nettement. Par ailleurs, cela limite aussi les besoins d’intervention à votre retour.

Organiser l’arrosage pendant son absence, sans se ruiner

Pas besoin de système sophistiqué pour bien irriguer en étant loin. Encore faut-il anticiper les bons outils et choisir les plus adaptés.

Utilisez les ressources locales. Une cuve à eau de pluie, quelques tuyaux, un programmateur basique, et le tour est joué. Grâce à ce système, les goutte-à-goutte maison ou les bouteilles retournées dans le sol offrent une autonomie d’environ une semaine. Mieux encore, cela s’adapte aux petits budgets sans compromettre l’efficacité.

Impliquez un voisin. C’est peut-être la meilleure idée de toutes. Un arrosage, une vérification rapide, un coup d’œil sur les cultures… et en retour, un panier de tomates ou quelques œufs frais suffisent pour dire merci. On appelle ça la solidarité potagère. En plus, cela renforce les liens de quartier. Par la même occasion, cela garantit un œil attentif sur votre jardin. En outre, vous multipliez les chances de succès pour vos plantations.

Anticiper les récoltes pour ne rien perdre

Certains fruits ou légumes n’attendent pas. Il faut donc cueillir ce qui peut l’être avant de partir. Cela évite de retrouver un potager en friche, envahi par les excès de maturité.

Récoltez à maturité. Tomates, salades, fraises : mieux vaut les consommer ou les partager que de les laisser pourrir sur pied. En procédant ainsi, vous limitez les pertes. De surcroît, cela encourage une nouvelle pousse pendant votre absence. Par conséquent, vous optimisez vos chances d’avoir une seconde récolte.

Conservez malin. Une congélation des herbes, une confiture improvisée, une mise sous vide : tout est bon pour éviter le gaspillage. De plus, cela prolonge le plaisir gustatif une fois rentré. Ainsi, vous prolongez les saveurs de l’été bien après votre retour.

Partagez généreusement. Un panier offert au voisin, un troc entre amis, un don à une association… ça nourrit les autres et renforce les liens. Et surtout, cela donne du sens à votre jardin. Par ailleurs, cela permet d’éviter tout gaspillage. En agissant ainsi, vous valorisez pleinement votre production.

Sécuriser et fortifier : les gestes bonus avant de partir

Protégez des animaux. Filets, grillages, épouvantails… Ils n’ont rien de gadget. Ces solutions évitent les pertes inutiles. Par conséquent, vous limitez les surprises désagréables. En complément, vous sécurisez votre récolte. Ainsi, vous partez l’esprit plus serein.

Renforcez les cultures. Un engrais naturel, un arrosage copieux, un bon paillage… et le jardin aura de quoi tenir jusqu’à votre retour. Ainsi préparé, votre potager résiste mieux aux aléas climatiques. À terme, cela renforce la santé globale de vos plantes. De plus, cela limite les soins intensifs à la reprise.

Quelques heures de préparation pour des vacances légères et un jardin en pleine forme

Un potager se prépare comme une valise. En y consacrant une demi-journée, vous évitez le choc du retour et prolongez le plaisir du jardinage tout l’été. Ce sont justement ces petits gestes pleins de bon sens, parfois hérités de nos aïeuls, qui font toute la différence entre un potager dévasté et un retour triomphal au jardin. En définitive, anticiper, c’est savourer. Et finalement, c’est la meilleure façon de conjuguer vacances et récoltes abondantes.

Fenêtrrs d'appartement ouvertes sur la nuit
AirZen Radio

Oubliez la clim : cette astuce de grand mère qui rafraîchit la maison mieux que n’importe quel appareil

La canicule cogne, les volets sont tirés, le ventilo tourne en boucle… et pourtant, on suffoque. Cette sensation étrange que la chaleur s’incruste dans les murs comme une mauvaise odeur ?

C’est qu’on s’y prend souvent à l’envers. J’ai testé mille astuces, du brumisateur aux rideaux thermiques, jusqu’à ce que ma voisine de palier, 83 ans et zéro clim’, me souffle LA technique qui change tout.

Simple, gratuite, et surtout efficace. Elle m’a dit : « Le secret, c’est de jouer avec la nuit. » Et elle avait raison.

Pourquoi votre maison garde la chaleur même la nuit ?

Quand les murs deviennent des radiateurs invisibles

En journée, tout absorbe la chaleur : murs, meubles, sols, même les rideaux. Le béton et le carrelage, en particulier, retiennent les calories comme une bouteille d’eau chaude.

Ensuite, la nuit venue, ils les restituent tranquillement, comme pour prolonger le supplice. C’est là que la bataille commence : pendant que l’air extérieur se rafraîchit, l’intérieur, lui, reste plombé.

Le moment clé : la bascule thermique du soir

Vers 22h, parfois plus tard, la température dehors chute enfin. C’est là que l’air extérieur devient plus frais que celui de votre salon. Or, ouvrir les fenêtres plus tôt, en pensant bien faire, c’est une erreur : vous invitez la chaleur à s’installer pour la nuit. Autrement dit, le bon timing, c’est quand le dehors peut vraiment aider à refroidir le dedans.

Le rituel du soir qui change tout : ouvrir tard, refermer tôt

Ventiler quand la ville dort, pas avant

Dès 22h-23h, ouvrez toutes les fenêtres. Par ailleurs, pensez à créer un courant d’air : opposer une fenêtre ouverte au nord à une au sud permet de chasser la chaleur stagnante. Si vous êtes en sécurité, entrouvrez même la porte palière. Ainsi, l’effet est quasi immédiat : l’air circule, la maison respire, et vous aussi.

Le matin, fermez tout avant que le soleil ne frappe

Entre 6h30 et 8h, selon votre exposition, refermez les fenêtres, volets, rideaux. C’est une course contre le soleil. En effet, rater ce moment, c’est comme laisser la porte ouverte au moment où la fournaise revient. Pour aller plus loin : suspendez un drap humide devant une fenêtre ouverte pendant la nuit. L’air qui passe s’humidifie et se rafraîchit.

Bonus : faites de vos volets des alliés

  • Fermez-les dès que le soleil tape
  • Préférez des rideaux clairs et épais
  • Ajoutez une plante grimpante devant la fenêtre la plus exposée

Chaque détail compte : un rideau tiré, un store baissé, et voilà un degré de moins.

Et si vous avez peur des mustiques ou des insectes en général, posez des moustiquaires amovibles sur vos fenêtres ! Il en existe au format store ou rideau pour toutes les fenêtres.

Une routine toute simple, mais qui peut tout changer

Depuis que j’ai adopté cette routine soir/matin, j’ai gagné 3 à 4 degrés dans mon salon sans un seul watt supplémentaire. Désormais, mes nuits sont plus fraîches, je me réveille reposée, et je n’ai plus besoin de faire tourner le ventilateur non-stop. Mieux encore : c’est bon pour la planète, et pour mon porte-monnaie.

D’un autre côté, chacun peut adapter la méthode : maison de ville ou appartement, plein pied ou dernier étage. L’essentiel, c’est d’observer le rythme de votre logement, et d’agir aux bons moments.

Alors, ce soir, si vous avez un doute, tendez l’oreille vers la fenêtre. Si la nuit vous semble plus douce que le carrelage sous vos pieds : c’est le moment. Ouvrez et laissez entrer la fraîcheur.

Barbecue avec des grillades dessus
AirZen Radio

Cet été, restez zen et profitez du barbecue en évitant les urgences

Aaaahh la saison du BBQ… Il n’y a rien de mieux pour nous titiller les narines quand, en fin de journée, le fumet des grillades flotte dans l’air. Mais avant de faire crépiter vos saucisses et « flipper » vos boulettes de viande hachée, voici un rappel des règles de sécurité essentielles.

Installez votre BBQ dans un lieu sûr et bien aéré, loin de tout danger

Un BBQ mal entretenu ou mal utilisé peut entraîner des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’une boulette trop cuite. Il peut, en effet, mettre en danger votre sécurité ou celle de vos proches. Par conséquent, un minimum de vigilance s’impose.

Pour mieux vous guider, nous avons repris les conseils de Marius Foltea, inspecteur du programme de la sécurité des produits de consommation chez Santé Canada. Grâce à ses conseils, vous pourrez griller l’esprit tranquille.

Inspectez votre matériel à chaque début de saison pour prévenir les incidents

Avant tout, installez votre BBQ à l’extérieur, dans un espace bien ventilé, à l’écart de toute matière inflammable (arbustes, murs de bois, parasols, etc.).

Durant mon enfance, j’ai vu des voisins mettre leur BBQ dans le garage. Même avec la porte ouverte, c’est une erreur. Pourquoi ? Parce que le propane est hautement inflammable et que l’aération n’est jamais suffisante. Et quel que soit le mode de combustion (gaz, charbon de bois et même électrique), l’absence d’aération représente un danger.

Ensuite, gardez votre appareil stable et droit sur une surface plane. Et surtout, ne le laissez jamais en fonction sans surveillance — même pour quelques minutes.

Chaque début de saison, prenez le temps d’inspecter soigneusement :

  • La bonbonne de gaz : assurez-vous qu’elle ne présente aucune rouille excessive.
  • Les tuyaux : ils doivent rester souples, non craquelés, sans fuites apparentes.
  • Les brûleurs : ils ne doivent pas être obstrués par des résidus ou des insectes.

Par ailleurs, pour détecter facilement une fuite, appliquez de l’eau savonneuse sur les boyaux. Si des bulles apparaissent, cela signifie que la fuite est confirmée. Dans ce cas, n’allumez surtout pas. Éloignez-vous, appelez un professionnel ou les pompiers si nécessaire.

Corrigez ces erreurs fréquentes pour éviter les accidents

  • Allumer son BBQ avec le couvercle fermé ? Ne le faites jamais. Cela provoque une accumulation de gaz. Il est bien préférable d’allumer le BBQ couvercle ouvert, pour assurer une bonne circulation de l’oxygène.
  • Utiliser son BBQ sur un balcon ? Renseignez-vous d’abord sur les règlements municipaux et surtout ceux de votre immeuble. En effet, chaque copropriété a ses propres lois et en généra les barbecues à charbon de bois ou à gaz sont interdits, même si vous avez votre propre jardin.
  • Surcharger la grille ? Mauvaise idée. La graisse coule, provoque des flammes soudaines et peut vous brûler. De plus, cela altère la qualité de cuisson.
  • Laisser les enfants jouer à proximité ? Un grand classique… mais c’est non. Pour leur sécurité, éloignez-les systématiquement.

Soyez vigilant : le barbecue demande plus d’attention qu’on ne le pense

Saviez-vous que près de 70 % des ménages canadiens possèdent un BBQ ? Par conséquent, cela représente des millions de grillades chaque été. Pour en profiter sans finir aux urgences, suivez ces conseils simples mais indispensables. En adoptant les bons réflexes, vous pourrez prévenir les accidents, partager des moments conviviaux et surtout… vous régaler en toute sécurité !

TOP 5 des ustensiles en ce moment chez notre partenaire…

MaPrimeRénov’ suspendue, quelles autres aides pour vos travaux de rénovation ?
artursfoto/Adobe Stock

Quelles autres aides que MaPrimeRénov’ pour des travaux de rénovation ?

« En France, il y a 30% de non-recours sur l’ensemble des aides sociales. Sur certaines aides locales, on n’est pas loin des 70% de non-recours, c’est énorme », explique Gabrielle Sergent, cofondatrice de Klaro, une plateforme qui recense l’ensemble des aides à disposition.

Cette méconnaissance serait due au manque de transparence ou de clarté des aides existantes, mais aussi à la complexité des démarches pour y accéder. « Aujourd’hui, il faut avoir un bac+5 pour remplir un dossier de la Caf ou obtenir la prime d’activité », déplore Gabrielle. Et les travaux dans le cadre d’une rénovation énergétique ne dérogent pas à la règle. Avec la suspension partielle de MaPrimeRénov’ (elle est maintenue pour les monogestes), du 23 juin au 15 septembre, les Français qui projetaient d’entamer d’importants travaux ont été pris de court.

Vous aviez peut-être acheté une passoire thermique – un logement dont le DPE est classé F ou G – dans l’idée de bénéficier de MaPrimeRénov’. Car les travaux de rénovation énergétique coûtent cher et demandent de l’organisation. Malheureusement, du jour au lendemain, elle a été partiellement suspendue et tout votre calendrier est tombé à l’eau.

Rassurez-vous, si elle a été très médiatisée, MaPrimeRénov’ n’est pourtant pas le seul coup de pouce à disposition. Il est en effet possible de se tourner vers des aides locales, conseille Gabrielle Sergent. Différentes collectivités sont alors à prendre en compte : commune, département ou région. Pour le moment, la plateforme Klaro a « recensé 2400 aides, mais il y en a bien plus que ça », explique sa cofondatrice.

Mains qui plantent des pousses de poireaux
AirZen Radio

Planter des poireaux en été, vraiment ? Voici pourquoi c’est la meilleure idée du mois

Chaque année, au cœur de l’été, beaucoup de jardiniers hésitent. Est-ce bien raisonnable de semer des poireaux en juillet, alors que le soleil cogne et que la terre craque ? Et pourtant, ceux qui osent savent : c’est le meilleur moment pour anticiper une récolte précoce et profiter pleinement du potager dès l’automne. Encore faut-il connaître la bonne méthode, car tout se joue dans la préparation et le rythme.

Profiter de l’énergie estivale pour doper ses semis de poireaux

L’été, contrairement aux idées reçues, peut devenir un allié précieux pour les semis de poireaux. En effet, la chaleur favorise la levée rapide des graines et stimule leur croissance. C’est donc l’occasion de gagner plusieurs semaines sur le calendrier classique.

Semer en juillet permet de profiter des longues journées, d’un sol bien réchauffé, et d’une activité biologique intense. Les jeunes plants poussent vite, sans stress hydrique si l’on prend soin de bien pailler et d’arroser au bon moment. Ainsi, en semant maintenant, vous assurez une belle précocité des récoltes, avec des fûts bien formés dès octobre. De plus, les maladies de fin de saison sont plus faciles à éviter sur des plants bien établis.

Côté variétés, misez sur les classiques de saison : le poireau d’été de Carentan, le Jaune Gros du Poitou ou encore le Long de Mézières, tous reconnus pour leur vigueur et leur tolérance à la chaleur.

Maîtriser la technique des semis en motte et repiquage début août

La réussite dépend surtout de la méthode. Plutôt que de semer à la volée, préférez le semis en motte, dans des godets ou des plateaux à alvéoles. Ce système, facile à gérer même en ville, permet de garder un meilleur contrôle sur l’arrosage et la croissance.

Composez un terreau maison aéré et riche, à base de compost, de sable et d’un peu d’humus. Semez à la surface, humidifiez régulièrement et placez à mi-ombre. En quelques jours, les tiges fines appara mi-ombre. En quelques jours, les tiges fines appara\u00issent.

Dès le début du mois d’août, c’est le moment clé du repiquage. Dans une terre bien ameublie, tracez une tranchée de 15 cm de profondeur. Taillez les racines et les feuilles à 12-15 cm pour faciliter l’enracinement, puis installez vos plants tous les 10 cm. Arrosez généreusement, surtout les premières semaines.

Protéger ses jeunes poireaux des canicules grâce au paillage

L’été n’est pas tendre, mais il suffit de bien pailler pour transformer le sol en oasis fraîche. Autour des poireaux, un paillage épais (5 à 8 cm) en paille, tonte séchée ou écorces mélangées permet de garder l’humidité, de réguler la température et d’éviter les herbes folles.

Attention : laissez toujours le collet dégagé pour éviter la pourriture. Si une canicule se présente, un simple voile d’ombrage ou une cagette retournée peut offrir la protection nécessaire durant les premières semaines, le temps que les plants s’installent durablement.

L’arrosage se fait de préférence le soir, à la pomme fine, en vérifiant que l’eau pénètre bien. Un petit coup de purin d’ortie ou de consoude booste la croissance naturellement.

Une récolte savoureuse à l’automne : mission accomplie

En septembre, puis en octobre, le résultat se lit sur le terrain : des poireaux bien blancs, tendres, au goût fin. Vous pouvez récolter au fur et à mesure de vos besoins, ou les stocker quelques jours en cave ou au frais.

Dégustez-les en fondue crèmeuse, en quiche rustique ou en vinaigrette à la française : vous redonnerez au poireau toutes ses lettres de noblesse, avec la fierté d’avoir semé au bon moment.

En somme, semer des poireaux en plein été, c’est oser une culture stratégique, pleine de promesses. Peu de risques, beaucoup à gagner et un potager productif bien avant les frimas.

On vous prévient, vous risquez d’adorer les 8 prochaines minutes : vous allez rire, sourire, être touché.e, heureux.se, surpris.e…

Je m’offre 8 minutes de positif…

Lys jaunes - crédit photo : nayu via Adobe Stock

Les lys n’aiment pas l’été, mais avec ces gestes malins, ils resteront éclatants jusqu’en septembre

Vos lys peinent à survivre sous le soleil d’été ? Voici comment les aider à rester resplendissants tout en réduisant votre consommation d’eau.

Comprendre pourquoi vos lys souffrent autant de la chaleur estivale

Le lys, fleur majestueuse et reine des massifs d’été, n’est pas épargné par les coups de chaud. Lorsqu’une canicule s’installe, la floraison s’accélère, les tiges faiblissent et les pétales fanent plus vite. Chaque pic de température agit comme un accélérateur d’usure pour la plante.

Sous l’effet de la chaleur, l’évaporation s’accélère autour du bulbe. Résultat : le sol se dessèche, les feuilles jaunissent, et la plante entre en stress hydrique. Pour éviter cela, il faut anticiper les coups de chaud et aménager le bon environnement autour de vos lys.

Protéger vos lys avec de l’ombre, des pierres claires et des compagnons bien choisis

L’emplacement fait toute la différence. Installez vos lys dans un coin du jardin où l’ombre naturelle (haie, arbuste, pergola) les protège aux heures les plus chaudes. Cela crée un microclimat tampon qui réduit les pics de température.

Ajoutez autour des pierres claires ou des copeaux de bois pour refléchir la chaleur et garder le pied de la plante au frais. Complétez avec des plantes compagnes comme la lavande ou le thym, qui font office de parasol végétal. En même temps, vous structurez votre massif et favorisez la biodiversité.

Miser sur le paillage et les bons amendements pour garder l’humidité

L’un des gestes les plus efficaces reste le paillage. En été, il fait toute la différence. Choisissez de l’écorce, du chanvre, des feuilles sèches ou des tontes de gazon. Une couche de 5 à 8 cm au pied de chaque lys permet de réduire drastiquement l’évaporation.

Côté nutrition, un peu de compost maison suffit. Il enrichit la terre, favorise la rétention d’eau et remplace les engrais chimiques. Associez vos lys à des plantes couvre-sol (phlox, alchémilles, heuchères), qui limitent les zones exposées et renforcent l’effet frais du sol.

Adopter un arrosage malin et économe en eau potable

Le bon timing ? Le matin tôt ou en soirée, jamais en pleine journée. Privilégiez des arrosages plus espacés mais plus profonds : cela pousse les racines à plonger en profondeur, renforçant leur résilience. Un test simple : enfoncer un doigt dans la terre. Si elle est sèche sur plusieurs centimètres, c’est le moment d’arroser.

Pour aller plus loin, installez un système goutte-à-goutte relié à un récupérateur d’eau de pluie. Facile à trouver dans les magasins de jardinage, ce duo permet un arrosage précis, sans une goutte de trop. Et c’est aussi bon pour vos plantes que pour la planète.

Signes de souffrance des lys et astuces pour prolonger leur floraison

Surveillez vos plantes : feuilles molles, tiges ramollies, boutons non éclos ou floraison très courte sont les signaux d’un stress hydrique. Agissez vite : ajoutez du paillage, arrosez au bon moment ou créez de l’ombre ponctuelle avec une toile ou un parasol végétal.

Coupez systématiquement les fleurs fanées pour encourager une nouvelle floraison. Intercalez vos lys avec d’autres variétés peu gourmandes en eau (gaura, agapanthe, lavande) pour allier résistance, esthétique et équilibre hydrique.

Avec ces gestes simples et naturels, vos lys continueront à illuminer votre jardin même en pleine canicule. Et bonus : toute votre biodiversité en profite aussi.

Femme avec sèche-cheveux et fer à repasser - crédit photo : rohappy via Adobe Stock

Repasser sans fer : la technique du sèche-cheveux utilisée dans les hôtels

Il est 7 h 43, vous avez une réunion dans dix-sept minutes, et votre chemise ressemble à un parchemin oublié dans une armoire du XVIIIe siècle. Le fer à repasser ? Absent. Dans certains hôtels, il faut le demander à la réception, dans d’autres, il n’y en a tout simplement pas.

Pourtant, le personnel sait comment gérer ces situations. L’arme secrète ? Le sèche-cheveux. Oui, celui-là même qui trône fièrement au mur de la salle de bain.

Cette astuce n’est pas une légende urbaine de blog beauté. C’est un vrai réflexe de gouvernantes d’hôtels, utilisé depuis des années dans les établissements qui veulent faire disparaître rapidement les plis d’un vêtement sans recourir à un fer à repasser. Et elle fonctionne.

Une technique simple qui s’inspire du pressing

L’idée est toute bête : la chaleur et la vapeur assouplissent les fibres textiles. C’est exactement le principe utilisé dans les défroisseurs à main ou les centrales vapeur. Le sèche-cheveux, bien que moins puissant, peut avoir un effet similaire si l’on prend quelques précautions.

La méthode a été documentée sur plusieurs sites d’hôtellerie professionnelle, et relayée notamment dans les rubriques “life hacks” des magazines américains comme Real Simple ou Good Housekeeping. Elle repose sur la combinaison d’un tissu légèrement humide et de la chaleur soufflée de manière homogène.

Concrètement, on suspend le vêtement sur un cintre, idéalement dans la salle de bain. On lisse le tissu à la main, puis on approche doucement le sèche-cheveux réglé sur température moyenne ou chaude, à une distance d’environ cinq à dix centimètres. Il faut bouger lentement, sans s’attarder, pour éviter de brûler le tissu. En deux à trois minutes, les plis principaux s’atténuent nettement, surtout sur les chemises, t-shirts et robes en coton ou polyester.

Le pouvoir de la vapeur douce

Pour optimiser le résultat, il est conseillé d’humidifier légèrement le tissu avec un spray d’eau ou de l’accrocher dans une salle de bain pleine de vapeur après une douche chaude. La combinaison de cette humidité ambiante et de la chaleur ciblée du sèche-cheveux donne des résultats surprenants, parfois proches d’un vrai défroissage.

Cette méthode est particulièrement utile en déplacement ou pour les personnes qui vivent dans de petits logements sans fer à repasser. Elle est aussi appréciée des parents qui veulent défroisser rapidement une tenue d’enfant, ou des adeptes du minimalisme domestique.

Des stylistes interrogés dans le New York Times soulignent que la méthode ne remplace pas un vrai repassage pour des pièces structurées comme les chemises à col rigide ou les pantalons à pli, mais qu’elle permet un « lissage d’appoint » visuellement très efficace.

Une alternative douce, économique et écologique

Utiliser un sèche-cheveux pour défroisser, c’est aussi faire un pas vers une routine plus légère. On réduit sa consommation d’électricité en évitant de faire chauffer un appareil à forte puissance pour un seul vêtement. Et on évite l’achat de défroisseurs souvent coûteux, encombrants et peu durables.

Ce geste est dans la lignée des petits trucs d’hôtellerie qui séduisent aujourd’hui de plus en plus de particuliers : plier les serviettes comme dans un spa, parfumer la literie avec des huiles essentielles, ou encore nettoyer son canapé avec des produits naturels. Ce retour à des gestes simples, souvent transmis de bouche-à-oreille, trouve un écho chez celles et ceux qui veulent en faire plus avec moins.

Des études de comportement domestique, comme celles menées par l’Agence de la transition écologique (ADEME), montrent que ces pratiques d’optimisation du quotidien séduisent de plus en plus de foyers urbains. L’astuce du sèche-cheveux s’inscrit dans cette dynamique.

Et pour les tissus délicats ?

Certaines matières, comme la soie ou la laine, méritent une attention particulière. Dans ce cas, la chaleur doit être réglée au minimum, et le mouvement du sèche-cheveux maintenu à distance. Il est préférable de tester sur une petite zone avant de traiter l’ensemble du vêtement. Dans tous les cas, le bon sens et l’observation sont vos meilleurs alliés.

Enfin, il est inutile d’atteindre la perfection. L’objectif n’est pas de transformer une robe de plage en smoking de gala, mais de redonner de la tenue à une pièce froissée, en quelques minutes et sans matériel spécifique. Un réflexe discret, mais bien pratique.

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Salon de jardin fait avec des palettes

Pas un centime dépensé, et pourtant tout le monde s’y presse : le salon de jardin le plus copié du moment

Franchement, pourquoi acheter un salon de jardin à 800 € quand on peut créer le sien avec trois palettes et un peu d’huile de coude ? Si vous avez un coin de terrasse vide, quelques outils à portée de main et l’envie de bricoler un peu, ce projet zéro dépense pourrait bien devenir la sensation de votre été. C’est simple, économique, ultra satisfaisant à réaliser et surtout… totalement unique.

Et le plus beau ? Non seulement vous faites du bien à votre portefeuille, mais aussi à la planète. Recycler, récupérer, transformer : voilà le vrai luxe, celui qu’on construit soi-même. Allez, on retrousse les manches ?

L’art de transformer le bois abandonné : où et comment bien récupérer

On ne le dira jamais assez : les palettes sont les stars du mobilier DIY. Mais attention, il ne s’agit pas de ramasser n’importe quoi n’importe où. En France, on peut trouver des palettes gratuites dans les zones industrielles, sur les parkings de grandes surfaces, chez les artisans ou encore sur les sites de dons d’objets. Pour un gage de qualité, préférez celles marquées “EUR EPAL” ou “HT” : elles sont saines et non traitées chimiquement.

Avant de vous lancer, inspectez : pas de taches suspectes, pas de bois cassé, et bien sûr, on évite les clous rouillés. Une fois rentré chez vous, direction nettoyage, séchage et ponçage pour une base propre et prête à l’emploi. Et pour éviter les erreurs d’assemblage, les tutos YouTube seront vos meilleurs alliés.

Concevoir un coin détente unique : inspirations récup’ pour tous les espaces

Qu’il s’agisse d’un balcon, d’un jardin urbain ou d’une terrasse de campagne, tout commence par une idée. Envie d’une banquette lounge, d’un espace apéro ou d’un coin lecture au calme ? Faites un croquis rapide, posez les éléments au sol, testez les hauteurs avec des coussins ou des caisses retournées.

Même sur 5 m², vous pouvez inventer un mini-salon stylé : deux palettes superposées, un matelas recyclé, quelques coussins, et hop, le coin chill est prêt. En prime, une ancienne caisse en bois devient table basse et un tiroir transformé accueille vos herbes aromatiques.

Un salon évolutif et écolo : pratique, joli, et plein de surprises

Ce qu’on adore avec le mobilier récup’, c’est sa modularité. On peut repositionner les modules, les utiliser en étagères ou en banc, créer des rallonges de table, des assises avec coffre ou même des jardinières mobiles. Le tout, à volonté.

Rien n’est figé : on s’adapte à l’ombre, aux invités, à l’apéro improvisé. Chaque objet a plusieurs vies. Et l’avantage ultime ? C’est vous qui décidez de tout, dans un espace qui vous ressemble à 100 %.

Homme qui ferme son frigo

Une simple poussière derrière le frigo peut vous coûter cher : voici le réflexe qui change tout

Pourquoi devrais-je utiliser seulement 10 min de mon temps pour aller dire bonjour à la grille qui se trouve derrière mon frigo ? Franchement, je ne vois pas… Et pourtant ! Si comme moi, vous avez envie de diminuer votre facture d’électricité, vous allez devoir y passer assez régulièrement.

Pourquoi ? Parce que plus il y a de poussière sur la grille, plus votre réfrigérateur consomme !

Combien ? On peut estimer qu’une grille pleine de poussière entraîne une surconsommation de 10 % du frigo. Résultat : si vous voulez éviter que votre appareil de froid consomme trop d’énergie, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Ce simple nettoyage peut changer la donne

Comment faire ?

  1. Éteignez le frigo. On n’est jamais trop prudent.
  2. Vous pouvez essayer de dépoussiérer avec un plumeau. Mais attention, la poussière pourrait se disperser partout.
  3. Utilisez un aspirateur, avec le petit embout rond ou -mieux- celui avec une brosse au bout.

Résultat ? Et voilà, la grille arrière de votre frigo est dépoussiérée 🙂 Rapide, simple, pratique ! À vous les économies d’électricité !

Petit conseil : évitez l’éponge mouillée, c’est un appareil électrique après tout. Et pour que ce soit efficace, faites ce nettoyage au moins une fois tous les deux mois.

D’autres bons réflexes pour éviter le gaspillage énergétique

Un congélateur ou un réfrigérateur avec quelques millimètres de givre peut consommer jusqu’à 30 % d’énergie en plus. Ce givre agit comme un isolant, forçant le moteur à compenser.

Dégivrez tous les trois mois, ou dès que vous voyez le givre s’installer. Vous prolongerez la durée de vie de vos appareils et réduirez votre empreinte carbone.

Côté placement, tenez vos appareils éloignés des sources de chaleur. Et pensez à les remplir à 70–80 % pour stabiliser la température. Enfin, laissez vos plats refroidir avant de les ranger, et vérifiez les joints d’étanchéité : une simple feuille de papier suffit à tester leur efficacité.

Pourquoi ce petit effort mérite vraiment votre attention

Un congélateur consomme en moyenne 300 kWh par an. Une surconsommation de 10 % à 30 %, c’est plusieurs dizaines d’euros perdus. Et chaque kWh économisé, c’est aussi moins de gaz à effet de serre.

Ajoutez à cela des heures creuses bien utilisées, et vous avez la recette idéale pour des économies durables. Alors oui, ça prend dix minutes, mais ça change tout.

Un peu de poussière en moins derrière le frigo, et c’est de l’argent et de l’énergie en plus pour vous.

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Plantes d'intérieur dans une véranda - crédit photo : Arsira via Adobe Stock

Pourquoi vos plantes d’intérieur meurent en été… et l’astuce d’arrosage qui change tout

Les volets claquent, le thermomètre grimpe, et vos végétaux d’intérieur, censés évoquer la jungle équatoriale, prennent soudain un teint de parchemin. La chaleur ne tue pas directement, mais elle accélère l’évaporation comme une bouilloire oubliée sur le feu. Dans un pot, le substrat sèche dix fois plus vite que dans la nature, la plante n’a pas le temps de refaire ses réserves et se met en pause végétative. Il existe pourtant une parade d’une simplicité désarmante : un système de mèche capillaire, version miniaturisée de l’‹ oya › des jardiniers méridionaux, qui abreuve la terre au rythme exact de la demande.

Été, la saison où le salon se transforme en désert

Les spécialistes de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement rappellent que les plantes d’intérieur viennent souvent de forêts tropicales où l’humidité flirte avec 80 %. Dans un appartement caniculaire, ce taux plonge en dessous de 35 %. Les stomates, sortes de minuscules bouches situées sous les feuilles, restent alors grandes ouvertes ; la plante transpire sans retenue et perd jusqu’à 40 % de son eau en une journée. Pire : la colonne d’air chaud derrière une baie vitrée agit comme un four solaire. Même un arrosage généreux du soir peut s’avérer insuffisant si, le lendemain midi, la température dépasse 30 °C. Les racines, incapables de pomper assez vite, laissent les feuilles se flétrir — un mécanisme de survie coûteux en énergie. À la fin de la saison, la plante a puisé dans ses réserves d’hydrates de carbone et ne dispose plus de carburant pour rebondir à la rentrée.

Le stress hydrique expliqué par un pot trop petit

La botaniste américaine Chuan-Hua Loh, qui observe depuis vingt ans la physiologie végétale, compare volontiers le pot en plastique à une bouteille sans bouchon sous les sunlights de l’été : l’eau s’en échappe aussitôt. La différence de température entre la surface du substrat et l’air ambiant crée une aspiration qui remonte l’humidité vers le haut, puis la disperse. Selon une étude publiée dans Horticulture Research, un pot de 15 cm de diamètre peut perdre 250 ml d’eau en 24 heures lorsqu’il est exposé à un soleil de début d’après-midi. En pleine terre, la racine irait chercher l’eau en profondeur ; coincée entre quatre parois, elle boit ce qu’on lui donne… et attend la prochaine tournée. La solution consiste donc à instaurer un flux continu mais mesuré, plutôt qu’un arrosage intermittent qui crée une alternance de banquets et de jeûnes.

L’astuce de la mèche : une gourde à débit intelligent

La technique vient des serres de collection : placer une mèche en coton ou en corde de chanvre entre un réservoir d’eau et le substrat. Capillarité oblige, l’humidité grimpe le long de la fibre et pénètre doucement la motte, à la vitesse imposée par la plante. Un simple bocal placé à côté du pot, un couvercle percé d’un trou pour la mèche, et l’autonomie passe à une semaine, parfois plus.

La Royal Horticultural Society détaille même le phénomène : tant que le substrat reste plus sec que la corde, l’eau voyage ; dès que l’équilibre s’établit, le flux s’arrête. C’est un goutte-à-goutte naturel qui évite l’asphyxie des racines, fléau des systèmes à réserve d’eau fermée.

Encore mieux : on peut ajouter au réservoir une pincée d’engrais organique liquide très dilué pour offrir un brunch permanent aux végétaux gourmands comme les spathiphyllums ou les monsteras.

Mise en place sans ruiner votre décoration

Choisissez une cordelette de 30 cm, assez douce pour ne pas blesser les racines. Trempez-la dans de l’eau tiède pour saturer les fibres ; c’est l’astuce qui déclenche la capillarité dès la première heure. Avec un crayon, creusez un puits dans la terre jusqu’au tiers de la hauteur du pot, insérez la mèche et tassez légèrement.

Plongez l’autre extrémité dans le bocal placé un niveau plus bas que le rebord du pot, afin d’éviter tout siphonnage incontrôlé. Les designers d’intérieur détournent volontiers des carafes en verre ambré ou des bouteilles d’huile d’olive recyclées ; l’eau reste fraîche et la lumière, tamisée, limite la prolifération d’algues.

Contrôlez le niveau une fois tous les trois jours : si la plante boit plus vite qu’un marathonien, augmentez la capacité du réservoir ; si elle reste sobre, réduisez la section de la mèche ou remplacez-la par un fil plus fin.

Quels végétaux saluent la méthode ?

Les espèces à grandes feuilles — Calathea, Alocasia, Philodendron — disposent d’un réseau capillaire foliaire vaste, donc d’une forte transpiration. Elles profitent immédiatement du système à mèche : feuilles plus charnues, bord non brûlé, couleurs préservées. Les cactus et succulentes, eux, préfèrent un arrosage franc puis un long repos ; la mèche n’est pas indispensable, mais elle reste utile en cas d’absence prolongée. Dans un micro-climat sec, la diffusion lente permet aussi de maintenir un halo d’humidité autour du feuillage. Certains collectionneurs placent plusieurs pots sur un plateau de galets imbibés relié à une seule mèche : l’îlot végétal bénéficie d’une humidification constante, la température ressentie baisse et, cerise sur la chlorophylle, les thrips et les acariens détestent cette atmosphère moins aride.

Ainsi, l’été n’a plus rien d’une période de deuil pour vos intérieurs verdoyants. Avec un bout de corde et un bocal, vous transformez un climat hostile en oasis miniature, l’équivalent végétal d’un transat à l’ombre. Vos plantes n’en demandent pas plus : juste une gorgée régulière et la promesse de ne plus jamais se réveiller la gorge sèche.

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On vous prévient, vous risquez d’adorer les 8 prochaines minutes : vous allez rire, sourire, être touché.e, heureux.se, surpris.e…

Je m’offre 8 minutes de positif…

Plantes d’intérieur : les conseils d’une fleuriste pour en prendre soin
DimaBerlin/Adobe Stock

Plantes d’intérieur : les conseils d’une fleuriste pour en prendre soin

Un ficus, un yucca, une monstera, du lierre… Vous voulez acheter des plantes d’intérieur, mais vous ne savez comment les choisir et avez des doutes sur leur entretien ? Voici quelques conseils de Manon Wilmont, fleuriste-caviste, propriétaire de Vert et Verre à Bordeaux.

  • Avant de faire son choix, il faut s’intéresser à l’emplacement du végétal, s’il va être installé dans un endroit lumineux ou non.
  • Puis, il y a l’arrosage. Certaines plantes sont gourmandes en eau et d’autres non, comme les plantes grasses, qui sont à privilégier par les personnes régulièrement absentes. Dans cette configuration, il existe des méthodes d’irrigations indépendantes comme les oyas, des petits pots en terre cuite remplis d’eau à enterrer dans la plante.

Concernant l’entretien au quotidien, il faut prêter attention à certains signes qui montrent que la plante va mal. Quels sont-ils ? Comment y remédier ? Manon nous dit comment faire.

Lire aussi : La Clinique des plantes, un site de diagnostic pour végétaux

Femme dans son jardin en tenue de jardinière

Évitez ces 5 plantes pour un jardin sain et florissant

Elles sont jolies, parfois utiles, mais leur présence peut coûter cher à votre jardin… et à votre porte-monnaie. Voici celles qu’il faut absolument éviter.

Elles vous séduisent par leurs couleurs, leur allure ou leur parfum… mais derrière leur charme se cache une menace réelle.

En France, certaines plantes sont interdites au jardin pour des raisons écologiques, sanitaires ou légales. Les cultiver, même involontairement, peut entraîner de lourdes amendes. Voici les six plantes les plus connues qu’il faut bannir sans attendre.

1. L’herbe de la Pampa : jolie, mais envahissante et dangereuse

Herbe de la Pampa

Avec ses grands plumeaux élégants, la Cortaderia selloana a longtemps été plébiscitée. Mais depuis 2023, elle est officiellement classée parmi les plantes interdites. Pourquoi ? Elle se propage rapidement, blesse avec ses feuilles coupantes, et devient un cauchemar pour la biodiversité.

En prime, elle est toxique, allergène, et ses hampes sèches sont hautement inflammables. À fuir donc, malgré son charme exotique.

2. L’ambroisie : allergène redoutable et fléau des champs

Ambroisie

Importée d’Amérique du Nord, l’Ambrosia artemisiifolia est aujourd’hui redoutée pour son pollen. De juillet à septembre, elle déclenche rhinites, conjonctivites et crises d’asthme. Sa prolifération est telle que son éradication est obligatoire par la loi.

Elle nuit aussi aux cultures agricoles, et son impact sur les sols reste préoccupant. Si vous en repérez une, agissez vite.

3. Le houblon du Japon : une grimpante incontrôlable

Houblon japonais

L’Humulus japonicus a séduit par sa croissance rapide, parfaite pour masquer un mur. Mais depuis 2018, elle est classée invasive. Elle colonise vite, étouffe les autres plantes, et ses poils rugueux peuvent irriter la peau.

Facile à confondre avec notre houblon commun, elle se distingue par ses nombreux lobes et ses tiges poilues. À ne pas confondre donc… ni à conserver au jardin !

4. La crassule de Helms : jolie plante d’eau, mais fléau silencieux

Crassule de Helms

Elle ressemble à une petite succulente aquatique, mais Crassula helmsii est une menace silencieuse pour les bassins. Très difficile à éradiquer, elle étouffe les plantes aquatiques, prive l’eau d’oxygène et déséquilibre les écosystèmes.

Déconseillée dans tout espace aquatique, elle est même interdite d’introduction en France. Si vous la repérez dans un bassin, mieux vaut agir rapidement.

5. Le lysichiton américain : faux arum, vraie menace

Lysichiton américain

Derrière ses airs d’arum jaune, le Lysichiton americanus est une plante vivace invasive redoutable. Résistante, elle vit plus de 80 ans, et ses graines peuvent germer après presque une décennie !

Inscrite depuis 2018 parmi les espèces végétales interdites, elle prend le dessus dans les zones humides et altère les écosystèmes. Interdite à la vente, plantation et commercialisation.

Votre jardin mérite mieux que des plantes interdites

Votre jardin est un lieu de vie… pour vous comme pour la nature. Prendre soin de ce que vous y plantez, c’est aussi protéger la biodiversité, la santé de votre entourage, et votre tranquillité légale. Consultez régulièrement la liste officielle sur Légifrance pour jardiner en toute sérénité.

Le podcast qui rend accessible le développement personnel et chemine avec vous vers le mieux-être.

Je veux plus de bien-être…