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Une jeune femme ébéniste, sur un établi
Olivier Montégut / AirZen

Toulouse : cette école forme gratuitement les jeunes en décrochage

“Tu sais pourquoi on place un grillage sous le compost ?”, demande Lydie. “Pour les insectes”, tente Raphaël ? “Non, pour les rongeurs”, sourit l’encadrante à l’apprenant.

Nous sommes à Lahage, en Haute-Garonne, près de Toulouse. C’est ici qu’est implantée l’école pilote ETRE – établissement qui forme aux métiers de la transition énergétique et écologique.

“Les métiers de demain et de deux mains”, précise Lydie alors qu’une trentaine d’élèves suivent un cursus tourné autour de l’ébénisterie, de la cuisine responsable ou de l’élevage.

Ce réseau, qui compte désormais une trentaine d’écoles partout en France, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans. Elle propose un cursus gratuit plus ou moins long (de quelques semaines à plusieurs mois) sans prérequis autre qu’avoir envie d’un métier de sens.

Parmi les profils qui s’y rendent, des jeunes en décrochage scolaire. Ils sont plus de 100 000 en France chaque année.

Après l’atelier compost, rendez-vous dans l’atelier. On y confectionne de petites étagères en bois. Ici, une étudiante de psychologie en reconversion. Là, une jeune restaurateur qui rêve d’ouvrir un restaurant de saison.

Pour vivre l’immersion, nous vous proposons de cliquer sur l’épisode en tête d’article et de vous abonner à notre collection de podcasts “Avenirs par AirZen”.

activités manuelles
Tydav Photos/Adobe Stock

École de la Transition Écologique : un avenir pour les jeunes décrocheurs

À Lahage, un petit village près de Toulouse, l’école de la transition écologique se démarque comme un lieu d’espoir pour les jeunes en décrochage scolaire.

Avec près de 100 000 jeunes concernés chaque année en France, cette initiative se veut un tremplin vers des métiers essentiels pour l’environnement.

“Nous accueillons des jeunes de 16 à 30 ans, en situation de handicap ou non,” explique Lydie, encadrante technique. L’école propose divers parcours, notamment dans les métiers du bois et de l’éco-construction.

Un parcours diversifié et adapté aux besoins des jeunes

Les jeunes qui fréquentent l’école viennent de différents horizons : certains sont déscolarisés, d’autres cherchent à se reconvertir vers des métiers manuels. Ils découvrent ainsi une nouvelle voie professionnelle, loin des cours traditionnels.

“Ici, on fait tout ensemble,” témoigne Nino, un élève passionné. L’école favorise la pratique et l’échange, permettant aux jeunes d’apprendre dans un cadre collaboratif et motivant.

Une vision d’avenir pour la planète et ses acteurs

L’école de la transition écologique ne se limite pas à la formation. Elle encourage également une prise de conscience environnementale. Les jeunes sont sensibilisés à l’importance de préserver notre planète.

L’école de Lahage est l’école pilote mais depuis son lancement, en 2017, une trentaine d’autres établissements ont vu le jour partout en France.

Pour en savoir plus sur les métiers verts et la transition écologique, écoutez le récit inspirant de ces jeunes sur AirZen Radio, et découvrez comment ils façonnent un avenir durable.

Paris : cette association utilise l’écologie comme levier d’insertion
Crédit : Camille Tribet

Paris : cette association utilise l’écologie urbaine comme levier d’insertion

À la porte d’Auteuil, derrière la brasserie du même nom, se trouve un accès à la ceinture verte. En passant le portail, vous tomberez peut-être sur un chantier de réinsertion, sans savoir que s’en est un.

Ce jour-là, 6 salariés de l’association Espaces s’activent pour ramasser les déchets et entretenir le sentier naturel. C’est ce qu’on appelle l’écologie urbaine.

Cette initiative permet à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver une place dans la société. “Notre but, c’est de faire de l’insertion à travers l’écologie urbaine” explique Jaques Peretti, encadrant technique, pédagogique et social. 

Un projet inclusif et solidaire

Les chantiers de l’association accueillent des individus de tous horizons : réfugiés politiques, des personnes éloignées de l’emploi et des personnes sortant de prison. 

Pascal, un salarié, témoigne : Avant, j’étais au chômage et j’étais aussi à la rue. C’était surtout pour me remettre dans le bain”. L’association Espaces lui permet d’avoir un contrat de 26 heures par semaine.

En formant des personnes en difficulté à des métiers liés aux espaces verts, elle contribue à leur réintégration sociale et professionnelle.

Un avenir prometteur grâce à l’écologie

Les travaux de nettoyage et d’entretien des espaces verts améliorent non seulement l’environnement, mais aussi le quotidien des participants. Cela contribue à une ville plus verte et plus accueillante. “L’écologie, ça devrait être la base de tout, clairement. C’est le lieu où on vit, c’est la vie” poursuit Jaques Peretti.

Pour découvrir davantage cette initiative inspirante, écoutez l’audio disponible qui met en lumière les voix de ceux qui bénéficient de cette réinsertion par l’écologie.

Rentrée : à Strasbourg, venir faire réparer son vélo dans un atelier participatif
François Willmann/AirZen Radio

Rentrée : à Strasbourg, faire réparer son vélo dans un atelier participatif

Le mois de septembre est évidemment synonyme de reprise du travail ou de l’école.

A Strasbourg, près de 14% des actifs de plus de 15 ans utilisent tous les jours le vélo pour aller à leur travail selon les chiffres de la ville.

Il est donc nécessaire d’avoir un biclou en bon état. Pour cela, l’Eurométropole est bien servie… En effet, de nombreux ateliers professionnels mais aussi des ateliers de réparation participatifs et associatifs… Un moyen plus économique et solidaire de rafistoler son fidèle destrier.

Comme à Cronenbourg avec l’association A’Cro du vélo. Depuis 10 ans, ses membres se retrouvent chaque mardi soir et chaque jeudi soir de 18h à 20h.  

Pommes de terre fraîchement ramassées dans les mains d'un agriculteur
Olha Afanasieva via Adobe Stock

Landes : un agriculteur offre 70 tonnes de pommes de terre plutôt que de les vendre à perte

Un geste solidaire qui réchauffe l’hiver dans les Landes

Face à la chute des cours stratégiques, un agriculteur des Landes a choisi l’altruisme plutôt que la rentabilité. Il offre 70 tonnes de pommes de terre destinées aux associations locales, soutenant ainsi les plus fragiles.
Un bel exemple d’engagement citoyen et de gestion responsable pour la planète.

Des tubercules en trop pour des marchés en berne

À la mi-novembre, les étals regorgeaient de pommes de terre, mais les acheteurs se faisaient rares. Le prix du kilo a chuté sous la barre des 0,10 euro. Dans ce contexte, vendre ces 70 tonnes aurait signifié travailler à perte pour notre producteur landais.

Plutôt que de sacrifier ses gains modestes, il a préféré offrir sa récolte à des associations. Le don a été organisé en collaboration avec le Centre communal d’action sociale (CCAS) de sa commune, qui se charge de la distribution.

Solidarité locale et résonance nationale

La démarche a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Plusieurs journaux régionaux ont relayé l’initiative, dont France 3 Nouvelle-Aquitaine. L’écho fut tel que des bénévoles de villes voisines ont spontanément proposé leur aide pour le tri et la livraison aux centres d’aide alimentaire.

Cet élan de générosité s’appuie sur un principe simple : mieux vaut redistribuer qu’abandonner à la décharge. Le gaspillage alimentaire reste un enjeu majeur en France, où plus de 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année (FAO).

Un impact mesurable pour le bien-être Communautaire

Selon FranceAgriMer, la consommation de pommes de terre en France est en légère baisse. Pourtant, ce tubercule demeure une source abordable d’énergie et de nutriments essentiels. En distribuant gracieusement ces kilos, l’agriculteur contribue à améliorer l’accès à une alimentation saine pour des familles en difficulté.

Les responsables du CCAS soulignent que ce don représente l’équivalent de plusieurs repas par jour pendant tout l’hiver. Certaines associations locales, comme la Banque Alimentaire des Landes, y voient un soulagement tangible pour leur logistique et leur budget.

Une leçon de résilience et d’optimisme

La naissance de ce projet montre qu’une solution existe toujours, même face à des difficultés économiques. Transformer un risque de perte en une action solidaire génère un cercle vertueux : soutien aux plus démunis, valorisation du travail paysan, réduction du gaspillage.

À l’heure où chacun cherche des idées pour vivre mieux ensemble, cette histoire invite à revisiter notre rapport à la consommation et à la production. Un petit geste, parfois, peut enclencher un mouvement durable.

Marchés locaux, circuits courts, partage des ressources : l’agriculteur des Landes rappelle que le progrès social passe aussi par l’entraide. Ses 70 tonnes de pommes de terre se sont transformées en un message d’espoir pour tous.

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A Strasbourg, Anaïs cultive du safran sur le toit d’un immeuble
François Willmann/RED08

A Strasbourg, Anaïs cultive du safran sur le toit d’un immeuble

Depuis 2023, Anaïs Meyer cultive les bulbes de crocus sativus qui permettront de faire du safran, une épice très recherchée, qui coûte plus cher que l’or au gramme.

L’été correspond à la période de plantation des bulbes. Ils vont ensuite fleurir pendant l’automne et les fleurs seront cueillies.

Plusieurs étapes fastidieuses sont nécessaires pour obtenir la célèbre poudre.

Anaïs cultive une parcelle de 1700m2, en plein champ. Mais elle tente également l’expérience de planter ces bulbes sur le toit d’un immeuble de 5 étages dans le quartier du Port du Rhin de Strasbourg. En ce mois de septembre, elle termine la plantation de plus de 13000 bulbes.

Landes : cette cabane de plage est un restaurant coopératif tenu par des jeunes
Interstices

Landes : cette cabane de plage est un restaurant coopératif tenu par des jeunes

C’est une première en France. Dans le sud des Landes, sur la placette de la plage du métro de Tarnos, le Métroloco vaut le détour. Pour sa localisation idéale : à quelques grains de sable de l’océan. Pour sa carte : des produits locaux uniquement, une cuisine méditerranéenne simple et raffinée qui change des traditionnelles cabanes de plage. Pour sa structure, enfin : une entreprise coopérative jeunesse.  

Chaque jour, Jon, Lucie, Katia ou encore Mathilde s’activent en cuisine et en terrasse pour servir les clients. Ils font ainsi tourner ce restaurant de A à Z, de la carte aux boissons, du service au nettoyage.  Le tout est chapeauté par la communauté de communes et Interstices Sud Aquitaine, une coopérative locale.

L’équipe s’est formée au début de la saison et est renouvelée chaque année depuis 2019. Ici, pas de salariés, mais des coopérants sensibilisés à l’économie sociale et solidaire (ESS).

Hautes-Pyrénées : elle confectionne des chaises à partir de déchets plastiques
Timano

Hautes-Pyrénées : elle fabrique des chaises à partir de déchets plastiques

Quand vous voyez des déchets, Sandrine voit de la matière à travailler et revaloriser. Et des déchets -surtout en plastique – ce n’est malheureusement pas ce qui manque dans les Hautes-Pyrénées.

« Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion d’observer une piste de ski quand il n’y a plus de neige dessus. C’est assez marrant de voir le volume de déchets qui peut rester dessus. Qu’est-ce qu’on fait de ces déchets-là ? Souvent, on les enfouit, mais ce n’est pas la solution », déplore Sandrine.

C’est en constatant qu’une nouvelle filière émergeait autour du recyclage du plastique qu’elle a décidé de se lancer. Est alors nées Timano, une entreprise locale qu’elle veut en circuit court, engagée et responsable. Sandrine décidé alors de fabriquer du mobilier à partir de déchets plastiques tout en consommant le moins possible.

Hautes-Pyrénées : elle confectionne des chaises à partir de déchets plastiques
Timano

Des chaises en plastique reconditionné, comment faire ?

La première étape est de se fournir. Le plastique arrive de trois façons :

  • L’apport volontaire : les particuliers qui vident leurs gels douche ou leurs bidons de lessive
  • Les points de collecte dans les entreprises qui produisent des rebuts d’injection plastique
  • Les déchets de chantier : Sandrine récupère les cornières de protection, utilisées dans le transport pour encadrer un produit pendant son trajet

Il faut ensuite broyer le plastique, laver les copeaux, les passer dans une centrifugeuse pour enlever les dernières imputées avant de donner une préforme au plastique recyclé. Il ne reste alors plus qu’à modifier les températures pour le travailler. « C’est une matière hyper facile à travailler, qui nécessite le même outillage qu’un menuisier classique. On travaille le plastique comme on travaille le bois », précise Sandrine Simon.

Cette dernière a ainsi créé ses premiers prototypes en redonnant vie à des chaises d’écolier, remplaçant le bois abimé par un plateau en plastique recyclé. Pour dépasser le stade de projet, il faut désormais des financements. Une cagnotte a ainsi été ouverte pour soutenir la création de Timano.  

Colmar : ce collectif transforme les chutes de bois en mobilier
François Willmann/AirZen Radio

Colmar : ce collectif transforme les chutes de bois en mobilier

Installé à Colmar dans le Haut-Rhin, le collectif PARAChutes se donne pour mission de collecter les chutes de bois auprès de différentes entreprises de la région. Il donne ensuite une deuxième vie à cette ressource, en la transformant en mobilier. Constitués en association, les salariés et bénévoles se chargent de toute la fabrication, de la réflexion du design à la pose. Une façon selon eux de valoriser les chutes de matériaux des différents acteurs locaux de la filière bois, comme des menuisiers, des cuisinistes ou des industriels.

L’association propose ensuite ce mobilier aux particuliers et entreprises. Elle organise également des ateliers de menuiserie dans ses locaux et des interventions extérieures, notamment dans des écoles et des centres socioculturels. Cette idée est née dans l’esprit de Marion Mohn, cofondatrice de PARAChutes. 

Biodiversité : les entreprises s’y mettent. Exemple avec NaTran
Gilles André/ AirZen Radio. Olivier Renaud

Biodiversité : les entreprises s’y intéressent, illustration avec NaTran

Olivier Renaud est chef de projet Innovation et responsable de l’équipe biodiversité au centre de recherche et d’innovation chez NaTran. Son rôle est d’accompagner des projets d’innovation dans le domaine de l’environnement.

L’objectif d’Olivier Renaud est d’encourager la biodiversité sur les sites de l’entreprise. NaTran transporte du gaz sur de grandes distances (32 000 kilomètres de canalisations en France). Ses implantations représentent 500 hectares d’espaces clôturés. Sur ces espaces, les espèces animales ne peuvent pas s’épanouir à cause des surfaces de goudron et de bitume. La démarche consiste donc à régénérer la nature pour permettre un retour de la biodiversité sur ces sites.

Chez NaTran, un des axes du projet d’entreprise et de parvenir à ce que les 35 sites principaux s’inscrivent dans une démarche active de renaturation en 2030. Cela avec une labellisation pour officialiser et mesurer les résultats. Par exemple, par des actions de dégoudronnage de surfaces et d’enlèvement de bitumes. Ou par des plantations sur les sites, la mise en place de nichoirs, etc.

Un autre levier est la mise en place de tontes ou de fauches tardives. L’herbe est alors coupée tous les deux ans. Cela génère des économies et accompagne favorablement le retour de la biodiversité. Ces actions permettent par ailleurs une adhésion favorable des salariés. Ils sont en effet fiers de montrer à leur famille la faune et la flore se développer autour de leur cadre de travail.

Olivier Renaud partage avec nous sa satisfaction et son plaisir à contribuer à un mouvement qui va dans le bon sens pour la planète, les hommes et les entreprises. Il cite aussi l’exemple d’une entreprise avec laquelle il travaille et fait référence, en matière de robustesse et de durabilité. L’entreprise nordiste Pocheco

Stop Hunger : les salariés de Sodexo s’engagent contre la faim
Anais Pache / Sodexo - Philippe Castano

Stop Hunger : les salariés de Sodexo s’engagent contre la faim

Anaïs Pache est responsable communication du segment santé médico-social chez Sodexo. Elle a rejoint l’entreprise en 2011 pour son stage de fin d’études. Depuis 12 ans, elle organise un concours de pâtisserie dédié au handicap “Un pour tous, tous pour un”. Elle a par ailleurs lancé le podcast “Radio Papilles”.

En parallèle de son activité, Anaïs vient de rejoindre le Comité Stop Hunger France. Ce comité a été créé pour définir les orientations stratégiques et la coordination des actions en France. Il s’agit d’amplifier la portée et l’impact des actions de Stop Hunger en faveur de la lutte contre la faim. En 2024, en France, 37% des Français se déclaraient en situation d’insécurité alimentaire. Les enjeux sont donc de taille.

Stop Hunger est un réseau philanthropique international soutenu par Sodexo depuis 1996. En France, 620 volontaires, collaborateurs de Sodexo et des entreprises, sont engagés pour créer et/ou participer à des actions.

Le rôle d’Anaïs est notamment d’animer les  40 « Champions Stop Hunger ». À cette occasion, 40 salariés Sodexo développent des actions solidaires sur tout le territoire. Cela se fait en réponse à des situations d’urgence ou par des distributions de surplus ou d’invendus ou encore par l’organisation d’opérations de dons de denrées. Cet été, une nouvelle action sera mise en œuvre à l’occasion du Tour de France cycliste. Il s’agit de la récupération puis du don à des associations dédiées des restes à chaque étape.  

Parallèlement, Anaïs incite les entreprises à s’engager auprès de Stop Hunger pour remédier à l’insécurité alimentaire en France.

Les Jus de Mama : des fruits, du sens et beaucoup de douceur
Flavio Costa Barbosa et son équipe des Jus de Mama - Photo DR

Les Jus de Mama : des fruits, du sens et beaucoup de douceur

À Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans les ateliers de l’ESAT Jacques Henry, les bouteilles des Jus de Mama avancent à la chaîne, remplies à la main par des travailleurs en situation de handicap. Chaque geste compte : il ne s’agit pas seulement de produire des jus de fruits, mais de donner corps à un projet profondément humain et écologique.

À l’origine de cette aventure, une histoire de famille. Inspiré par les jus préparés avec amour par sa mère pendant son enfance, Flavio Costa Barbosa a décidé d’en faire le cœur d’une entreprise artisanale, fondée en 2020. Objectif : remettre du goût et du sens dans un produit du quotidien, souvent standardisé par l’industrie.

Les Jus de Mama sont élaborés à partir de fruits frais, cueillis à maturité, sans conservateurs ni additifs. Mais au-delà de la recette, c’est l’ensemble du processus qui est pensé de manière responsable : les bouteilles sont en verre, lavées et réutilisées grâce à un système de consigne remis au goût du jour. Une boucle vertueuse, simple et efficace, qui séduit de plus en plus de consommateurs soucieux de leur impact.

Le partenariat avec l’ESAT Jacques Henry s’inscrit dans cette logique. Les travailleurs participent activement, avec rigueur et fierté, à toutes les étapes de l’embouteillage. Un modèle d’inclusion discret, mais exemplaire, qui donne une autre dimension à chaque gorgée.

Entre mémoire familiale, démarche écologique et inclusion sociale, Les Jus de Mama incarnent une nouvelle manière de consommer : plus douce, plus locale, plus humaine.

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Narawit / Adobe Stock

Paris : un sommet pour tout comprendre sur l’impact

Tony Bernard, directeur général de l’Impact Tank, rappelle que l’impact ne se résume pas à un mot à la mode. C’est une boussole essentielle pour guider les politiques publiques, les projets associatifs et les initiatives d’entreprises vers des résultats concrets.

Au micro d’Airzen Radio, il explique comment la mesure d’impact permet de dépasser les chiffres d’activité pour évaluer ce qui change réellement dans la vie des bénéficiaires. Ainsi, celle-ci renforce la transparence, valorise les actions efficaces et facilite leur reproduction à grande échelle.

L’Impact Tank publiera deux rapports le 16 mai, lors de son sommet annuel dont la thématique est “re-faire société” : l’un sur le lien social, l’autre sur l’égalité des chances. À travers des indicateurs standardisés, ces études proposent des pistes pour renforcer la confiance entre citoyens, entreprises et institutions.

Dans un contexte de méfiance croissante, l’impact devient un levier pour “refaire société” et apaiser les tensions.

Ninety Marseille, apprendre à réparer les objets numériques
Joel Rohland/Unsplash

Ninety Marseille apprend à réparer des objets numériques

À Marseille, l’atelier Ninety propose de réparer divers appareils électroniques et ainsi éviter de les jeter. L’entreprise propose donc d’apprendre à reconditionner en formant aux métiers de la réparation dans le numérique.

Cette initiative est un moyen de lutter contre l’obsolescence programmée des appareils électroniques. Avec ses diverses implantations en France, Ninety permet d’économiser 990 000 kg de dioxyde de carbone par an en reconditionnant près de 11 000 produits. Fabrice Necas, directeur général associé de Ninety Marseille, nous en dit davantage.  

Bastien Carretier

Pourquoi privilégier un mobilier issu de matériaux recyclés ?

Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.

Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !

Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.

Une recherche d'emploi
DURIS Guillaume / Adobe Stock

Jobs That Make Sense vous aide à trouver un emploi à impact positif

Si vous cherchez un emploi qui a du sens, un emploi à impact positif, ne cherchez plus ! En effet, la plateforme Jobs That Make Sense s’occupe de tout. Avec plus de 15 000 offres d’emplois sur le site, 8 000 recruteurs référencés, 100 offres de formations à impact positif et des centaines de contenus inspirants, la plateforme est le lieu incontournable pour trouver son futur emploi. Que vous soyez jeune diplômé ou en cours de reconversion professionnelle, Jobs That Make Sense est fait pour vous. Lors du salon Talents for The Planet à Paris, où AirZen était partenaire, nous avons rencontré Nicolas Vergne de la plateforme. Il revient avec nous sur le marché de l’emploi à impact positif. Où en sommes nous  ? Qui recrute ? Quels sont les profils des candidats ? Qu’est-ce qu’un emploi à impact positif ? Autant de questions auxquelles il répond sur AirZen Radio.

Pour aller plus loin > Pour l’emploi de demain, un site pour trouver un métier engagé

Claire Pétreault avec son livre "Je bosse pour la planète" aux éditions Eyrolles.
Mathilde Lecocq / AirZen Radio

Vers un avenir durable : comment faire rimer job et écologie ?

Face aux défis environnementaux actuels, l’économie verte est en forte croissance. De nombreux secteurs recrutent, de l’agriculture durable aux énergies renouvelables, en passant par l’éco-construction et l’économie circulaire.

“Beaucoup pensent que travailler pour l’écologie se limite aux ONG ou aux sciences de l’environnement, mais il existe, en réalité, une infinité de possibilités dans tous les domaines”, souligne Claire Pétreault, autrice du livre “Je bosse pour la planète”, paru aux éditions Eyrolles, et fondatrice du média Les Pépites vertes.

Un guide pour trouver sa voie

À travers des témoignages concrets et des conseils pratiques, l’autrice montre qu’il est possible d’allier emploi et engagement écologique. Que l’on soit étudiant, en reconversion ou simplement en réflexion sur son avenir,” Je bosse pour la planète” donne des clés pour identifier les formations adaptées, les secteurs porteurs et les compétences à développer. “Il n’y a pas de parcours type pour s’engager professionnellement dans la transition écologique. Ce qui compte, c’est la volonté de faire bouger les choses et de trouver sa place dans cette dynamique”, explique Claire Pétreault.

En mettant en avant des parcours inspirants et accessibles, ce livre se veut un guide optimiste pour celles et ceux qui rêvent d’un travail porteur de sens. Car oui, il est possible d’avoir un impact positif tout en construisant une carrière épanouissante. Alors, pourquoi ne pas saisir ces opportunités pour faire de son emploi un levier de changement ? 

La tournée bus de l'ADIE, pour faire connaitre cette association.
ADIE

Quartiers prioritaires : l’Adie soutient l’entrepreneuriat pour réduire les inégalités

L’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) a réuni, début février, porteurs de projets, entrepreneurs et acteurs de l’accompagnement lors d’une rencontre dédiée aux habitants des quartiers prioritaires. L’objectif : informer, conseiller et proposer des solutions concrètes pour lever les freins à la création d’entreprise.

Lors de cet événement, plusieurs entrepreneurs accompagnés par l’Adie ont témoigné de leur parcours, mettant en lumière les difficultés qu’ils ont rencontrées mais aussi les solutions qui leur ont permis de réussir. Ateliers pratiques, échanges avec des experts et mises en relation avec des financeurs faisaient ainsi partie du programme. 

Un accompagnement sur-mesure pour entreprendre

Au-delà du financement, l’Adie mise sur l’accompagnement de proximité pour aider les entrepreneurs à structurer leur projet et assurer leur pérennité. « Nous croyons que le talent et l’envie d’entreprendre existent partout, y compris dans les quartiers prioritaires. Ce qui manque, souvent, c’est le soutien et la confiance pour se lancer », explique Line André, directrice des opérations Grand Est Bourgogne-Franche-Comté de l’Adie. L’association propose donc des microcrédits, mais aussi des formations et un suivi personnalisé pour aider les entrepreneurs à affronter les réalités du terrain. 

L’Adie se bat par ailleurs contre les préjugés et milite pour une vision plus inclusive de l’entrepreneuriat. « Il est essentiel de faire comprendre que les entrepreneurs des quartiers prioritaires sont aussi compétents et ambitieux que les autres. Leur réussite ne doit pas être une exception, mais une norme », insiste Line André. 

Léa Nature : une nouvelle gouvernance pour le bien commun
AirZen Radio

Léa Nature : une nouvelle gouvernance pour le bien commun

Il a souhaité construire un modèle de transmission de son entreprise familiale, qui privilégie la mission au service du bien commun plutôt que sa réussite économique. Charles Kloboukoff, président fondateur de Léa Nature, a consulté des entreprises du nord de l’Europe, car il y a encore très peu d’exemples comparables en France aujourd’hui.

La nouvelle gouvernance qu’il met en place peut surprendre. À terme, la majorité du capital de Léa Nature sera détenu par une organisation à but non lucratif. Cette organisation s’assurera du respect de la raison d’être et de la stratégie RSE assurés par les dirigeants successeurs de Charles Kloboukoff. Elle veillera à ce qu’ils visent toujours à concilier économie et écologie en mettant le bio à la portée de tous.

En plaçant ainsi son entreprise sous l’égide d’une fondation, l’auteur de « Itinéraire d’un entrepreneur engagé » (éd. Zen Business) va ainsi beaucoup plus loin que la dimension philanthropique ou engagée reconnue de son entreprise. Il renonce à la possession de son entreprise pour pérenniser son rôle social et sociétal dans le temps. Il espère également ainsi donner l’exemple à d’autres entrepreneurs pour répandre ce modèle de gouvernance en France.

Pourquoi modifier la gouvernance d’une entreprise ? À quoi sert une fondation-actionnaire d’entreprise ?

Cécilia Collot, le fondatrice avec les retraiteurs en cuisine
Cécilia Collot / OMA et OPA, les retraiteurs

Une nouvelle vie derrière les fourneaux pour les jeunes retraités

« Beaucoup de jeunes retraités se sentent un peu perdus au début, ils se demandent comment occuper leur temps de manière utile », explique Cécilia Collot, fondatrice d’OMA et OPA les retraiteurs. Cette initiative accompagne les retraités dans des projets collaboratifs en cuisine.

Se préparer à la retraite ne signifie pas seulement anticiper son budget ou ses démarches administratives, mais aussi réfléchir à la manière dont on veut occuper son quotidien. « Il faut voir la retraite comme une opportunité, pas comme une fin », insiste Cécilia.

Des plats fétiches pour nourrir le lien social

Cette initiative leur permet de préparer des repas et des buffets pour des entreprises, des événements ou des repas de groupe, en mettant à l’honneur leurs recettes fétiches. La cuisine devient alors un moyen de créer du lien, de maintenir des contacts sociaux et de valoriser l’expérience et le savoir-faire des retraités. 

« Cuisiner pour les autres, c’est une manière de se sentir utile, de rester engagé, raconte Cécilia. Ce projet permet aux retraités de retrouver une dynamique de groupe et de partager des moments conviviaux tout en faisant ce qu’ils aiment : cuisiner. » 

Changer ses habitudes et se lancer dans de nouveaux projets demande parfois un petit déclic. Selon Cécilia, le plus important est de ne pas avoir peur d’essayer. « Beaucoup de jeunes retraités hésitent à se lancer, mais une fois qu’ils osent, ils retrouvent une vraie énergie », conclut-elle. 

huile d'olive ile-de-france
Malakolives

Ce collectif fabrique la première huile d’olive d’Ile-de-France

“Born to be olive”. C’est le nom de l’huile d’olive fabriquée par le collectif Malakolives. En effet, en Ile-de-France, de nombreux propriétaires possèdent des oliviers dans leur jardin. “À Malakoff [Hauts-de-Seine, ndlr], on dénombre 120 oliviers. Et à Châtillon ou Montrouge, il y a des oliviers partout. Les oliviers poussent bien en région parisienne : les sols des bassins d’Ile-de-France sont très riches et il pleut beaucoup ici. Les arbres produisent donc beaucoup de fruits”, explique Vincent, membre du collectif, qui possède un olivier dans son jardin.

Les olives ramassées par le collectif ont d’abord été distribuées entières dans des bars de la ville de Malakoff. Mi-décembre, les bénévoles ont ensuite pu fabriquer 15 litres d’huile d’olive. Ils avaient par ailleurs lancé une cagnotte en ligne pour acquérir un matériel de cueillette plus efficace 1934 euros avaient été récoltés au total.  

Clara Silveiro et Marnie Atgé, les deux fondatrices de Clarnie dans les bureaux d'airzen radio à Issy-les-Moulineaux
Mathilde Lecocq/AirZen Radio

Cette plateforme donne une chance aux étudiants dans le secteur agricole

Loin des clichés, l’agriculture propose des postes dans de nombreux domaines, comme le marketing, la communication ou encore la gestion de projets. Clarnie permet ainsi aux jeunes de mettre en pratique leurs compétences tout en découvrant un secteur innovant et en pleine transformation.

« Nous voulons montrer que l’agriculture est un secteur d’avenir, riche en opportunités professionnelles », explique Clara Silveiro, la cofondatrice de Clarnie. La plateforme propose ainsi une large variété d’offres, allant des stages, aux alternances, aux CDD et CDI, adaptées aux étudiants. 

Alléger le travail des agriculteurs

Avec la montée des enjeux environnementaux et alimentaires, l’agriculture a besoin de talents motivés et compétents. En connectant étudiants et entreprises agricoles, Clarnie répond à cette double demande. « Clarnie offre aux jeunes une chance unique d’apprendre sur le terrain tout en soutenant un secteur crucial », estime Marnie Atgie, l’une de ses fondatrices.

Au-delà des missions proposées, Clarnie contribue à valoriser le travail agricole et à encourager les jeunes à s’impliquer dans un secteur porteur d’avenir. Qu’il s’agisse d’un stage de découverte ou d’un CDI, les expériences acquises constituent une véritable aide pour tous. 

Cyril GAYSSOT
Collection privée Cyril Gayssot

Cyril Gayssot, entrepreneur social et créateur de possibles

Après un accident survenu lors d’une mission d’été en intérim, qui lui a laissé des séquelles post-traumatiques, Cyril Gayssot a bénéficié d’un contrat aidé Emploi jeune en tant qu’aide-éducateur. Ces premières expériences l’ont confronté aux défis du marché du travail.

En 2007, avec Fabrice Abadia, il a co-fondé, dans les Landes, l’entreprise adaptée et solidaire FMS (Facilities Multi Services). La structure emploie aujourd’hui plus de 900 salariés, dont 65 % sont en situation de handicap, répartis sur 11 sites dans le Sud-Ouest. Ceux-ci évoluent dans cinq grands secteurs d’activités : l’ingénierie informatique, la logistique, le textile, le bâtiment et les ressources humaines. L’entreprise œuvre ainsi activement à l’inclusion et au dynamisme du territoire.

Parallèlement, Cyril occupe des activités de bénévole et de citoyen engagé, porté par la conviction que « chacun peut apporter sa contribution pour faire société… la plus inclusive possible ».

Dans ces épisodes, Cyril partage avec beaucoup de générosité sa vision de l’organisation du travail et de l’entreprise adaptée. Il explique également comment la bienveillance bénéficie au plus grand nombre au travail.

La bienveillance a-t-elle sa place dans le monde du travail ? Comment faire de la bienveillance en véritable levier de développement et d’inclusion dans l’entreprise ?

Cyril Gayssot participera au Sommet Benvivo, le 22 janvier 2025 à Bordeaux.

Franck VIALAR
Photo AirZen Radio

Franck Vialar : l’entreprise peut être philanthrope

Franck Vialar est le directeur général adjoint (DGA) de CAP INGELEC, une société d’ingénierie qui construit et rénove des ouvrages complexes (650 personnes / 430M€ de chiffre d’affaires en 2024). Il est également le président d’un fonds de dotation territorial. Son engagement dans une démarche philanthropique illustre son état d’esprit et son management humaniste.

Le jeune DGA a un parcours marqué par une ascension constante jusqu’à la fonction de directeur général adjoint. Il a par ailleurs insufflé une dynamique positive en mettant notamment l’accent sur le développement des talents, mais aussi sur la responsabilité sociétale de l’entreprise et la qualité de vie au travail. Cap Ingelec a d’ailleurs été récompensée en 2024 par le Trophée Défi RSE organisé par News RSE.

Parallèlement, Franck Vialar est très engagé dans la vie associative. Il assure ainsi la fonction de président du fonds de dotation territorial Bordeaux Mécènes Solidaires. Ce fonds œuvre à renforcer les liens entre le monde économique et le secteur associatif en Gironde. Son action vise en ce sens à soutenir les initiatives locales et à faire de Bordeaux un territoire plus solidaire, le tout en encourageant les entreprises à s’engager dans des actions à fort impact social.

Quelles actions pour mener une entreprise à concrétiser sa responsabilité sociétale ? L’engagement d’une entreprise dans des actions philanthropiques a-t-il une incidence sur l’engagement de ces salariés ? Franck Vialar nous partage son expertise.

Un atelier culinaire est organisé. Il y a une dizaine de participants autour d'une table. Il porte un tablier bleu
La ManuCo

Bordeaux : la ManuCo, un tiers-lieu dédié au développement de l’ESS

C’est dans la rue Causserouge, aux numéros 11, 13 et 15, que se trouve La ManuCo. Ce tiers-lieux bordelais est situé à Saint-Michel, quartier politique de la ville. Il a été fondé par trois acteurs de l’ESS (économie sociale et solidaire) : ATIS, Mary Curry et La Planche.

L’endroit, qui a ouvert ses portes en février 2023, a plusieurs missions : l’aide au développement de structures de l’ESS, la mise en place des animations autour « des sujets de coopération, d’inclusion et d’innovation sociale » ou encore des liens entre « les savoir-faire artisans et les innovations ».

Visite des lieux avec Claudia Calcina, sa directrice.