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Octopus Energy : un modèle de gestion positive et d’énergie verte
Lancelot D'Hauthuille

Octopus Energy : un modèle de gestion positive et d’énergie verte

Octopus Energy France, fournisseur d’électricité verte, mise sur un management positif et inclusif pour accompagner sa croissance rapide et durable.

C’est un acteur dynamique dans le secteur de l’électricité verte, dirigé par Lancelot d’Hauthuille, co-directeur général . Avec près de 400 collaborateurs, l’entreprise se positionne comme un fournisseur d’énergie renouvelable engagé, centrant ses efforts sur l’éolien et le solaire.

Dans un marché dominé par des géants historiques, Octopus se distingue par sa volonté de produire uniquement de l’électricité verte. Nous pensons que faire du vert en brûlant du gaz est un peu plus compliqué, affirme Lancelot, soulignant l’importance d’une véritable transition énergétique.

Un management positif au service de la croissance

La croissance rapide d’Octopus Energy France entraîne des défis en matière de communication et de culture d’entreprise. Lancelot insiste sur l’importance de la formation pour maintenir une culture positive, en intégrant des outils tels que la communication non-violente.

Il explique que montrer sa vulnérabilité en tant que manager est essentiel : il est important de montrer à ses équipes que l’on n’est pas des surhommes. Cette approche favorise l’authenticité et renforce les liens au sein des équipes.

Une vision inclusive pour un avenir durable

Octopus Energy France valorise la diversité des points de vue en formant des managers jeunes et dynamiques, qui apprennent à naviguer dans un environnement en constante évolution. Cette inclusion génère des idées novatrices et renforce la cohésion.

Pour en savoir plus sur leur approche du management et de la transition énergétique, écoutez l’interview complète disponible en ligne. Le dialogue est ouvert et chacun est invité à participer à cette réflexion collective.

Yannick Borde : un leader engagé au service du logement et de la communauté
Yannick BORDE / collection personnelle

Yannick Borde : un leader engagé au service du logement et de la communauté

Yannick BORDE, président de PROCIVIS et maire de Saint-Berthevin, incarne un leadership positif axé sur le logement et l’accompagnement des collectivités locales.

Cet homme de tempérament est reconnu pour son engagement dans des dossiers complexes. Il a su relever des défis tout au long de sa carrière, prônant une approche positive et proactive.

Comme il le déclare, ce n’est pas parce qu’il y a des ondes négatives qu’on ne doit pas essayer de les inverser. Son parcours illustre un modèle de leadership dynamique et inclusif dans le secteur immobilier.

Un acteur clé dans le secteur du logement

PROCIVIS regroupe une cinquantaine d’entités régionales, offrant une large gamme de services liés au logement sur tout le territoire. Ce réseau coopératif se distingue par son approche sociale, visant à répondre aux besoins des populations modestes.

Yannick BORDE partage que la performance économique est engagée dans des missions sociales, soulignant ainsi l’importance de l’inclusion et de la solidarité dans le secteur immobilier.

Une vision ancrée dans la réalité locale

En tant que maire, il allie ses responsabilités politiques et professionnelles pour mieux servir sa commune. Il insiste sur la nécessité d’une coopération étroite entre les aménageurs et les élus locaux pour répondre aux attentes des habitants.

Pour découvrir davantage ses réflexions et son parcours, écoutez l’audio disponible, où Yannick BORDE partage sa vision d’un logement accessible et durable pour tous.

Paris : cette association utilise l’écologie comme levier d’insertion
Crédit : Camille Tribet

Paris : cette association utilise l’écologie urbaine comme levier d’insertion

À la porte d’Auteuil, derrière la brasserie du même nom, se trouve un accès à la ceinture verte. En passant le portail, vous tomberez peut-être sur un chantier de réinsertion, sans savoir que s’en est un.

Ce jour-là, 6 salariés de l’association Espaces s’activent pour ramasser les déchets et entretenir le sentier naturel. C’est ce qu’on appelle l’écologie urbaine.

Cette initiative permet à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver une place dans la société. “Notre but, c’est de faire de l’insertion à travers l’écologie urbaine” explique Jaques Peretti, encadrant technique, pédagogique et social. 

Un projet inclusif et solidaire

Les chantiers de l’association accueillent des individus de tous horizons : réfugiés politiques, des personnes éloignées de l’emploi et des personnes sortant de prison. 

Pascal, un salarié, témoigne : Avant, j’étais au chômage et j’étais aussi à la rue. C’était surtout pour me remettre dans le bain”. L’association Espaces lui permet d’avoir un contrat de 26 heures par semaine.

En formant des personnes en difficulté à des métiers liés aux espaces verts, elle contribue à leur réintégration sociale et professionnelle.

Un avenir prometteur grâce à l’écologie

Les travaux de nettoyage et d’entretien des espaces verts améliorent non seulement l’environnement, mais aussi le quotidien des participants. Cela contribue à une ville plus verte et plus accueillante. “L’écologie, ça devrait être la base de tout, clairement. C’est le lieu où on vit, c’est la vie” poursuit Jaques Peretti.

Pour découvrir davantage cette initiative inspirante, écoutez l’audio disponible qui met en lumière les voix de ceux qui bénéficient de cette réinsertion par l’écologie.

La communication non-verbale au service des professionnels de santé
Anastasiya / Adobe Stock

La communication non-verbale au service des professionnels de santé

Stéphane Krausz se présente comme un passionné de l’image et de tout ce qu’elle peut induire. Il intégrera d’ailleurs en 1995 la FEMIS (également nommée École nationale supérieure des Métiers de l’Image et du Son), l’école de cinéma du ministère de la Culture, en spécialité “Image”.

Il deviendra, entre autres, le directeur de la photographie de la cinéaste oscarisée Agnès Varda. Ses documentaires, souvent sans commentaire, s’appuient alors sur le pouvoir de l’image ainsi que sur les expressions des comédiens.

La communication non-verbale au service des professionnels de santé
Les expériences réalisées lors des conférences – Stéphane Krausz

Parallèlement, Stéphane décide de se former aux sciences cognitives. Il se tourne vers l’hypnose, le mentalisme ou encore la PNL, la Programmation Neurolinguistique. Afin de partager ses apprentissages et ses connaissances, il a écrit en 2016 : “Les secrets des mentalistes” avec le journaliste Pascal Le Guern aux éditions Fayard.

Depuis plusieurs années, Stéphane donne également des conférences auprès de professionnels de santé pour les aider à développer le côté humain durant leurs consultations. À travers la communication non-verbale, il sensibilise les participants à utiliser leur langage corporel pour mieux comprendre les émotions. Les gestes et les expressions peuvent ainsi dissimuler des vérités nécessaires à la compréhension du patient.

Xavier Fontanet : un parcours inspirant au service de l’homme et de l’entreprise
Xavier Fontanet / Thinkerview

Xavier Fontanet : un parcours inspirant au service de l’homme et de l’entreprise

Xavier Fontanet partage son parcours inspirant et exceptionnel, alliant leadership, humanisme et passion pour le service. Cela tout en invitant à redécouvrir la simplicité des choses.

Ancien PDG d’Essilor, il a façonné sa carrière avec une vision centrée sur l’humain et la confiance. Son parcours, marqué par une enfance heureuse et des valeurs solides, l’a conduit à devenir un leader respecté dans le monde des affaires.

« Le pouvoir, c’est le client », affirme-t-il, soulignant l’importance de la relation client dans le monde entrepreneurial. Son expérience au sein d’Essilor et d’autres entreprises lui a permis de comprendre que la vente est avant tout un échange de confiance.

Un parcours marqué par l’humain et la pédagogie

Son éducation influencée par ses grands-parents et un parcours scolaire chez les jésuites, lui a inculqué des valeurs de service et de compétition.  Cette fondation l’a aidé à naviguer dans le monde des affaires avec une approche axée sur l’écoute et le respect des autres.

« Le bonheur consiste à apprécier les choses simples », déclare-t-il, encourageant chacun à valoriser les petites joies du quotidien. Cette philosophie le guide encore aujourd’hui dans sa vie après la retraite. Il continue à partager son expérience à travers l’enseignement.

Une vision optimiste pour l’avenir

Xavier Fontanet incarne une vision positive du leadership, où la diversité des points de vue et l’inclusion sont primordiales. Son engagement vis-à-vis de l’éducation et des jeunes générations témoigne de sa volonté de transmettre des valeurs essentielles.

Pour découvrir plus en profondeur son parcours et sa vision, écoutez son entretien sur AirZen Radio. Il y partage ses réflexions et invite à une réévaluation de nos priorités.

Les 5 compétences ou “soft skills” pour réussir dans le monde du travail en 2025

Les “compétences douces” (soft skills) deviennent l’atout numéro un dans monde du travail en 2025. S’adapter, communiquer, gérer ses émotions ne sont plus des bonus : ce sont des incontournables pour qui veut progresser sereinement.

Dans cet article, AirZen vous guide vers 5 compétences douces concrètes, faciles à pratiquer et directement utilisables au bureau ou en télétravail.

Les transformations rapides du marché obligent à repenser nos priorités. Les emplois évoluent, les outils changent, et les relations humaines restent le cœur de la performance. Voici les compétences à cultiver aujourd’hui pour rester dans la course demain.

1. Savoir s’adapter vite et bien

Face aux changements technologiques et organisationnels, l’aptitude à s’adapter est précieuse. Il ne s’agit pas seulement d’accepter le changement, mais de prendre l’initiative pour apprendre de nouvelles méthodes, tester des outils et ajuster son travail.

Pratique simple : réservez trente minutes par semaine pour explorer un nouvel outil ou une nouvelle méthode. Cette habitude nourrit la confiance et réduit le stress lié aux imprévus.

2. Développer son intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle aide à comprendre ses réactions et celles des autres. Elle améliore la collaboration, diminue les conflits et renforce la prise de décision. En 2025, les managers qui réussissent sont d’abord ceux qui savent écouter et réguler leurs émotions.

Exercice utile : notez chaque jour une émotion dominante et sa cause. Cette micro-pratique aiguise l’observation de soi et facilite les conversations délicates.

3. Communiquer clairement et avec empathie

La communication ne se limite pas à transmettre une information. Elle inclut l’écoute active et la capacité à reformuler. Une phrase courte, précise et bienveillante évite des heures de malentendus.

Astuce : avant d’envoyer un message important, relisez-le à voix haute en imaginant le destinataire. Cela réduit les risques d’interprétation et renforce la clarté.

4. Penser de façon critique et résoudre des problèmes

La capacité à analyser une situation, identifier les causes profondes et proposer des solutions est devenue rare. La pensée critique permet de filtrer l’information, prioriser et agir avec efficacité.

Méthode pratique : utilisez la règle des trois pourquoi pour creuser un problème jusqu’à la racine, puis testez trois petites solutions avant d’engager un changement plus vaste.

La méthode des 3 pourquoi est une technique simple de réflexion qui consiste à poser trois fois de suite la question « pourquoi ? » face à une situation, un problème ou un objectif. L’idée est qu’en allant au-delà de la première réponse, souvent superficielle, on creuse progressivement pour identifier la véritable cause ou motivation profonde. C’est un outil pratique pour clarifier ses choix, résoudre un problème ou mieux comprendre ses besoins, sans se perdre dans une analyse trop complexe.

5. Collaborer dans la diversité et montrer un leadership partagé

Travailler avec des équipes multiculturelles ou réparties géographiquement exige une posture ouverte. Le leadership aujourd’hui se partage : il consiste à mettre en valeur et encourager les talents des autres plutôt qu’à donner des ordres.

Conseil rapide : commencez chaque réunion en demandant à deux personnes leur suggestions. Cela libère la créativité et renforce l’engagement collectif.

Comment pratiquer ces compétences au quotidien

Ces savoir-être se cultivent par petits pas. Intégrez un rituel hebdomadaire : apprentissage court, échange de feedback bienveillant, bilan émotionnel. Combinez cela avec des pratiques de bien-être qui soutiennent la clarté mentale, comme la respiration guidée ou la marche consciente.

Les institutions confirment cette tendance : le rapport du World Economic Forum identifie les compétences humaines comme prioritaires pour l’emploi futur, et l’OCDE souligne l’importance des compétences socio-affectives dans l’apprentissage tout au long de la vie (sources : World Economic Forum, OCDE).

Investir quelques minutes par jour dans ces compétences transforme votre présence au travail. Elles apportent plus de sérénité, renforcent votre employabilité et améliorent la qualité de vos relations.

AirZen vous encourage à tester une compétence par mois. Vous constaterez vite des gains concrets, tant sur la confiance que sur la performance.

En cultivant l’adaptabilité, l’intelligence émotionnelle, la communication empathique, la pensée critique et la collaboration, vous ne suivez pas une mode : vous bâtissez une carrière durable et bienveillante. C’est le meilleur pari pour 2025 et au-delà.

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Une dame souriante travaille dans un restaurant
Brooke Cagle/Unsplash

La quête de sens au travail : avez-vous pensé au bilan de compétences ?

Coelia Kopetzki, coach professionnelle bilingue, constate un changement profond dans l’état d’esprit des personnes qu’elle accompagne. Beaucoup se questionnent sur le sens de leur travail, souvent après avoir vécu des périodes difficiles, telles que le burn-out.

Elle souligne que “le sens devient primordial pour les personnes”. Un constat partagé par de nombreux professionnels. Cette quête de sens est devenue une priorité pour ceux qui se sentent perdus dans leur parcours professionnel.

Comprendre le besoin de réorientation professionnelle

Le bilan de compétences apparaît comme un outil essentiel pour aider à la réorientation. Coelia explique que ce processus permet de découvrir ses singularités et ce qui redonne du sens à sa vie professionnelle.

“L’idée, c’est vraiment de savoir trouver la bonne place”, insiste-t-elle. Cet accompagnement peut transformer une période de doutes en une nouvelle opportunité d’épanouissement.

Une vision positive de la reconversion

Cette dynamique de changement ouvre la voie à une diversité de parcours et d’expériences. Coelia, ayant elle-même vécu une reconversion, incarne cette possibilité de renaissance professionnelle.

Pour prolonger la réflexion, écoutez son témoignage sur AirZen Radio et découvrez comment le bilan de compétences peut être un tremplin vers un avenir professionnel épanouissant.

Une vidéo en « 2 Minutes Max » pour convaincre un futur employeur
2 Minutes Max

Une vidéo de « 2 Minutes Max » pour convaincre un futur employeur

Née à Lyon en 2024, la start-up « 2 Minutes Max » veut ringardiser le CV classique et réinventer le processus de recrutement. Comment ? En misant sur la vidéo.

L’idée de Nicolas Bernard et de sa fille Juliette est simple : remplacer la lettre de motivation par une vidéo de deux minutes chrono. Simple, efficace et gratuit pour les candidats, ce concept séduit déjà les recruteurs et les étudiants. Sur la plateforme, donc, les candidats s’enregistrent. Une fois leur compte créé, ils peuvent enregistrer leur vidéo puis générer un QR code ou un lien URL à partager avec les recruteurs. Côté entreprises, celles-ci peuvent consulter les vidéos gratuitement une première fois. Si elles souhaitent prolonger, un abonnement leur est proposé. Nicolas et Juliette Bernard nous en disent davantage.

Pour aller plus loin > Emploi : gOtaf, la première plateforme de CV audio en France

Voyage en chanson : une expérience artistique au cœur de l’entreprise
Voyage en chanson

Voyage en chanson : une expérience artistique au cœur de l’entreprise

Les salariés témoignent d’abord de leur métier. Puis en chantant, en jouant des instruments, en participant aux séances photo, ils deviennent les acteurs principaux d’une œuvre artistique. Une œuvre qui reflète leur quotidien et leur engagement professionnel.

Jo STIMBRE et 4 acteurs professionnels de la culture (Directrice artistique et interprète, auteur compositeur et chargé de production, arrangeur musical et réalisateur, ingénieur du son, chargé de communication) accompagnent les collaborateurs pour le meilleur résultat tout au long du processus créatif. Ils les guident dans la mise en voix et la préparation vocale lors des séances d’enregistrement. Leur approche bienveillante permet à chacun de se sentir valorisé et soutenu, afin d’atteindre un résultat artistique de qualité.

Cette démarche suscite chez les salariés un fort sentiment de fierté. Jo STIMBRE partage qu’il constate aussi que l’expérience influe sensiblement la cohésion parmi les collaborateurs. Cela peut aussi répondre à des besoins de communication interne ou externe de l’entreprise (présentation lors de journées événementielles, célébration de dates anniversaires, etc.).

La compagnie de Jo STIMBRE a deux lignes directrices principales. Elle produit des spectacles conceptuels imaginés à partir de témoignages et d’enquêtes de terrain sur le thème des métiers ou du patrimoine matériel et immatériel. Elle crée ces chansons en entreprise sur la base de collecte de paroles des salariés.

Les sons diffusés dans un des sujets sont extraits de la chanson « La Flèche du temps ».

Mains qui tapent sur un clavier d'ordinateur et images en surimpression qui évoquent l'IA
© tadamichi via Adobe Stock

Meilleure productivité ? Moins d’emplois ? Concrètement, qu’est-ce que l’IA va changer ?

IA, automatisation, montée en compétences : des mots qui circulent partout. Cet article explique, sans jargon, **ce que l’intelligence artificielle va réellement transformer** dans notre travail et notre quotidien. On voit ensemble les gains de productivité, les risques pour l’emploi et les solutions pratiques pour s’adapter.

Des tâches qui disparaissent, pas forcément des emplois

L’IA remplace surtout des **tâches répétitives**. Saisie, tri de données, réponses standardisées : ce sont elles qui s’automatisent le plus vite. Dans les entreprises, cela libère du temps pour des activités à plus forte valeur humaine, comme la créativité, l’empathie ou la gestion de projets.

Cela ne signifie pas systématiquement moins d’emplois. Selon des institutions comme l’OCDE, l’automatisation modifie la nature des métiers plutôt que de les annuler d’un coup. De nouveaux rôles émergent : supervision d’outils, éthique des algorithmes, formation continue.

Productivité boostée, mais attention à la répartition

L’impact le plus net de l’IA se lit sur la **productivité**. Une machine peut effectuer une tâche en quelques secondes, et un logiciel, traiter des flux d’information massifs. Pour une équipe, cela veut dire produire plus, plus vite, et réduire les erreurs répétitives.

Cependant, les gains ne profitent pas automatiquement à tout le monde. L’enjeu devient social et politique : partager les fruits de cette productivité augmente le bien-être collectif. Des études comme celles de McKinsey montrent que la valeur créée peut financer la formation et de nouvelles opportunités si les entreprises et les États s’engagent.

Quelles compétences vont devenir essentielles ?

Les compétences techniques restent importantes, mais d’autres qualités gagnent en valeur. La capacité à travailler en équipe avec des outils d’IA, la pensée critique face aux résultats générés, et la **créativité** deviennent centrales.

La bonne nouvelle est que beaucoup de ces compétences se cultivent. Des formations courtes, du mentorat et des exercices pratiques suffisent souvent pour prendre de l’avance. Pour trouver un meilleur équilibre et calmer le stress, pensez aussi à des pratiques simples comme la méditation pour la concentration ou des conseils sommeil, qui renforcent vos performances au quotidien.

Trois exemples concrets dans la vie quotidienne

Dans la santé, l’IA aide au dépistage et à la lecture des images médicales. Les médecins gagnent en temps pour le suivi humain. Dans le commerce, les chatbots prennent en charge les demandes basiques, et les vendeurs se concentrent sur le conseil personnalisé. Dans l’administration, l’automatisation des formulaires réduit les délais et améliore l’expérience citoyenne.

Chaque exemple montre un modèle répétitif : l’IA prend en charge le travail mécanique, l’humain garde la relation, le choix et la responsabilité.

Que faire dès maintenant pour mieux tirer parti de l’IA ?

Premièrement, identifier les tâches les plus chronophages dans son travail et tester des outils simples pour les automatiser. Deuxièmement, planifier des formations courtes et pratiques. Troisièmement, défendre des règles claires autour de l’éthique et de la transparence des outils.

Ces mesures sont accessibles aux indépendants comme aux salariés. Elles évitent la sidération et transforment l’arrivée de l’IA en opportunité concrète.

Questions fréquentes

L’IA va-t-elle remplacer mon métier ? C’est peu probable dans son intégralité. L’IA automatise des tâches, pas toujours des métiers. Les postes qui exigent de l’empathie, de la créativité et du jugement humain restent sûrs.

Faut-il apprendre à coder pour rester employable ? Non. Comprendre les outils et savoir collaborer avec eux suffit souvent. Des compétences en gestion de projet, en communication et en analyse restent essentielles.

Méditation et concentration peuvent aussi aider à rester performant. Pour garder un rythme de vie sain, consultez nos conseils sur l’équilibre travail-vie et sur le sommeil réparateur.

Pour approfondir les données internationales et les prévisions, reportez-vous aux analyses de l’OCDE et de McKinsey, qui examinent les effets de l’automatisation sur l’emploi et la productivité.

Le monde du travail change, mais il change avec nous. L’IA est un outil puissant quand il sert nos capacités humaines, pas quand il les remplace. En choisissant la formation, la coopération et le dialogue, nous pouvons transformer ce défi en une opportunité collective et bienfaisante pour tous.

Prévenir les risques psychosociaux au sein des entreprises
Rousset Avocats

Lyon : prévenir les risques psychosociaux au sein des entreprises

Depuis 2023, Camille Rousset développe son activité d’avocate et de médiatrice afin de répondre à la souffrance grandissante en entreprise. Afin de prévenir les risques psychosociaux, elle accompagne les dirigeants à manager avec bienveillance tout en respectant l’écologie des salariés et de l’environnement.

Cette démarche d’accompagnement permet aux entreprises de prendre conscience des difficultés ou des dysfonctionnements sur le plan managérial.

Grâce à son expertise diversifiée en droit du travail et de la Sécurité sociale, Camille propose de trouver un équilibre entre performance et bien-être au travail. Elle met ainsi en avant l’humain et le collectif pour trouver des terrains d’entente et ainsi régler les conflits dans le respect de chacun. En posant des responsabilités partagées, en reconnaissant le préjudice du salarié ou encore en mettant en place une indemnité, il est en effet possible de développer des solutions de résolution, voire de transformation pour l’entreprise.

Le camping collaboratif, une façon de vivre ses vacances autrement
Seventyfour / Adobe Stock

Travail : comment vraiment déconnecter pendant ses vacances ?

Déconnecter du travail le temps des vacances, c’est facile sur le papier. Mais en réalité, dans la vraie vie, cela reste très compliqué. Pourtant, ce n’est pas impossible. Selon une étude de Deskeo, datant de 2024, malgré le droit à la déconnexion, 47% des salariés sondés consultent leurs emails professionnels de temps en temps pendant leurs vacances. 27% les consultent même régulièrement. Conséquence : ils sont 64% à suggérer l’interdiction aux emails professionnels durant les vacances. Et 53% demandent à leur direction d’être plus proactive sur le sujet de la déconnexion en vacances.

Nous avons demandé à la psychologue et psychothérapeute Lisa Letessier de nous aider à y voir plus clair et de nous donner quelques conseils. Quelle est la durée idéale pour partir en vacances ? Comment vraiment déconnecter du travail sans culpabiliser pour profiter de ses vacances ? Comment anticiper la reprise post*vacances ? Autant de questions que nous lui avons posées.

Pour aller plus loin > Rentrée : ne plus subir le retour au travail, c’est possible !

Le CEDEF et la transmission des entreprises familiales
Lucia DUMAS. Photo AirZen Radio

Le CEDEF et la transmission des entreprises familiales

Le CEDEF (Cercle des Enfants Des Entreprises Familiales) est une association loi 1901 d’intérêt général. C’est le seul réseau en France dédié aux enfants dirigeants d’entreprises familiales. Il leur offre un cadre pour échanger et se préparer à la transmission. Elle est particulière en cela que repreneur et successeur sont aussi enfant et parent ! Le CEDEF les accompagne dans leur transition. Il s’appuie pour cela sur un réseau d’experts et de dirigeants engagés : avocats d’affaires, notaires, spécialistes RH, banquiers, etc.

Lucia DUMAS est responsable du CEDEF en Gironde. Elle nous explique que les entreprises familiales représentent plus de la moitié des PME et ETI en France. Ce que l’on sait également peu, c’est qu’elles emploient 15 millions de personnes et génèrent 60 % du PIB.

Or un tournant décisif s’annonce : dans les 10 prochaines années, 50 % des entreprises familiales devront être transmises. Cela du fait de l’âge de leurs dirigeants.

Pour accompagner ce passage de relais et assurer la pérennité des entreprises familiales, le CEDEF mobilise dans chaque département. C’est bien sûr réservé aux successeurs d’entreprises familiales. Ces cercles permettent aux jeunes repreneurs d’aborder en toute confidentialité les défis de la transmission : enjeux relationnels, affectifs, stratégiques et patrimoniaux. Les échanges entre pairs font émerger les bonnes questions et les points de vigilance. Ils font engager aussi les premières pistes d’action pour poser les bases d’une succession réussie, sereine et durable.

Lucia Dumas rappelle les mots du président du CEDEF,  Alain MOY : « La transmission, c’est bien plus qu’une affaire de chiffres. C’est une histoire de sens, d’émotions et de relations humaines ». 

Comment stimuler et développer notre créativité ?  
Catherine CHAMPEYROL / collection personnelle

Comment stimuler et développer sa créativité ?  

Artiste peintre avec un solide parcours de manager et de dirigeante d’entreprise dans l’industrie, Catherine Champeyrol crée BEAUTEMPS en 2009. Son agence conseille les organisations dans des moments charnières en créativité opérationnelle et intelligence collective. Son approche unique aide les entreprises à structurer et amplifier leur potentiel créatif.

Catherine explique que la créativité est multidimensionnelle. Véritable force motrice, elle combine l’énergie individuelle et l’alchimie collective. Elle insuffle confiance et motivation pour libérer le potentiel créatif de chaque participant d’une équipe. Ainsi, rien de tel qu’un moment organisé de brainstorming ou de créativité pour changer la donne et faire évoluer des idées en solutions concrètes et opérationnelles.

Son livre clarifie le concept de créativité. Ses apports s’appuient sur des études récentes en sciences humaines et en neurosciences. Et elle s’appuie aussi sur son expérience terrain auprès d’entreprises de toutes tailles, dont certaines du CAC 40. Des entrepreneurs, des artistes, des formateurs, des chercheurs témoignent de leur créativité vécue dans des contextes variés : transformation et management, art et création, émotions et perceptions interculturelles, développement des compétences et coaching, marketing et communication, innovation et intelligence artificielle. Au fil des pages, la réflexion s’enrichit d’exemples, d’outils de créativité et de carnets pratiques pour s’entrainer.

« Les dessous de la créativité » est paru aux éditions Ellipses

Trophées de l’Environnement Orange : des idées concrètes pour un avenir durable
AirZen Radio

Trophées de l’Environnement Orange : des idées concrètes pour un avenir durable

Orange s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Cet objectif ambitieux passe par des actions nationales, mais aussi locales. Sur le territoire Grand Sud-Ouest (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie), les salarié·es sont directement impliqué·es dans la transformation écologique de leur entreprise. C’est tout le sens des Trophées de l’Environnement : un appel à projets interne pour mettre en lumière les idées venues du terrain.

Une directrice engagée pour l’environnement

Nathalie Guiard, directrice environnement territorial pour le Grand Sud-Ouest, nous a expliqué l’importance de ce dispositif : “On a voulu laisser la main aux salarié·es, leur donner la possibilité de proposer des actions concrètes pour le climat, l’eau, la biodiversité ou encore la réduction des déchets.”

Sur les 27 projets proposés dans la région, quatre ont été sélectionnés pour représenter leur territoire au national.

Rendre la voiture électrique plus accessible

Sandrine Alves, responsable du pôle mobilité, a présenté une initiative originale : un serious game sur mobile. Son but ? Accompagner les salarié·es dans la prise en main des véhicules électriques. “On s’est rendu compte que beaucoup de freins venaient de fausses croyances : peur de tomber en panne, difficulté de recharge, organisation du travail…”

Résultat : un jeu ludique, testé par plus de 500 personnes, qui a levé les doutes et facilité les usages. Une solution duplicable partout, même en dehors d’Orange.

Réseaux plus sobres et climatisation repensée

Valérian Jarrige, expert énergie et carbone, a développé plusieurs solutions innovantes pour réduire la consommation des équipements réseau :

  • Un outil qui compare la consommation théorique et réelle, comme un compteur Linky pour les antennes
  • Un système de refroidissement naturel, sans gaz à effet de serre, utilisant l’air extérieur et l’évaporation d’eau
  • La solarisation de certaines antennes mobiles, avec des panneaux qui produisent de l’ombre et de l’énergie

Ces projets ont déjà permis des économies d’énergie significatives et sont en cours de déploiement plus large.

Des toilettes écologiques et locales

Carole Leblanc, responsable environnementale, a proposé une expérimentation très concrète dans un bâtiment à Bordeaux : trois types de toilettes écologiques.

  • Urinoir sans eau
  • Toilettes séparant liquides et solides
  • Toilettes à micro-chasse (0,3 à 2 litres d’eau par utilisation)

“C’est une autre manière de penser nos usages. Ces toilettes économisent l’eau potable et permettent de valoriser les déchets en les transformant en engrais.”

Le projet a nécessité un accompagnement des salarié·es, mais les retours sont positifs. C’est une solution facile à répliquer, y compris dans des bâtiments déjà existants.

Des idées locales, un impact global

Ces projets sont la preuve que l’écologie en entreprise, c’est possible. Mieux : ça commence souvent par une idée simple, née entre deux réunions, partagée en équipe.

Les Trophées de l’Environnement d’Orange montrent qu’en impliquant les salarié·es, on peut générer des solutions concrètes, utiles et inspirantes.

« Aidants : tous concernés ! » : un dispositif inédit déployé en entreprise
R'Volution

« Aidants : tous concernés ! », un dispositif inédit déployé en entreprise

En 2030, un salarié sur quatre sera aidant. Aujourd’hui, la France compterait entre 8 et 11 millions d’aidants non professionnels. 61% d’entre eux seraient en activité. Mais il n’est pas toujours facile de concilier sa vie professionnelle avec son rôle d’aidant. L’employeur ignore aussi parfois que ses salariés ont ce statut. Ces derniers ignorent, la plupart du temps, qu’ils ont des droits. Les aidants consacreraient ainsi 10 heures, en moyenne par semaine, à s’occuper de leurs proches, selon France Travail.

La question de l’aidance reste encore souvent cachée, taboue. On en parle plus facilement à des collègues qu’à sa direction ou aux RH., par peur de perdre son travail (44% des sondés selon France Travail). Par manque de confiance aussi. Seuls 25% des employés osent ainsi informer leur manageur de leur situation de proche aidant. La peur d’être stigmatisé intervient aussi. Pourtant, l’aidance concerne tout le monde, c’est pourquoi il est urgent d’en parler en entreprise et de sensibiliser sur le sujet.

La start-up R’Volution et l’Association française des aidants ont lancé il y a peu un dispositif à destination des entreprises : « Aidants : tous concernés ! ». L’idée est ainsi, d’abord, de sensibiliser à cette question via la réalité virtuelle, puis ensuite d’ouvrir le dialogue, de rendre visible le quotidien invisible des aidants et d’apporter des solutions.

Pour aller plus loin > Elpyoo, une application pour rompre l’isolement des aidants

Trophées de l’Environnement : Orange récompense ses salariés

Trophées de l’Environnement : Orange récompense ses salariés

Sur le campus Orange de Balma, près de Toulouse, les idées écologiques fleurissent. Ruches, hôtels à insectes, mobilier recyclé… tout est pensé pour favoriser la biodiversité et réduire l’impact environnemental.

Ce site “Haute Qualité Environnementale” porte bien son nom. Et cette année, Orange a décidé de mettre à l’honneur ses salariés à travers la première édition des Trophées de l’Environnement. Une belle façon de valoriser des initiatives concrètes, locales et porteuses de changement.

Des projets concrets et utiles

Les projets présentés par les salariés sont très variés. Certains portent sur la réduction de la consommation d’énergie, comme l’outil développé par Valérian Jarrige, expert énergie et carbone. Il explique : « On a présenté un nouvel outil qui nous permet de voir la consommation de nos sites réseaux et comparer ça au réel, c’est-à-dire notre compteur Linky. » Cela permet d’identifier rapidement les surconsommations, les fuites énergétiques et d’agir pour préserver les ressources.

D’autres initiatives s’attaquent à la préservation de l’eau, comme le test de toilettes écologiques porté par Carole Leblanc : « C’est un peu dommage, quand on y pense, d’utiliser de l’eau potable pour les toilettes quand on sait que c’est une ressource de plus en plus rare. » Ici, les matières sont même récupérées pour servir d’engrais à des agriculteurs locaux. Une vraie boucle d’économie circulaire.

Un engagement collectif

Ces trophées ne sont pas un simple concours. Ils montrent que l’environnement est l’affaire de tous chez Orange. Plus de 1300 salariés ont voté pour les 27 initiatives proposées sur le territoire du Sud-Ouest. Ce sont les projets les plus utiles, concrets et duplicables qui ont été retenus.

Nathalie Guiard, directrice environnement territorial, souligne : « C’est en cumulant ces actions-là qu’on va avancer. » Et surtout, c’est une démarche inversée : « On demande aux salariés : quelle initiative vous avez mise en place ? Qu’est-ce que vous avez eu, personnellement, envie de faire ? »

Des outils ludiques pour mieux agir

Pour accompagner les changements, certains ont aussi pensé à des outils pédagogiques. Sandrine Alves, responsable mobilité, a présenté un Serious Game pour apprendre à utiliser une voiture électrique. « L’initiative construite, c’est un jeu sérieux sur mobile pour s’approprier les principaux éléments de la conduite électrique. »

Un jeu ludique, mais très concret, comme le souligne Nathalie Guillard : « Le Serious Game, il sort un peu du cadre… Il permet de passer par toutes les étapes qui font peur. »

Une première édition prometteuse

Ces Trophées de l’Environnement sont une première chez Orange. Mais ils ont déjà marqué les esprits. Les idées sont nombreuses, les salariés sont motivés, et les résultats sont visibles. « C’est une très grande fierté de voir la diversité des initiatives », confie Carole Leblanc.

Chez Orange, l’environnement n’est pas qu’un sujet stratégique. C’est une cause portée par les salariés, sur le terrain, dans leur quotidien professionnel. « L’acculturation aux enjeux environnementaux, la sensibilisation à ces sujets-là est de plus en plus importante », rappelle Nathalie Guiard.

Les Trophées de l’Environnement donnent une voix à leurs idées, et montrent que, oui, l’avenir de la planète se joue aussi au bureau.

Femme surprise devant son ordinateur - crédit photo : alfa27 via Adobe Stock

Vos emails débordent ? La méthode “inbox zéro” en 10 clics chrono

Chaque matin, la même scène : un œil infligé au réveil, un café à la main, et cette mer virtuelle d’emails en attente. L’écran affiche un chiffre intimidant. Fatigue numérique avant même de commencer la journée. Pourtant, la méthode Inbox Zéro promet un horizon dégagé en quelques instants — dix clics, dix décisions qui peuvent transformer le chaos en contrôle. Simple à dire, moins facile à faire ? Pourtant, quand elle est tirée d’une philosophie solide, elle s’avère redoutablement efficace.

Comprendre l’Inbox Zéro : un esprit clair avant une boîte vide

L’inbox zéro ne vise pas à supprimer tous les messages, mais à libérer l’esprit. Merlin Mann, son inventeur, insistait : zéro n’est pas le nombre de mails, mais celui de l’attention captive que votre boîte réclame.

Chaque email doit être traité immédiatement – lu, archivé, répondu, supprimé ou délégué – sans qu’il traîne inutilement.

En réduisant les décisions superflues, on récupère de la concentration. McKinsey estime que ses salariés passent près de 28 % de leur temps à gérer leurs messages, au détriment des tâches à haute valeur.

Dix clics pour reprendre le contrôle

Imaginez dix gestes simples, rapides, répétés chaque jour. Dix gestes pour vider votre boîte tout en apaisant votre esprit. Commencez par ouvrir votre messagerie et passez en revue un à un les messages. Si une réponse prend moins de deux minutes, répondez immédiatement, puis archivez. Si elle concerne quelqu’un d’autre, déléguez. Si elle ne vous intéresse pas, supprimez-la. Si elle nécessite une réflexion, planifiez-la dans votre agenda. Chaque clic correspond à une décision claire. Dix gestes, dix décisions, et ce même matelas de mails se dissoudra.

Cette mécanique fait écho au concept de la matrice d’Eisenhower, ou méthode « 4D » : supprimer, déléguer, différer, faire. Pas de procrastination, pas de stress, seulement des choix. Et c’est dans cette simplicité que l’efficacité se révèle.

Les outils pour accélérer le processus

Plusieurs applications facilitent cet enchaînement en un geste. Clean Email, par exemple, automatise le tri, propose de se désabonner et permet de traiter des groupes d’emails en un seul clic.

Missive ou SaneBox ajoutent des filtres intelligents, des réponses types, et des mises en attente programmées. L’objectif n’est pas d’héberger un tutoriel d’outil, mais de souligner que l’Inbox Zéro peut se conjuguer avec la technologie.

Les raccourcis clavier de Gmail, la mise en attente (snooze), ou les règles automatiques offrent des gains de temps non négligeables.

Les limites du zèle : ni contrainte, ni utopie

Inbox Zéro ne signifie pas vivre à genoux devant une boîte de réception vide. Merlin Mann lui-même a abandonné le mythe du zéro absolu.

La méthode reste une ligne directrice : traiter les mails efficacement, sans que la messagerie capte votre attention à votre insu. En réalité, garder quelques messages pour le lendemain n’est pas une erreur. L’essentiel est de ne pas laisser de mails traîner inutilement au-delà d’un moment clé – un moment que vous définissez pour y revenir.

Dans certains contextes, tenter de vider trois boîtes simultanées (personnelles, pro, projets) devient vite irréaliste . Il s’agit moins d’obéir à une contrainte que d’adopter un état d’esprit : vous choisissez de ne pas être l’esclave de vos emails !

Ce que gagne votre cerveau

Au-delà du temps gagné, Inbox Zéro chasse le stress numérique. La science montre que l’interruption constante réduit la capacité à focaliser. Entretenir sa boîte, c’est se libérer de l’espace mental. Tenir votre messagerie en ordre, c’est vous offrir des pauses sereines, un sentiment de légèreté et moins de notifications.

Chaque clic devient un pas vers un esprit stable. Vous échangez l’anxiété de l’email non traité contre quelques décisions faites, assumées, rangées. Ca vaut le coup, non ?

On vous prévient, vous risquez d’adorer les 8 prochaines minutes : vous allez rire, sourire, être touché.e, heureux.se, surpris.e…

Je m’offre 8 minutes de positif…

Evènement : l’inauguration du nouveau siège social international de Ceva
Ceva santé Animale / Corporate

Gironde : le nouveau siège social international de Ceva inauguré à Libourne

Dirigée par des vétérinaires expérimentés, Ceva s’est donnée pour mission de fournir des solutions de santé pour tous les animaux. Elle vient par ailleurs d’inaugurer son nouveau siège social. Ses productions sur 32 sites dans le monde sont principalement des vaccins, des produits pharmaceutiques et des équipements et services. L’entreprise est indépendante, car majoritairement détenue par ses salariés.  

Forte de plus de 7 000 collaborateurs répartis dans 47 pays, Ceva Santé Animale s’efforce de concrétiser sa vision en tant qu’« entreprise One Health » (une seule santé ). Elle réalise un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et vient d’être valorisée à plus de 9 milliards.

Véritable vitrine internationale du groupe, le nouveau siège social est un bâtiment circulaire impressionnant. Implanté en pleine nature, au cœur du territoire girondin, il réaffirme d’abord l’ancrage territorial de Ceva Santé Animale. Ensuite, il incarne son ambition en matière de croissance et de développement durable.

Le docteur Marc Prikazsky, président, la directrice du projet Marie-Dominique Piccoli et le directeur de l’exploitation du bâtiment nous partagent avec fierté les caractéristiques de ce vaisseau amiral du groupe. Groupe qui réalise 90% de son chiffre d’affaires à l’international.    

Un bâtiment moderne impressionnant

Avec 1 300 m² de toiture jardin, le bâtiment s’intègre naturellement dans le paysage. Il se veut un refuge pour la biodiversité. Dès sa phase de conception, un audit environnemental a permis d’intégrer la préservation d’espèces locales. Notamment le chardonneret élégant, la loutre d’Europe et le lézard vert occidental. Ainsi, plus de 100 espèces sont aujourd’hui recensées. Le site est en cours de certification BREEAM Very Good. Il se distingue également par son autonomie énergétique complète, assurée par la géothermie et par 4 500 m² de panneaux photovoltaïques.

Au début du projet, des ateliers de coconstruction ont été organisés avec les salariés. Cela pour identifier les besoins et repenser les usages. Cela a permis d’imaginer un cadre de travail en adéquation avec les besoins de chacun. Cette démarche collaborative a permis de faire émerger un lieu vivant et fonctionnel, résolument tourné vers l’innovation.

Olivier Crosetta
Olivier Crosetta. Photo Gilles André/AirZen Radio

Management : renforcer l’adaptabilité des équipes au travail   

Olivier Crosetta partage son expérience de militaire et de dirigeant d’entreprise. Il est issu du monde militaire, avec 18 ans dans la Légion étrangère puis le service action de la DGSE, avant de rejoindre les forces spéciales. Il a ensuite intégré les directions générales de grands groupes, avant d’accompagner en coaching les dirigeants et managers de grandes entreprises.

Dans ses coaching, il s’appuie sur les piliers humain, organisationnel et opérationnel, notamment des forces spéciales : ce qu’il appelle « les atouts » pour renforcer l’agilité, l’adaptabilité et l’efficacité collective des organisations. Il s’appuie sur des études scientifiques ou sur des exemples de leaders incontestés pour démontrer combien la capacité d’adaptation est déterminante pour l’efficacité des équipes.

Ses conseils pour développer l’adaptabilité des équipes sont d’abord de rappeler qu’il est très judicieux pour toute personne en situation de management de rappeler régulièrement « le cap » et le sens des objectifs à atteindre à ses équipes. C’est, rappelle-t-il, « la vision qui donne le sens et qui fait passer à l’action les équipes ». Ensuite, Olivier Crosetta rappelle que celles et ceux qui managent ont tout intérêt à être exemplaires et à diffuser de la confiance pour mobiliser leurs équipes. Il rappelle combien leur regard sur les femmes et les hommes qui composent leurs équipes, et la considération qu’ils leur témoignent, contribuent à leur sentiment d’appartenance et de fierté, donc à leur efficience, leurs capacités d’adaptation et leurs résultats.  

Écoutez les recommandations du coach Olivier Crosetta pour booster les capacités d’adaptation de vos équipes au travail.    

POCHECO un exemple démonstratif de la robustesse en entreprise 
Elodie Bia. Photo Gilles André/AirZen Radio

Lille : Pocheco, un exemple de la robustesse en entreprise 

Elodie Bia est la co-fondatrice du bureau Ouvert, avec Emmanuel Druon, président de Pocheco et inventeur de l’écolonomie. Ce concept propose de mettre l’économie au service de l’écologie. Il conduit à la robustesse des organisations. Il s’agit d’une démarche de transition écologique qui se déploie à partir six domaines d’action : la biodiversité, l’énergie, l’eau, la production, la mobilité et les bâtiments et sites. 

Un exemple qui fait référence

L’entreprise Pocheco, située dans le nord de la France, à quelques minutes de Lille, est la démonstration la plus emblématique de cette démarche. Elle fabrique des enveloppes. La survenue du numérique lui a alors porté un coup sévère, mais pas fatal. Car elle a non seulement diversifié sensiblement ses activités, mais la question du vivant a été mise au cœur de son développement. L’entreprise fait aujourd’hui la démonstration de l’efficacité de cette démarche de robustesse, en étant capable de faire face aux différentes crises des contextes économique et social très perturbés et fluctuants.

Aujourd’hui, Pocheco reçoit de nombreux dirigeants qui viennent s’inspirer de leur organisation pour la transition écologique. Ils participent alors à des journées d’explications et de partages d’expériences. C’est ainsi qu’est né le bureau Ouvert. Il compte aujourd’hui 15 consultants : des ingénieurs dans les domaines du vivant, de l’industrie et de l’aménagement, des spécialistes de l’écoconstruction et de l’écoconception, et des permaculteurs. Tous chevronnés à mettre en pratique l’écolonomie, en accompagnant les entreprises qui le souhaitent.

Elodie Bia  assure le développement du bureau Ouvert et la coordination des projets. Elle développe les méthodes pour conseiller et accompagner les entreprises et les collectivités. Elle explique que choisir la robustesse plutôt que la performance contribue à assurer la stabilité et la viabilité de l’organisation. C’est la conduire sur le chemin de l’adaptabilité, et non plus de l’adaptation.

Recréer du lien grâce à l’Académie, une résidence secondaire de l’entreprise
L'Académie

L’Académie, une résidence secondaire de l’entreprise pour recréer du lien

Pauline Boussac a réhabilité une bâtisse du XVIIIe siècle en un lieu voulant réinventer l’espace professionnel, dans le petit village de Leynes, au sud de la Bourgogne. Souhaitant apporter une réponse à la digitalisation des liens entre les collaborateurs, Pauline a donc imaginé l’Académie, une résidence secondaire de l’entreprise.

Forte de son expérience dans l’hospitalité tertiaire, elle propose un lieu alliant une dimension émotionnelle, humaine et territoriale. Avec l’Académie, elle s’insère alors dans l’économie locale en faisant travailler les artisans et les chefs locaux.

Recréer du lien grâce à l’Académie, une résidence secondaire de l’entreprise
Un lieu en pleine nature pour se reconnecter à soi – L’Académie

Dans un monde du travail en pleine mutation, l’Académie met donc en avant l’expérience individuelle du télétravail tout en assurant un cadre de travail collectif à l’extérieur pour l’entreprise.

À travers des ateliers de cuisines ou encore des événements culturels, Pauline souligne l’importance de la transmission et de la création de lien. Elle souhaite d’ailleurs que chaque personne qui séjourne à l’Académie puisse laisser sa trace en déposant, par exemple, un ouvrage dans la bibliothèque partagée.

Charlotte CALIOUW décline la permaentreprise dans l’événementiel
Charlotte Caliouw. Photo AirZen Radio

Charlotte Caliouw décline la permaentreprise à l’événementiel

L’agence de Charlotte Caliouw est devenue, en 2020, la première agence événementielle à mission. C’est l’affirmation d’une vision où l’événementiel devient un véritable levier de transformation positive.

En 2024, l’agence AU-DELA est devenue permaentreprise. Charlotte devient alors permaleader et déploie des stratégies événementielles à impact et formalise au fil des opérations le concept de permaévénement. Elle intervient également pour animer, témoigner et former lors de conférences ou d’ateliers. Ses thèmes sont notamment la transformation des entreprises, l’entrepreneuriat à impact et le modèle de la permaentreprise.

Les trois principes éthiques de la permaentreprise (prendre soin des personnes, préserver les ressources et partager équitablement les richesses) s’appliquent à la gouvernance de son entreprise. Ils sont également omniprésents dans l’organisation des 30 événements qu’elle pilote chaque année (conventions, congrès, assemblées générales, séminaires, cérémonies de remise de prix, soirées prestige, lancements de produits, salons, voyages de récompense, etc.). Cela pour contribuer à l’enrichissement des liens humains, au respect du vivant et au partage des valeurs.

Charlotte incarne cette nouvelle génération de dirigeants qui osent repenser l’entrepreneuriat. Elle n’a cessé de faire évoluer sa façon d’aborder le métier événementiel, pour lui donner plus de sens et d’impact. Cela d’autant plus dans un secteur perçu par nature comme très éphémère.

Comment concilier enjeux économiques et impact ? Comment répondre aux enjeux de demain dans l’événementiel ? Les modèles société à mission et permaentreprises peuvent-ils être des leviers de transformation des événements ?

Jeune femme qui vient d'avoir son permis de conduire - crédit photo ! hedgehog94 via Adobe Stock

Le permis de conduire gratuit, c’est possible : les secrets d’un financement malin

Dans l’imaginaire collectif, le permis de conduire représente un passage obligé vers l’indépendance, mais aussi un gouffre financier redoutable. Entre 1 500 et 2 000 euros selon les régions et les modalités choisies, cette formation constitue souvent le premier investissement conséquent d’une vie. Pourtant, derrière cette réalité économique se cache un univers méconnu d’aides financières qui peuvent transformer radicalement l’équation budgétaire.

L’illusion du coût insurmontable

Combien de jeunes renoncent à passer leur permis, découragés par un montant qui représente plusieurs mois de travail à temps partiel ? Cette perception du coût comme une fatalité masque une réalité bien différente : l’État et les collectivités territoriales ont développé un arsenal impressionnant de dispositifs d’aide, souvent sous-utilisés par méconnaissance ou par complexité administrative apparente.

Le fameux “permis à un euro par jour” illustre parfaitement cette situation paradoxale. Destiné aux jeunes de 15 à 25 ans, ce prêt à taux zéro permet de financer entre 600 et 1 200 euros de formation avec des mensualités dérisoires de 30 euros. La mécanique est d’une simplicité déconcertante : après inscription dans une auto-école partenaire ayant signé une convention avec l’État, le candidat sollicite le prêt auprès d’un établissement financier agréé. Le remboursement s’étale sur 20 à 40 mois, transformant une dépense massive en effort budgétaire quotidien négligeable.

Quand la formation professionnelle finance la mobilité

L’évolution du marché du travail a considérablement élargi les possibilités de financement par le biais du Compte Personnel de Formation. Loin d’être réservé aux seuls métiers de la conduite, le CPF peut désormais financer intégralement un permis dès lors que celui-ci s’inscrit dans un projet professionnel cohérent. Commercial amené à se déplacer, artisan devant transporter son matériel, ou simplement salarié dont l’emploi nécessite une mobilité géographique : les situations éligibles sont nombreuses et souvent sous-estimées.

Cette approche transforme fondamentalement la perception du permis, qui devient un investissement professionnel plutôt qu’une dépense personnelle. La démarche, entièrement dématérialisée via la plateforme moncompteformation.gouv.fr, permet d’identifier rapidement les formations éligibles dans sa région et de mobiliser ses droits acquis au fil des années de travail.

Les dispositifs ciblés selon les parcours de vie

L’apprentissage offre une voie particulièrement avantageuse avec une aide forfaitaire de 500 euros pour tous les apprentis majeurs. Cette somme, versée sans conditions de remboursement, se cumule parfaitement avec d’autres dispositifs et nécessite simplement un dépôt de dossier auprès du centre de formation. La simplicité administrative de cette aide contraste avec sa méconnaissance relative.

Pour les demandeurs d’emploi, France Travail propose une prise en charge pouvant atteindre 1 200 euros, versés directement à l’auto-école. Cette aide, conditionnée à la démonstration du lien entre l’obtention du permis et le retour à l’emploi, transforme souvent une barrière en tremplin professionnel. Les conseillers France Travail, conscients de l’enjeu de mobilité dans l’accès à l’emploi, se montrent généralement réceptifs aux projets bien argumentés.

Le maillage territorial des solidarités

Au-delà des dispositifs nationaux, chaque territoire développe ses propres mécanismes de solidarité. Les régions, dans le cadre de leurs compétences en matière de formation et de transport, proposent souvent des bourses substantielles. Les départements, particulièrement sensibles aux enjeux de mobilité en zone rurale, complètent ce dispositif par des aides spécifiques aux jeunes isolés géographiquement.

Cette diversité territoriale, loin d’être un obstacle, constitue une richesse pour qui sait la naviguer. Le simulateur en ligne mes-aides.francetravail.fr révèle régulièrement des cumuls inattendus : une aide régionale de 800 euros complétée par un dispositif départemental de 300 euros et une bourse municipale de 200 euros peuvent transformer complètement l’équation financière.

Les partenaires inattendus du financement

L’écosystème du financement du permis s’étend bien au-delà des organismes publics. Mutuelles de santé, assureurs automobiles, comités d’entreprise développent leurs propres dispositifs d’aide, souvent méconnus de leurs bénéficiaires. Ces participations, généralement comprises entre 100 et 500 euros, représentent autant d’opportunités à explorer systématiquement.

La stratégie optimale consiste à cartographier exhaustivement tous les dispositifs compatibles avec sa situation personnelle avant d’entamer les démarches. Un apprenti de 19 ans peut ainsi théoriquement cumuler le prêt à un euro par jour, l’aide spécifique aux apprentis, un dispositif régional et une participation de sa mutuelle, aboutissant à une couverture intégrale, voire excédentaire, du coût de formation.

L’art de la planification financière

Cette approche systémique du financement nécessite une anticipation et une organisation rigoureuses. Constituer simultanément plusieurs dossiers de demande d’aide, vérifier la compatibilité des dispositifs, s’assurer que l’auto-école choisie honore les conventions nécessaires : autant d’étapes qui transforment la recherche de financement en un véritable projet.

Le permis de conduire, loin d’être un luxe inaccessible, devient alors le symbole d’une société solidaire qui accompagne ses citoyens vers l’autonomie. Il suffit de savoir décrypter les codes d’un système d’aide foisonnant mais mal connu pour transformer une contrainte budgétaire en opportunité d’émancipation.

Ce qui définit l’alchimie dans une entreprise heureuse 
Collection privée Philippe Négrier

Ce qui définit l’alchimie dans les entreprises dites heureuses 

Et si, au lieu de documenter les souffrances au travail, on allait à la recherche de ce qui fait le bon fonctionnement de certaines entreprises ? Et que les salariés s’y sentent parfaitement bien, ressentent une alchimie au travail ? C’est le pari de Philippe Négrier. Coach en entreprise, chercheur et observateur passionné des relations humaines, il a sillonné la France pendant deux ans et a rencontré douze entreprises où les salariés apparaissent et se disent heureux. 

Philippe explique que la pérennité d’une organisation est d’abord liée aux principes et aux valeurs de ceux qui la créent. Ensuite, vient se greffer l’adhésion volontaire de ceux qui l’animent et la font grandir quand ils sont en confiance. Ils vivent le travail autrement. L’auteur n’a pas seulement observé, il a écouté, partagé des moments du quotidien, capté les gestes, les regards, les non-dits. Le tout au fil de 200 interviews et de son immersion au sein de collectifs inspirants.

Le dénominateur commun aux entreprises heureuses est la gentillesse. Celle qu’on confond trop souvent avec de la faiblesse alors que c’est une force. Les équipes font également preuve d’attention les unes envers les autres. Une forme de générosité naturelle. Il y a aussi une vision partagée : on sait pourquoi on est là, ensemble. Les salariés disent souvent « ici, c’est comme une famille ». On ne verrouille pas l’information, on la partage. Et surtout, on a le droit d’essayer et de se tromper.

Ce que partage Philippe Négrier donne envie de reconstruire le bonheur professionnel de tous les gens qu’on affectionne, et de tous les autres.

Philippe Négrier est également auteur de « Alchimies magnifiques », paru aux éditions Ganymède.