
Fête des Animaux : un événement engagé pour le bien-être animal à Lyon
Chaque année, la Fête des Animaux à Lyon célèbre la biodiversité et le bien-être animal. Les mairies du 8ᵉ et du 3ᵉ arrondissement organisent ce dimanche 19 octobre la 5e édition de ce rassemblement sur la place Ambroise Courtois.
Cet événement réunit des associations engagées ainsi que celles et ceux qui sont soucieux du bien-être de leur compagnon à quatre pattes. Depuis 2020, cette fête a évolué pour inclure divers animaux et sensibiliser le public à leur protection en ville.

Chrystel Bertrand est adjointe au maire du 8ᵉ arrondissement de Lyon, chargée de la végétalisation, de la biodiversité, de la protection animale et de la politique zéro déchet. Elle souligne l’importance de cette fête : “Quand on s’occupe de l’animal, on s’occupe également de l’homme. Cette initiative favorise les échanges et le sourire des participants”.
Pensés à hauteur d’enfants, des ateliers adressés à tous les âges rythmeront par ailleurs la journée. Les familles peuvent ainsi participer à des activités ludiques et éducatives.

Comment bien gérer la cohabitation entre chien et chat ?
Chien calme, chat serein : harmonisez leur quotidien grâce à quelques clés simples. La cohabitation entre chien et chat se construit avec patience, respect des besoins et rituels de bien-être adaptés.
Préparer l’arrivée et l’espace de chacun
Accueillir un compagnon à quatre pattes dans un foyer déjà occupé par un chat ou un chien réclame un aménagement réfléchi. Avant toute rencontre, aménagez deux zones distinctes : l’une pour les gamelles, l’autre pour le repos. Le chat apprécie un étage en hauteur, comme un arbre à chat ou une étagère dédiée. Le chien, lui, se sent en sécurité dans un panier ou un tapis douillet posé au sol. Cette séparation initiale limite les « intrusions » et rassure vos animaux.
Introduire progressivement le contact
La première étape réside dans l’échange de repères olfactifs. Frottez un tissu sur le poitrail du chat, puis proposez-le au chien, et inversement. Quelques heures ou jours plus tard, installez portes ou barrières pour laisser circuler les regards sans contact direct.
Lorsque vous franchissez le cap de la première rencontre, gardez vos animaux en laisse et sous votre vigilance, tout en maintenant un environnement calme. Une friandise apaisante peut aider, si besoin, à solliciter la concentration.
Comprendre et respecter le langage corporel
Les postures en disent long. Un chat clignant lentement des yeux exprime la confiance, alors que le chien qui se fige peut manifester de la tension. Observez attentivement les oreilles, la queue et la position du corps. Intervenez si la situation s’envenime : séparez les protagonistes, puis reprenez l’exercice sur un ton plus doux. Un dépistage comportemental chez un vétérinaire spécialisé peut s’avérer utile si les signaux d’alerte persistent.
Instaurer des rituels de bien-être
La cohabitation gagne en stabilité quand chaque animal bénéficie d’un moment de détente quotidien. Un temps de jeu pour le chien, suivi d’une séance de grattouilles pour le chat, plante les jalons de la convivialité. Ces instants partagés renforcent votre complicité avec votre animal et agissent positivement sur leur comportement.
Gérer les imprévus et rester patient
Un matin, votre chat peut se sentir agressé par la fougue du chien, ou l’inverse. C’est normal : chaque boule de poils a son tempérament. Rappelez-vous que la patience est votre meilleur allié. Ne forcez jamais un contact.
Redirigez l’énergie du chien vers un jouet quand il s’emballe et proposez un griffoir au chat pour canaliser son stress. Si les tensions durent au-delà d’une semaine, une consultation en comportement animal peut débloquer la situation.
Allier nutrition et bien-être émotionnel
Une alimentation adaptée joue un rôle-clé dans l’équilibre de vos protégés. Un déficit en acides gras essentiels ou en vitamines peut générer irritabilité et fatigue. Orientez-vous vers des croquettes ou pâtées de qualité, sans additifs artificiels.
Enfin, n’hésitez pas à puiser dans nos ressources pour enrichir votre approche et offrir à votre duo la meilleure cohabitation possible. Pour en savoir plus sur la gestion du stress de vos animaux, visitez notre page consacrée aux conseils pour nos animaux.
En misant sur l’écoute, l’observation et une bonne dose de bienveillance, vous offrez à votre chien et votre chat un quotidien serein. Progressivement, l’une et l’autre trouveront leur rythme et apprendront à partager votre foyer dans une ambiance apaisée et chaleureuse.

Une journée porte ouverte pour sensibiliser au rôle des chiens guides
Chaque année, durant le dernier week-end de septembre, la Fédération française des Associations des Chiens guides d’aveugles (FFAC) organise la Journée des Chiens Guides.
Cette journée est l’occasion de mieux comprendre la déficience visuelle et ses enjeux.
À travers 14 centres d’éducation français, le grand public pourra ainsi découvrir le rôle essentiel du chien guide. Ils pourront également comprendre la chaîne de solidarité qui rend possible toutes ces actions.
Au quotidien, le chien guide a pour mission de briser l’isolement et de faciliter les déplacements.

Ce dimanche 28 septembre, des personnes en situation de handicap, des familles et des curieux ont ainsi rendez-vous au sein de l’Association de Chiens Guides d’Aveugles de Lyon et du Centre-Est. Située à Misérieux dans l’Ain, l’association propose une journée d’immersion dans l’univers de ces compagnons de vie.
Des démonstrations et des ateliers de sensibilisation viendront alors rythmer le programme. Et pour celles et ceux qui sont intéressés pour devenir famille d’accueil, il sera par ailleurs possible de retrouver toutes les informations nécessaires.

Bordeaux : La Tribu d’Olympe prend soin des animaux de compagnie dans le besoin
Alors qu’elle a toujours grandi au milieu des animaux, Céline se retrouve brusquement seule lors de ses études. Elle décide de devenir famille d’accueil et découvre les enjeux autour des NAC, ces Nouveaux Animaux de Compagnie. Que ce soient les souris, les lapins, les hamsters ou encore les reptiles, de nombreux clichés mènent la vie dure à ces animaux. C’est pourquoi Céline imagine l’association La Tribu d’Olympe en Nouvelle Aquitaine.
Avec une équipe de bénévoles et de familles d’accueil, elle recueille des animaux en détresse et leur apporte les soins et l’amour nécessaire.
Elle récupère également des chats et des chiens des environs. Tout en s’assurant de leur bien-être au quotidien, Céline mène toute une mission de sensibilisation pour informer au mieux les familles sur les NAC. Elle tente ainsi de déconstruire toutes les fausses informations autour de ces animaux peu connus.

Grand Lyon : Des gîtes à chauves-souris pour lutter contre les moustiques
Depuis plusieurs mois, Villeurbanne (69) met en avant des solutions naturelles pour lutter contre les moustiques. Après l’installation de nichoirs pour les mésanges dans les parcs, des gîtes à chauves-souris se retrouvent aujourd’hui dans sept écoles. Les chauves-souris et les mésanges sont connues pour être des prédateurs naturels des moustiques.
Par exemple, en une seule nuit, les chauves-souris peuvent capturer plusieurs centaines d’insectes pour se nourrir. Ce projet fait donc suite au budget participatif de 2021, porté par les habitants de la ville.
Ces nichoirs et ces gîtes représentent également une solution efficace pour offrir un refuge à ces espèces protégées.
En béton de bois et résistants aux intempéries, les gîtes se trouvent à plus de trois mètres de hauteur. En s’appuyant sur les conseils de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), ces refuges sont à l’abri d’éventuels prédateurs ou du dérangement humain.
Chaque école accueillera alors entre 3 à 6 gîtes et pourra développer tout un travail de sensibilisation en faveur de la préservation de la nature en ville.

Livre : Bernard-Pierre Molin dresse un portrait nuancé du chat
Bernard-Pierre Molin travaille aujourd’hui principalement à la production de films muséaux. Passionné par la vulgarisation, il apprécie tout particulièrement raconter l’Histoire en s’appuyant sur des livres de pop-culture ou encore sur des albums d’Astérix.
Alors pourquoi écrire un livre sur le chat ? Bernard-Pierre l’explique par cette volonté de brosser un portrait mordant et instructif sur le chat, cet animal empreint de fourberie qui pourtant nous attire indéniablement.
Dans son livre “Saloperie de Chat“, publié aux éditions E/P/A, l’auteur revient alors sur cette détestation énamourée que lui-même porte aux chats. Avec humour et pédagogie, il met à l’honneur toutes les qualités et les défauts des chats et tente de nous faire comprendre notre attirance pour ces compagnons à quatre pattes.
Pour Bernard-Pierre, c’est par le rire que l’apprentissage est le plus accessible. Avec “Saloperie de chat”, il souhaite donc allier “faire savoir et savoir rire”, tout en rappelant que le chat ne nous appartient pas puisque c’est lui qui nous possède.

A Strasbourg, cette association est une maison de retraite pour chevaux
C’est un havre de paix dans le quartier de la cité de l’Ill à Strasbourg…
C’est dans un petit coin de verdure qu’est installé l’association des Amis du cheval. Depuis 1992, elle accueille les chevaux en fin de vie, maltraités ou destinés à l’abattoir. Une « vraie maison de retraite » d’après son président et fondateur René Schuler.
Aidés par des bénévoles, il s’occupe de ces chevaux et autres ânes et chèvres. L’objectif étant de leur offrir une fin de vie heureuse et dans de bonnes conditions. Actuellement, l’association héberge 11 équidés.

Transformer ce refus de croquettes en moment d’écoute peut renforcer la confiance entre vous et votre chat
Le refus de croquettes d’un chat n’est jamais anodin. En l’écoutant vraiment, vous transformez ce moment déroutant en un pas de plus vers une relation de confiance.
Son odorat d’abord : pourquoi un simple changement peut tout faire basculer
Du jour au lendemain, Minou regarde sa gamelle avec mépris. Pourtant, ce n’est pas un caprice. Très souvent, un changement de parfum ou de texture dans les croquettes suffit à éveiller la méfiance d’un chat.
Par exemple, un sac resté trop longtemps ouvert peut altérer l’odeur. Une modification discrète de recette par le fabricant passe inaperçue pour nous, mais pas pour lui. De même, un stockage trop proche d’aliments odorants ou un emballage mal fermé transforme le festin en piège olfactif.
C’est pourquoi il est crucial de vérifier la fraîcheur du produit, et de stocker les croquettes dans un récipient hermétique, loin des sources de chaleur ou d’humidité.
Le stress, cet ennemi invisible de l’appétit félin
Contrairement à ce que l’on croit, le chat est un animal très sensible à son environnement. Un déménagement, un invité qui reste trop longtemps, ou même un meuble déplacé peuvent perturber son équilibre émotionnel.
Ainsi, une grève de la gamelle peut signaler un besoin de sécurité. Installer un coin repas calme, éloigné des passages et du bruit, peut suffire à le rassurer. En parallèle, garder une routine stable et éviter les changements brusques l’aide à retrouver ses repères.
Une douleur ou un trouble de santé derrière la perte d’appétit ?
Lorsque la perte d’appétit s’installe, il faut aussi envisager une cause physique. Les douleurs dentaires, fréquentes chez les chats âgés, rendent les croquettes désagréables, voire douloureuses à mâcher.
Mais ce n’est pas tout. Une perte de poids, une fatigue inhabituelle ou des vomissements peuvent signaler un début de maladie rénale, hépatique ou digestive. D’où l’importance de ne pas attendre : au-delà de 48 heures sans manger, la consultation vétérinaire devient urgente.
Observer, adapter, consulter : les bons réflexes à adopter
Avant de paniquer, observez votre chat. Mange-t-il de la pâtée mais pas des croquettes ? A-t-il changé ses habitudes ? En fonction de ces signes, vous pouvez adapter la texture de sa nourriture, proposer des repas tièdes ou plus humides, et surtout, ne jamais forcer.
En attendant le rendez-vous vétérinaire, notez les symptômes, conservez l’emballage des croquettes et évitez les changements alimentaires trop brusques. Cette approche vous permet d’anticiper, de rassurer, et surtout de rester à l’écoute.
En définitive, un chat qui boude sa gamelle vous parle. Pas avec des mots, mais avec des gestes, des silences, des regards. Encore faut-il savoir écouter.

Bretagne : François se bat contre la maltraitance des perroquets
Depuis son adolescence, François Lecointre est passionné par les perroquets. Si bien qu’aujourd’hui, il possède une grande volière dans son jardin avec 13 perroquets qui ont été abandonnés ou maltraités.
“Je récupère des oiseaux qui ont été maltraités chez des particuliers ou issus de sauvetages en animalerie. Les animaleries n’ont pas les conditions adéquates pour les accueillir et ne prodiguent pas souvent de bons conseils lorsqu’ils les vendent à des particuliers”, affirme le jeune homme.
Le sort des perroquets en animalerie
En effet, selon François, les animaleries coupent les rémiges des oiseaux, ces plumes leur permettant de voler. “Grâce à cette technique, les vendeurs peuvent les sortir dans le magasin sans qu’ils ne s’envolent. En plus de les rendre plus vulnérables à des chutes, cela leur laisse des séquelles psychologiques irrémédiables.”
Comment rendre un perroquet heureux en captivité ? “Il faut investir dans une infrastructure adéquate, où l’oiseau peut déployer ses ailes et voler. Et surtout, il lui faut un congénère pour qu’il ne soit jamais seul. Un perroquet a besoin de communiquer, c’est un animal très sociable”.
François souhaite créer un refuge spécialement dédié aux perroquets.

Protégez votre chien sans stress : les bons réflexes à connaître pour un intérieur propre et sans danger
Nettoyer sa maison sans mettre en danger son chien, c’est possible. Il suffit d’adopter quelques réflexes simples pour un intérieur propre, sûr et sans panique.
Quels produits ménagers sont dangereux pour les chiens ?
Derrière nos placards brillants se cachent parfois des ennemis insoupçonnés pour les chiens. Eau de javel, ammoniaque, lessives en capsules, désinfectants parfumés : tous peuvent s’avérer toxiques pour nos compagnons. Ce ne sont pas toujours les odeurs qui les attirent, mais plutôt les textures visqueuses ou le goût sucré de certains produits.
Par exemple, une capsule de lessive peut ressembler à un jouet. De même, un seau mousseux peut devenir une « gamelle » d’exploration pour un jeune chien. C’est pourquoi il est essentiel de bien identifier et ranger tous ces produits dès leur usage terminé.
Pourquoi certains chiens sont attirés par les produits d’entretien ?
Un chien curieux, stressé ou jeune explore son environnement avec le nez et la bouche. Odeurs citronnées, bouteilles colorées, liquides brillants : tout peut éveiller sa curiosité. C’est pourquoi, pour éviter cela, il est préférable de privilégier les produits inodores ou peu concentrés, de ranger systématiquement les flacons hors de portée et de fermer soigneusement tous les contenants.
En parallèle, une autre astuce simple consiste à occuper l’animal avec des jouets à mâcher ou des tapis de léchage pendant le ménage. Ainsi, on réduit efficacement le risque d’accident tout en canalisant son énergie.
Nettoyer sans danger : les bons gestes à adopter au quotidien
Laver un sol ou changer les draps pendant que Médor se promène dans la pièce semble banal. Pourtant, certains gestes sont à bannir. Par exemple :
- Laisser le chien marcher sur un sol encore humide
- Oublier une lingette ou une éponge sale
- Laisser les capsules de lessive traîner dans le linge
Pour sécuriser votre routine, gardez en tête trois réflexes : ranger, aérer, rincer. D’abord, nettoyez à l’eau claire après usage de produits puissants. Ensuite, ouvrez les fenêtres, puis assurez-vous que tout soit sec avant de laisser l’animal revenir dans la pièce.
Intoxication canine : les signes d’alerte et comment réagir vite
Malgré toutes les précautions, un accident peut survenir. Un chien intoxiqué peut présenter vomissements, salivation, tremblements, fatigue ou troubles respiratoires. Chaque minute compte, c’est pourquoi il faut agir sans attendre :
- Éloignez le chien de la source du produit
- Rincez abondamment la gueule et les pattes à l’eau claire
- Contactez immédiatement un vétérinaire
En revanche, ne faites jamais vomir votre chien sans avis professionnel : certains produits sont corrosifs et pourraient aggraver les choses. Pour aller plus vite, gardez toujours à portée le numéro du vétérinaire et l’emballage du produit en cas d’urgence.
Finalement, protéger son chien, c’est avant tout anticiper et sécuriser l’environnement. Alors, pourquoi ne pas faire un petit tour dans vos placards dès aujourd’hui ?

Non, les chats noirs ne portent pas malheur : leur robe sombre cache un atout santé inattendu et puissant
Souvent craints et négligés à cause des superstitions, les chats noirs possèdent en réalité un avantage génétique puissant. Non, ils ne portent pas malheur. Au contraire, ils sont peut-être les chats les plus résistants.
Des chats injustement boudés à cause de vieilles croyances
Malgré leur élégance indéniable, les chats noirs traînent encore une réputation injuste, héritée de siècles de mythes. Accusés de porter malheur, associés à la sorcellerie ou à la malchance, les refuges peinent à faire adopter ces félins pourtant adorables.
Pourtant, ils ont eu leurs heures de gloire. Winston Churchill, Bill Clinton ou encore George W. Bush ont tous eu des chats noirs. Le peintre Manet en a même immortalisé un dans son célèbre tableau Olympia. Et malgré cela, le pelage noir continue de susciter la méfiance.
Une génétique unique qui leur offre un super-pouvoir
La robe noire des chats ne résulte pas d’un simple hasard : leur génétique produit un pigment appelé eumélanine. Plus ce pigment est présent, plus leur pelage s’assombrit.
Mais ce n’est pas tout. Cette même mutation influence aussi des gènes liés à l’immunité. Des chercheurs du National Institutes of Health ont démontré que les chats noirs résistent mieux à certaines maladies, notamment au FIV, le virus de l’immunodéficience féline.
En d’autres termes, leur couleur agit comme une protection naturelle contre certaines infections. Ce bonus génétique pourrait même leur offrir une espérance de vie plus longue que celle de leurs congénères.
Pourquoi cette information mérite d’être mieux connue
Quand on découvre que les chats noirs possèdent un tel avantage, notre regard change. Plutôt que de les éviter à cause de vieilles superstitions, on peut enfin célébrer leur robustesse, leur longévité, et leur mystère attachant.
La Journée internationale du chat noir, le 17 août, incite à changer notre regard. C’est le moment idéal pour valoriser ces félins injustement mis à l’écart.
Alors, si vous hésitez à adopter un chat noir, souvenez-vous : sous ce pelage sombre se cache un véritable trésor génétique, et surtout un compagnon aussi fort qu’élégant.

Sophie a créé un site pour simplifier les vacances avec un chien
Vous l’avez peut-être constaté : partir en vacances avec son chien peut s’avérer plus compliqué que prévu. Certains lieux sont en effet interdits aux toutous. Face à ce constat, Sophie Morche a créé la plateforme Emmenetonchien.com.
Ce site permet aux propriétaires de chien d’être informés des lieux et activités ouverts aux chiens. Hébergement, plages, activités touristiques… Des conseils pour le bien-être de nos animaux y sont également disponibles. Sophie accompagne par ailleurs certaines collectivités dans le développement de leur offre à destination des canitouristes.

Une loi pour encadrer et valoriser la médiation animale en France
Le 11 juillet 2025, une proposition de loi visant à encadrer et valoriser la médiation animale a été déposée à l’Assemblée nationale par les députés Sébastien Saint-Pasteur et Brigitte Klinkert. La médiation animale, qui favorise l’inclusion, le bien-être et la réduction du stress, reste encore peu structurée. Le texte prévoit ainsi la création d’un comité national, l’encadrement des formations, la reconnaissance légale des pratiques et la protection des animaux impliqués.
Cette initiative transpartisane répond à une demande croissante des établissements sanitaires, sociaux et éducatifs, confrontés à l’absence d’un cadre légal.
Écoutez l’interview menée avec Sébastien Saint-Pasteur, député de la 7ᵉ circonscription de Gironde.
Top 10 des races de chiens favorites des Français en 2025 : ce que disent les chiffres et nos cœurs
Toujours fidèle à son flair, la France a remis sa truffe dans les chiffres : le palmarès 2025 des chiens les plus plébiscités vient de tomber, et il confirme quelques amours canines indéboulonnables tout en révélant de nouvelles passions.
Au sommet, le Berger australien garde sa médaille de chien-star, talonné de très près par le Golden retriever.
Dix races totalisent, à elles seules, plus de 80 000 naissances LOF* en 2024 ; elles forment le best-of canin qui accompagnera nos promenades en laisse, nos pauses canapé et – avouons-le – nos galeries Instagram pendant toute l’année 2025.
*LOF = Livre des Origines Françaises. créé en 1885, le LOF est le registre où sont répertoriées les origines des chiens français de race.
L’inamovible trio de tête
Pour la septième année consécutive, quelque 15 664 chiots Berger australien ont été inscrits au Livre des origines français ; l’agilité du « berg’aus » et son regard souvent vairon continuent de séduire les familles sportives comme les néo-télétravailleurs en quête d’un compagnon vif, mais collant.
À un battement de queue, le Golden retriever aligne 14 402 naissances : sa patience légendaire, couplée à un talent inné pour rapporter tout objet lancé, maintient son succès auprès des foyers avec enfants.
Le Staffordshire bull terrier, lui, confirme qu’un cœur tendre peut battre sous un physique de body-builder : plus de 9 000 « Staffies » ont vu le jour en 2024, attestant de la popularité de ce colosse affectueux.
La garde montante des polyvalents
Derrière ce trio vedette arrive le Berger belge, toutes variétés confondues, dont 7 765 chiots LOF incarnent l’idéal du chien de travail capable d’assurer autant la protection d’un jardin que la réussite d’un concours d’agility.
Juste après, le Cocker spaniel anglais grimpe à la cinquième place : 6 784 naissances et des oreilles soyeuses qui font oublier sa réputation de « chien pot de colle ».
Sixième, le Labrador retriever (6 483 naissances) rappelle que la gentillesse demeure une valeur sûre ; il profite aussi de la hausse des adoptions de chiens d’assistance, où il excelle.
Entre charme britannique et renaissance des Teckels
Le très civilisé Cavalier King Charles se maintient au septième rang, fort de 6 431 nouveaux pedigrees et d’un format qui plaît aux citadins en quête d’un chien de salon qui adore quand même gambader.
Le Berger allemand, en baisse de popularité depuis son âge d’or mais toujours valeureux, reste huitième avec 6 307 naissances, confirmant son repositionnement comme partenaire sportif plutôt que simple chien de garde.
Neuvième, le Berger américain miniature continue son irrésistible percée : 5 606 naissances et une silhouette compacte qui reprend le look du Berger australien sans exiger autant de kilomètres quotidiens.
Enfin, le Teckel pousse son museau à la dixième place (5 065 naissances) ; son format XXL en caractère mais XS en taille séduit les millennials friands de chiens « prêt-à-poster » sur les réseaux sociaux.
I-CAD versus LOF : quand l’identification raconte une autre histoire
Le classement des identifications I-CAD, qui mélange chiens de race et apparences raciales, couronne également le Berger australien, mais il place le Chihuahua et le Border collie sur le podium, signe que la France des villes ne choisit pas toujours la même mascotte que la France des pedigrees.
Ce décalage s’explique : les petits gabarits, souvent non LOF, sont privilégiés pour la vie en appartement, tandis que les naissances LOF reflètent l’activité des éleveurs et l’attrait persistant pour les chiens de travail ou de chasse.
Tendances 2025 : ce que révèlent les chiffres
Deux signaux faibles méritent l’œil : le boom du Cocker anglais – porté par une image « Dog-friendly chic » alimentée par les séries britanniques – et la progression continue du Berger américain miniature, jugé plus « logement compatible » que son cousin australien.
À l’inverse, l’Épagneul breton et le Beagle glissent hors du top 10 LOF, sans toutefois disparaître du classement I-CAD, preuve que la popularité numérique ne rime pas toujours avec reproduction encadrée.
Choisir la bonne race : quelques repères avant de craquer
Ces statistiques font rêver, mais elles rappellent surtout qu’un chien doit être choisi selon l’activité du foyer, la place disponible et la capacité à gérer son énergie.
Un Berger australien ne pardonnera pas l’ennui ; un Teckel souffrira sur un canapé sans promenades variées. Un Golden, sous son air placide, réclame davantage qu’un simple jardin.
Bref, le top 10 éclaire les envies collectives ; la responsabilité individuelle, elle, commence toujours par un rendez-vous chez un éleveur sérieux… ou dans un refuge, où la race importera moins que la rencontre.
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Sarthe : deux chats pêcheurs nés dans le cadre d’un programme de conservation
Bonne nouvelle ! Deux adorables chatons appartenant à une espèce de félins peu connue – les chats pêcheurs – sont nés le 25 juin 2025 au Zoo de La Flèche, dans la Sarthe. Ces naissances marquent une avancée significative pour la conservation de cette espèce classée Vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).


Ces petits animaux aux têtes familières, tant ils ressemblent à leurs cousins domestiqués, vivent essentiellement en Asie du Sud-Est. Parfaitement à l’aise dans les milieux aquatiques, grâce à un pelage imperméable et des pattes partiellement palmées, ils se nourrissent de poissons et se meuvent dans les mangroves.
Le chat pêcheur est malheureusement menacé d’extinction et classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UIC. Il ne resterait ainsi qu’environ 8 000 individus en Asie du Sud et du Sud-Est.
Depuis quelques années, l’espèce fait donc partie du programme européen de reproduction (EEP). Et, depuis 2002, le Zoo de La Flèche a pour devoir de perpétuer une lignée génétique saine en faisant se reproduire des individus, dans le cadre du programme de conservation ex situ (hors de leur milieu naturel) des espèces protégées.
L’objectif n’est pas pour l’instant de réintégrer ces chatons dans leur milieu naturel, la priorité étant donnée à la préservation de leur habitat.
Nous avons interviewé Cyril Hue, vétérinaire au sein du Zoo de La Flèche.
L’histoire étonnante du chat élu maire d’une ville d’Alaska pendant 15 ans
Au cœur des montagnes majestueuses de l’Alaska, une petite ville a fait le choix peu ordinaire d’élire un chat comme maire. Stubbs, un chat tigré, a occupé ce poste honorifique pendant quinze ans à Talkeetna, une localité particulièrement pittoresque. Cette histoire réjouissante fait sourire et interroge sur la politique, la convivialité et l’impact d’un animal sur une communauté.
Talkeetna : une ville où la politique prend des airs de félin
Talkeetna est une petite ville de moins de 1 000 habitants, nichée entre le mont Denali et la rivière Susitna. Connue pour son charme rustique et ses paysages à couper le souffle, elle a également attiré l’attention pour un fait remarquable : l’élection de Stubbs au poste de maire en 1997. À l’époque, le choix d’un chat n’était pas simplement une blague. Il reflétait un désir de changement dans une ville où les élections étaient souvent monotones.
Stubbs a été élu à un moment où la ville se cherchait. La population était frustrée par les candidats humains, souvent perçus comme peu engageants. Avec son pelage arachide et son allure débonnaire, Stubbs est devenu un symbole de l’authenticité locale. Son élection s’est rapidement transformée en une attraction touristique, et les visiteurs affluaient pour rencontrer le maire à quatre pattes. La communauté a su tirer parti de cette originalité, en créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.
L’impact d’un chat sur la communauté
Bien que Stubbs n’ait pas pris de décisions politiques au sens traditionnel, sa présence a eu un impact positif sur la ville. Il a encouragé l’esprit communautaire, rassemblant les habitants autour d’événements festifs et contribuant à faire de Talkeetna une destination touristique prisée. Des festivals en l’honneur du fameux chat ont vu le jour, attirant des dizaines de milliers de visiteurs. Chaque été, le « Stubbs Day » célèbre son héritage, un moment de joie festive pour tous.
Stubbs, en véritables ambassadeur, a également généré des recettes pour les commerces locaux. Restaurants et boutiques ont vu leur chiffre d’affaires grimper grâce aux touristes désireux de prendre un selfie avec le chat maire. La ville a su transformer une blague en une dynamique économique qui bénéficie à tous.
Stubbs, un symbole d’espoir et de légèreté
Le rôle de Stubbs n’a pas été seulement celui d’un maire iconique, mais également celui d’un symbole d’espoir et de légèreté. À une époque où les nouvelles sont souvent marquées par des débats houleux et des tensions, l’histoire de ce chat a apporté une bouffée d’air frais. Sa popularité prouve que parfois, un peu de folie peut ramener un sourire sur le visage des gens.
Son décès en 2017 a laissé un vide immense dans le cœur des habitants de Talkeetna, mais son héritage perdure. Stubbs a appris à toute une communauté l’importance de la joie et du rire dans un monde qui peut parfois sembler austère. Sa mémoire est un puissant rappel que la légèreté peut coexister avec le sérieux et que chaque membre d’une communauté, même un chat, peut avoir un impact significatif.
Alors, le chat peut-il mieux gouverner ?
Cet épisode soulève une question intrigante : et si les animaux pouvaient véritablement être à la tête de nos institutions ? Sans doute, Stubbs n’a jamais gouverné dans le sens traditionnel du terme, mais son exemple encourage une réflexion sur ce que nous attendons de nos dirigeants. Peut-être devrions-nous tous adopter une approche plus détendue, un peu d’humour et d’empathie dans nos interactions politiques et sociales.
Que l’on soit pour ou contre l’idée d’un chat politicien, l’aventure de Stubbs nous rappelle qu’après tout, peu importe la stature ou les qualifications, ce qui compte vraiment, c’est la capacité à rassembler et à inspirer. Et qui sait ? Peut-être que, quelque part, un autre félin attend déjà son tour sur l’estrade électorale.
Source : Mayor Stubbs, Talkeetna News.

Bourgogne : Bande de Chiens, un sanctuaire pas comme les autres
Au cœur du sud de la Bourgogne, un refuge pas comme les autres ouvre chaque jour ses portes à des chiens âgés, malades ou traumatisés. Bande de Chiens, fondé par Jeanne, est un sanctuaire qui offre une seconde chance à ces animaux fragilisés, souvent exclus des refuges classiques. L’objectif est simple : leur offrir un lieu de vie paisible, rempli de respect et d’attention, où ils peuvent enfin se sentir en sécurité et évoluer à leur rythme.
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Un projet entre refuge et engagement
Au-delà de l’accueil des chiens, Bande de Chiens est aussi une marque engagée. Jeanne a en effet créé des collections de vêtements et d’accessoires dont les ventes financent en partie le fonctionnement du sanctuaire. Ce projet vise également à diffuser un message fort : la bienveillance envers les chiens cabossés, mais aussi toutes les vies marquées. « Nous souhaitons montrer que chaque vie a de la valeur, même quand elle semble abîmée ou difficile à gérer », précise Jeanne.
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Pour en savoir plus, faire un don ou soutenir le refuge, rendez-vous sur bandedechiens.fr

SPA : un film pour remercier celles et ceux qui n’abandonnent pas leurs animaux
Chaque année, les abandons augmentent avec l’arrivée des vacances d’été. Entre le 1ᵉʳ juillet et le 31 août 2024, près de 8 000 animaux ont été accueillis dans les refuges de la Société protectrice des animaux (SPA). L’association a donc choisi de prendre la parole avec un film sensible et tourné vers l’espoir.
« Face à cette réalité, la SPA fait le choix de mettre à l’honneur les maîtres responsables, ceux qui tiennent bon malgré les contraintes, les imprévus ou les difficultés. En remerciant au lieu de dénoncer, elle espère provoquer un sursaut de conscience. Cette campagne redonne toute sa place à la fidélité, à l’engagement et à cette relation unique entre un humain et son animal », explique Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA.
À travers un texte porté par la voix de l’acteur Gilles Lellouche, la SPA rend hommage aux propriétaires qui n’abandonnent pas leurs animaux. Le texte est pensé comme une lettre écrite par les animaux, rappelant que leur vie est belle grâce à eux.
Véritable hymne à l’amour et à la fidélité, ce film intitulé « Tu n’abandonnes jamais » rappelle avec poésie qu’avoir un animal implique une responsabilité, un engagement pour la vie.
Harnais ou collier : trouvez l’attache idéale pour un chien épanoui
Faut-il promener son chien avec un collier ou un harnais ? Cette question revient sans cesse chez les propriétaires, qu’ils soient novices ou aguerris. Pourtant, la réponse n’est pas universelle : elle dépend du gabarit, du comportement, de la santé et même de l’activité pratiquée.
Voici 7 conseils pratiques pour vous guider, éviter les erreurs fréquentes, et surtout garantir confort et sécurité à votre compagnon.
7 critères essentiels pour choisir entre collier et harnais
Tous les chiens ne se ressemblent pas, et c’est tant mieux. Pour savoir ce qui convient le mieux à votre chien, il faut observer, tester, et parfois adapter. Voici les points clés à considérer.
1. Prenez en compte la morphologie de votre chien
Certaines races sont plus fragiles au niveau du cou : c’est le cas des bouledogues français, carlin, pékinois, ou encore des lévriers au cou long et fin. Les chiots, en pleine croissance, sont aussi à ménager.
Dans ces cas, privilégiez un harnais : il répartit la pression sur le poitrail sans comprimer la trachée. À l’inverse, un collier bien ajusté peut convenir aux races robustes comme les labradors ou bergers allemands.
2. Observez le comportement de votre chien en laisse
Un chien qui tire fort, qui s’excite ou fait des écarts fréquents, risque de se faire mal avec un collier. Les tensions peuvent créer des lésions, voire des blessures cervicales.
Dans ce cas, un harnais anti-traction est préférable. Pour les chiens calmes et bien éduqués, un collier classique peut suffire.
3. Évaluez l’état de santé de votre compagnon
Souffle court, arthrose, douleurs au niveau du cou ou problèmes de peau ? Le harnais est souvent la solution la plus douce et respectueuse. Choisissez un modèle ergonomique et hypoallergénique si votre chien a la peau sensible.
4. Adaptez votre choix à l’activité pratiquée
Promenade tranquille ? Harnais ergonomique ou collier plat. Canicross ou randonnée ? Harnais de traction renforcé. Éducation canine ? Certains éducateurs utilisent des colliers semi-étrangleurs, mais avec prudence et encadrement.
Pour le transport en voiture, pensez aux harnais homologués à attacher à la ceinture de sécurité.
5. Vérifiez l’ajustement du matériel
Un collier doit permettre de passer deux doigts entre le cou et le cuir ou tissu. Un harnais doit être bien ajusté, ne pas frotter sous les aisselles, ni bloquer les épaules. L’équipement doit suivre les mouvements naturels du chien.
6. Collier ou harnais selon les objectifs éducatifs
Pour apprendre la marche en laisse, le collier plat est un bon outil, à condition de bien l’utiliser. Pour un chien sensible, réactif, ou en phase de réassurance, le harnais est souvent préférable.
Certains modèles ont un point d’attache frontal, utile pour rediriger le chien en douceur.
7. Testez, observez, ajustez
Chaque chien a ses préférences. Testez les deux options pour voir ce qui lui convient le mieux. En balade, observez : respiration, posture, confort. L’équipement idéal est celui que le chien oublie en le portant.
Une combinaison possible pour concilier sécurité et liberté
Dans bien des cas, la solution la plus équilibrée consiste à combiner les deux : un collier léger pour l’identification (médaille, plaque), et un harnais confortable pour la promenade. Cela préserve le confort, tout en garantissant sécurité et traçabilité.
Évitez à tout prix :
- Les colliers étrangleurs sans supervision.
- Les harnais inadaptés à la morphologie.
- Laisser un harnais toute la journée.
- Ne pas ajuster régulièrement le matériel.
Un dernier conseil ? Demandez à votre vétérinaire ou à un éducateur canin si vous hésitez. Car bien choisir l’équipement de son chien, c’est aussi renforcer sa relation avec lui, dans le respect de ses besoins et de son bien-être.
Chat-thérapie : les bienfaits cardiovasculaires prouvés par la science
On sourit parfois à l’idée qu’un simple ronron puisse protéger nos artères. Pourtant, la dernière méta-analyse publiée en janvier 2024 dans Interciencia passe du mythe à l’évidence : sur 3,9 millions de personnes suivies près de dix ans, la possession d’un chat est associée à une baisse de 27 % de la mortalité d’origine cardiovasculaire lorsqu’on considère les études les plus longues.
Quand les chiffres parlent
Cette synthèse conforte un signal déjà aperçu dans l’étude historique de la cohorte NHANES II : sur vingt ans, les anciens ou actuels propriétaires de chats présentaient un risque d’infarctus mortel réduit de 37%.
Plus récemment, un article de Current Hypertension Reports rappelait que le fait d’avoir un animal, surtout un félin, s’accompagne souvent d’une tension artérielle mieux contrôlée et d’un pronostic amélioré après AVC ou infarctuspmc.ncbi.nlm.nih.gov.
Comment le chat allège la charge du cœur ?
Les mécanismes se précisent : quelques minutes de caresses suffisent à abaisser la fréquence cardiaque et le cortisol, l’hormone du stress, tout en stimulant l’ocytocine, la même molécule que lors d’un câlin humain. Un article de Healthline (avril 2025) rappelle aussi la diminution du « mauvais » cholestérol et de l’hypertension observée chez les maîtres de chats.
Un bénéfice particulièrement marqué chez les 40-64 ans
La méta-analyse 2024 n’est pas la seule à nuancer le discours. Des travaux publiés en 2023 dans Frontiers in Veterinary Science montrent que l’effet protecteur est maximal chez les adultes de 40 à 64 ans : pour cette tranche d’âge, vivre uniquement avec un chat réduit de 60 % le risque déclaré de maladie cardiovasculaire, alors que l’avantage disparaît parfois chez les plus de 65 ans si l’animal est absent. Autrement dit, adopter un chat peut devenir un véritable acte de prévention à l’approche de la cinquantaine.
Convaincre les sceptiques : oui, mais pas sans engagement
Ces données ne signifient pas qu’un chat remplace un traitement ou qu’il faille adopter un félin sur ordonnance. Les auteurs de la méta-analyse insistent : l’effet disparaît lorsque la prise en charge médicale ou le mode de vie restent inchangés. En clair, le chat agit comme un catalyseur : il favorise la détente, la cohérence cardiaque et, parfois, une activité physique douce (rangement, jeu, soins), mais ne dispense ni d’une alimentation équilibrée ni d’un suivi médical.
Mode d’emploi pratique de la chat-thérapie
- Rituel antistress : cinq minutes de ronron avant le coucher abaissent la pression artérielle nocturne, selon l’étude américaine NHANES II.
- Jeu actif : une session de chasse au plumeau de dix minutes équivaut à une marche courte en termes de dépense énergétique.
- Environnement serein : pour renforcer l’effet apaisant, favorisez les phéromones naturelles et offrez des cachettes en hauteur. Notre dossier « <a href=”https://dev.airzen.fr/animal-de-compagnie-mon-chat-est-il-heureux-avec-moi/”>Mon chat est-il heureux avec moi ?</a> » détaille les points clés.
Et les maîtres dans tout ça ?
Certains craignent qu’un animal ajoute du stress logistique. Là encore, les données rassurent : la routine imposée par un compagnon à quatre pattes structure la journée et réduit l’isolement social, en particulier chez les seniors. L’exemple des résidences de Villeurbanne, qui accueillent désormais chats et petits chiens, illustre ces bénéfices collectifs : mobilité accrue, meilleure humeur et sentiment d’utilité.
Un pas de plus vers la prévention intégrative
Il reste des zones d’ombre : l’effet diffère selon le sexe du propriétaire, le contexte socio-économique et même la race du félin. Mais l’American Heart Association, prudente en 2013, reconnaît désormais l’intérêt potentiel de l’animal-compagnon dans une stratégie cardiovasculaire globale. Pour les cardiologues comme pour les néophytes, la « chat-thérapie » n’est donc plus une plaisanterie : c’est un outil complémentaire, à la fois accessible et attachant.
Adopter un chat ne garantit évidemment pas l’absence d’accident cardiaque, mais les preuves s’accumulent : en réduisant notre stress chronique, en nous incitant à bouger et en restaurant un lien affectif quotidien, le félin de salon devient un allié concret de la prévention cardiovasculaire. De quoi convaincre les sceptiques… et rassurer les maîtres qui, sans le savoir, prennent déjà soin de leur cœur à chaque ronron.
Ce chiot trop mignon face à des vaches a attendri 5,8 millions d’internautes en quelques heures
Explorer le monde lorsqu’on est un chiot, c’est découvrir mille choses nouvelles chaque jour. Mais parfois, la surprise est tellement grande qu’elle vous laisse… sans voix.
Une première rencontre pas comme les autres
Bambi, adorable chiot Golden Retriever, a vécu un moment inoubliable lors de sa première sortie à la ferme. En découvrant un troupeau de vaches, la petite chienne reste tétanisée. Qu’est-ce que c’est que ces énormes créatures poilues ? On la voit sur la vidéo virale TikTok, visionnée plus de 5,8 millions de fois, collée aux jambes de son humaine, les yeux ronds d’incrédulité.
Les vaches, qui la fixent calmement, ressemblent sans doute à des chiens géants pour cette boule de poils encore naïve. Heureusement, ses deux humains sont là pour la rassurer, tout en essayant tant bien que mal de retenir leurs fous rires. Et on les comprend : la scène est irrésistible.
Une famille canine devenue star des réseaux
Bambi n’est pas une chienne anonyme. Avec sa sœur Puddin et son frère Dozer, elle fait partie d’une véritable tribu star sur TikTok. Suivie par près de 6 millions d’abonnés, la famille canine partage chaque jour des instants drôles, tendres, et parfois émouvants.
L’arrivée de Bambi dans la fratrie a immédiatement conquis le cœur des fans. Moins téméraire que ses aînés, elle apprend à son rythme, toujours soutenue par ses humains et protégée par ses grands frères et sœurs. Ensemble, ils forment un quatuor complice, débordant d’affection et de surprises.
Ce moment face aux vaches marque un nouveau chapitre dans les découvertes de Bambi. Et nul doute que ce ne sera ni la première, ni la dernière aventure qui fera fondre les réseaux…
Et vous, votre chien a-t-il déjà eu une rencontre animale mémorable ? Racontez-nous !
Les chats en raffolent : ces gâteaux maison pourraient remplacer ses friandises préférées
Qu’il s’agisse de marquer un événement spécial ou simplement d’exprimer votre affection, cuisiner pour son chat est un plaisir aussi simple qu’efficace.
Voici 3 recettes maison équilibrées, rapides à préparer et pensées pour respecter le système digestif sensible des félins…
Gâteau au thon : une recette incontournable pour les chats amateurs de poisson
Certains chats ne résistent pas à l’odeur du thon. Cette recette est idéale pour leur faire plaisir sans complication, tout en veillant à leur bien-être digestif.
Ingrédients :
- 1 boîte de thon au naturel (100 g, sans huile)
- 1 œuf
- 3 cuillères à soupe de fromage blanc sans lactose
Préparation :
Égouttez le thon et émiettez-le finement dans un bol. Ajoutez l’œuf, puis le fromage blanc. Mélangez énergiquement pour obtenir une texture homogène. Versez dans des moules à muffins. Faites cuire à 180 °C pendant 15 minutes, puis laissez bien refroidir. Vous pouvez ajouter une friandise en guise de décoration avant de servir.
Gâteau au bœuf : pour les félins amateurs de viande rouge
Plus rustique mais tout aussi savoureux, ce gâteau convient aux chats qui préfèrent les arômes puissants de la viande rouge, avec une touche de fraîcheur.
Ingrédients :
- 100 g de foie de bœuf
- 100 g de bœuf haché
- 1 jaune d’œuf
- 3 cuillères à soupe d’eau
- 2 à 3 feuilles de basilic frais (facultatif)
Préparation :
Découpez le foie en petits morceaux très fins, puis mélangez avec le bœuf haché. Incorporez le jaune d’œuf, l’eau, puis le basilic ciselé. Une fois la pâte homogène, répartissez-la dans des moules et faites cuire à 160 °C pendant 35 à 40 minutes. Laissez refroidir avant de proposer à votre chat.
Gâteau pour les chats qui mangent peu
Concentrée en protéines et très parfumée, cette recette peut relancer l’appétit d’un chat un peu difficile, tout en respectant son équilibre alimentaire.
Ingrédients :
- 1 boîte de thon au naturel (100 g)
- 1 œuf
- 50 g de fromage râpé (cheddar, parmesan, brebis ou chèvre)
- 20 g de farine de riz
- 1 pincée de persil frais (facultatif)
Préparation :
Dans un bol, émiettez le thon, puis ajoutez l’œuf battu. Incorporez le fromage râpé, puis la farine de riz. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte souple. Ajoutez éventuellement le persil. Répartissez dans des moules et enfournez à 180 °C pendant 15 minutes. Laissez refroidir avant dégustation.
Offrir plus qu’une friandise : un vrai moment de complicité
Préparer une pâtisserie maison pour son chat, c’est bien plus qu’un simple acte de gourmandise. C’est une manière de prendre soin de lui, de maîtriser les ingrédients qu’il consomme, et de créer un moment privilégié autour d’un repas. En adaptant ces recettes à ses goûts et à ses besoins, vous transformez une simple collation en véritable geste d’amour… à savourer en ronronnant.
source recette : lemagduchat Ouest-France
Une seule nuit pour faire craquer un cœur humain : la revanche folle d’un chien de refuge
Une simple “soirée pyjama” a suffi à changer deux vies. Celle d’une chienne abandonnée, et celle de la jeune femme qui l’a accueillie pour une nuit.
Une nuit hors du refuge qui change tout : comment Ruby a trouvé l’amour en une soirée
Quand Ruby a été retrouvée en mars 2025 dans les rues de Burlington, en Caroline du Nord, elle n’était qu’une chienne parmi tant d’autres. Apeurée, stressée, déroutée par le bruit et la promiscuité du refuge, elle avait du mal à se détendre. Pour apaiser son anxiété, une solution douce et bienveillante a été envisagée : une soirée hors du refuge.
Haleigh, une jeune femme engagée, a accepté de l’accueillir pour une nuit. Une nuit seulement. Mais dès que Ruby a posé la patte dans sa maison, le courant est passé. La chienne s’est doucement détendue, a réclamé des caresses, s’est lovée contre Haleigh comme si elle avait toujours vécu là. Et Haleigh a compris. Elle ne pourrait plus la laisser repartir.
Du refuge au foyer : le moment bouleversant où Ruby comprend qu’elle est adoptée
Le lendemain matin, il a pourtant fallu retourner au refuge. Pour signer les papiers, poser la micropuce, faire un dernier examen vétérinaire. Ruby ne le savait pas, elle. Installée à l’arrière de la voiture, ses yeux trahissaient une immense tristesse. Elle suppliait du regard sa nouvelle humaine : “Ne me ramène pas”.
Mais Haleigh avait déjà pris sa décision. Et c’est dans cette même voiture, quelques minutes plus tard, que Ruby a enfin compris. Elle rentrait à la maison. Sa maison à elle.
La vidéo de ce moment bouleversant a ému plus de 2,3 millions de personnes sur TikTok. Des milliers de commentaires saluent ce geste d’amour, et beaucoup racontent avoir vécu un coup de foudre semblable. Un simple regard, une nuit partagée, et l’évidence d’une rencontre qui devait arriver.
Et vous, avez-vous déjà ressenti ce lien humain-animal de manière instantanée ?

“SOS Chat” et “SOS Chien” : adopter les bons réflexes pour son animal
Si vous êtes l’heureux ou l’heureuse propriétaire d’un chat ou d’un chien, vous n’échappez pas aux sempiternels questionnements voire aux angoisses générées par la santé de votre animal. Qu’il s’agisse d’un petit bobo du quotidien, ou d’une plus grosses douleurs non identifiées, il est toujours préférable de consulter un vétérinaire pour être certain que tout va bien.
Pour déceler ce qui est véritablement grave ou non, le Dr Pierre Fabing, vétérinaire au sein du service d’urgence de VetoAdom, a sorti deux guides : “SOS chien” et “SOS Chat”. Piqûre d’insectes, plaie ouverte, étouffement, bave abondante… 60 situations d’urgence sont ici recensées pour adopter les bons gestes en cas d’urgence.

L’objectif est ainsi d’apprendre à déceler les signes qui doivent alerter et pousser à consulter son vétérinaire, mais aussi des techniques pour les gestes d’urgence (massage cardiaque) ou encore les conduites à adopter pour soulager son animal en attendant l’arrivée du professionnel. Car Pierre Fabing le confirme : savoir reconnaître une urgence et réagir au plus vite peut sauver la vie de votre animal.
Un numéro d’urgence vétérinaire gratuit est ouvert 24/24 : 3115.
Canicule : protéger chiens et chats de la chaleur. Vraies astuces et fausses bonnes idées…
Quand le thermomètre grimpe, nos compagnons à quatre pattes ne disposent pas – ou si peu – de « climatisation » naturelle : les chiens transpirent seulement par les coussinets et halètent ; les chats, eux, se rafraîchissent en léchant leur pelage, un mécanisme vite débordé au-delà de 30 °C. Les coups de chaleur représentent alors une urgence vétérinaire : la mortalité atteint près d’un animal sur deux sans refroidissement immédiat. Heureusement, quelques gestes simples suffisent à protéger nos amis à quatre pattes de la chaleur.
Les vraies bonnes astuces, validées par les vétérinaires
Brosser plutôt que tondre
Le sous-poil agit comme une couche isolante : le retirer crée un micro-courant d’air entre la peau et les longueurs, alors qu’une tonte rase expose l’animal au rayonnement direct du soleil. Un coup de brosse quotidien, particulièrement chez les races nordiques ou les chats persans, accélère aussi l’évaporation naturelle de la sueur.
Multiplier les points d’eau – et les rendre attractifs
Prévoyez au moins deux gamelles à l’intérieur et une à l’extérieur ; renouvelez-les plusieurs fois par jour, quitte à y ajouter quelques glaçons qui fondront en douceur. Les fontaines à eau, dont le ruissellement permanent incite à boire, se révèlent précieuses pour les chiens ou les chats peu portés sur la gamelle traditionnelle.
Favoriser les zones de courant d’air… avec prudence
Tôt le matin et tard le soir, ouvrez les fenêtres situées de part et d’autre du logement : l’appel d’air rafraîchit le sol, lieu préféré des animaux. Avec un chat, vérifiez l’absence de risque de chute ; des barreaux ajustables ou un filet de sécurité permettent d’aérer sans angoisse.
Pour les chats : de la pâtée et un peu d’eau en plus
L’alimentation humide contient quatre à cinq fois plus d’eau que les croquettes ; passer à la pâtée en période de canicule augmente l’ingéré hydrique sans effort. Ajoutez une ou deux cuillères à café d’eau tiède dans la ration : les saveurs se libèrent mieux, et le félin boit presque sans s’en rendre compte.
Chiens et chats : l’astuce du gant mouillé
Si la plupart des chiens vont adorer, c’est plus hypothétique pour les chats qui tolèrent moins facilement d’être “touchés”. Cette méthode consiste à utiliser un gant de toilette humide et à frotter le ventre de votre animal doucement (pour peuj qu’il soit sur le dos), ainsi que ses coussinets. Bonheur garanti, sinon comptez sur votre ami poilu pour vous signifier son désaccord.
S’inspirer des conseils déjà partagés sur AirZen
Entre deux séances de brossage, piochez des idées supplémentaires – serviette humide, organisation des pièces, signaux d’alerte – dans l’entretien avec la comportementaliste Amélie Bernard ou encore dans ce retour d’expérience de vétérinaire urgentiste.
Les fausses bonnes idées (qui peuvent faire plus de mal que de bien)
Le tapis “fraîcheur” miracle
Certains modèles utilisent un gel qui absorbe la chaleur corporelle ; d’autres doivent être passés au congélateur. Dans les deux cas, l’effet dure moins d’une heure et la surface refroidit souvent de manière inégale. Surtout, certains chiens refusent de s’y coucher, ou se relèvent dès que la sensation devient trop fraîche. À réserver aux chiens âgés qui apprécient vraiment ce support, jamais comme unique solution.
Plonger son chien dans l’eau froide
La baignade forcée, notamment en lac de montagne ou rivière, peut provoquer une hydrocution : le choc thermique déclenche un malaise, l’animal panique, inhale de l’eau et risque la noyade. Laissez-le décider du moment où il entre dans l’eau et privilégiez un arrosage progressif – pattes puis poitrail – à l’aide d’un tuyau tempéré.
Raser le pelage « pour qu’il ait moins chaud »
On l’a vu : le sous-poil régule la chaleur. Une tonte très courte augmente les coups de soleil, altère la repousse (le poil peut devenir laineux) et perturbe l’isolation naturelle. À long terme, la peau s’épaissit, ce qui complique encore la thermorégulation.
Ventilateur pointé directement sur le chat
Contrairement aux idées reçues, un courant d’air permanent vers les yeux peut provoquer conjonctivites et rhinites chez les félins. Orientez plutôt l’appareil vers le plafond pour brasser l’air ambiant sans gêner votre colocataire moustachu.
Signes d’alerte et premiers gestes
Respiration haletante quasi continue, muqueuses rouges, température rectale au-delà de 39 °C : placez immédiatement l’animal dans une pièce fraîche, humidifiez son ventre et ses pattes avec un linge mouillé (pas de glace !), puis contactez votre vétérinaire. La SPA rappelle qu’un refroidissement précoce divise par deux le risque de décès. Profitez-en pour enregistrer, dans votre téléphone, l’adresse de la clinique vétérinaire ouverte 24 h/24 la plus proche.
Protéger nos animaux de compagnie de la chaleur n’exige ni gadgets sophistiqués ni dépenses extravagantes : une bonne brosse, quelques gamelles supplémentaires et des courants d’air bien gérés suffisent la plupart du temps. En privilégiant des mesures adaptées à l’espèce et au tempérament de chacun, vous traverserez l’été l’esprit léger, sans oublier que la vigilance reste la meilleure amie de votre compagnon… tout comme vous !
