L’année scolaire actuelle n’est pas encore terminée, mais déjà, les regards se tournent vers le calendrier 2025/2026. Parents, enseignants et élèves commencent à planifier congés et escapades, en guettant les fameuses fenêtres de répit. Pourtant, une vérité saute aux yeux : toutes les zones ne sont pas logées à la même enseigne. Et cette année, c’est la zone A qui tire la courte paille.
Des vacances de Pâques mal placées et un jour férié perdu
Le premier coup dur concerne le lundi de Pâques, habituellement un jour férié attendu par tous. En 2026, il tombe pile le premier jour des vacances de printemps pour la zone A. Conséquence : les élèves ne bénéficient d’aucun effet positif. Ils ne gagnent aucun jour en moins à l’école, ne profitent d’aucun week-end prolongé. Le calendrier intègre tout simplement ce jour férié dans les congés.
En comparaison, les zones B et C profitent mieux des fêtes de printemps. Leurs jours fériés tombent en dehors des vacances, ce qui leur permet de profiter de véritables coupures en pleine période scolaire. Ce décalage creuse un écart tangible dans la répartition des temps de repos.
Une fin d’année interminable pour les élèves de la zone A
Mais ce n’est pas tout. Le plus long tunnel scolaire de l’année attend aussi les élèves de la zone A. Après leur retour en classe le 20 avril 2026, ils enchaîneront onze semaines consécutives sans pause jusqu’au 4 juillet.
En comparaison, la zone B bénéficiera d’une période de dix semaines, et la zone C d’un cycle de neuf. Cette différence d’une à deux semaines alourdit la fin d’année, surtout quand la fatigue s’accumule et que la concentration diminue.
Heureusement, une légère accalmie viendra alléger ce rythme : la semaine du 11 mai 2026. L’Ascension tombe un jeudi, et les écoles libèrent le vendredi. Ainsi, les écoliers ne suivront que deux à trois jours de classe cette semaine-là. Une bouffée d’air bienvenue, certes, mais insuffisante pour compenser les semaines chargées qui l’entourent.
Une zone oubliée du calendrier, entre injustice et fatigue accumulée
Chaque année, le décalage des vacances d’hiver et de printemps entre les trois zones académiques répond à un impératif de répartition nationale. Pourtant, certaines configurations créent des déséquilibres flagrants. Et pour l’année 2025/2026, la zone A subit clairement ce désavantage.
Alors que certaines zones bénéficieront d’une fin d’année plus aérée, la zone A affrontera un calendrier compact, peu de pauses et des semaines longues. Cette réalité risque de renforcer les tensions, notamment chez les lycéens en période d’examens ou chez les familles qui envisagent de devancer les vacances d’été.
Une vigilance à garder pour les années à venir
Ce constat ne repose pas sur une erreur de calcul, mais découle d’un enchaînement de dates peu favorables. Toutefois, cette situation souligne l’importance de repenser l’équilibre du calendrier non seulement à l’échelle nationale, mais aussi en tenant compte du rythme scolaire réel des enfants.
Les parents gagneraient à anticiper, identifier les rares fenêtres de répit et planifier des temps de pause, même courts. Car après tout, perdre un jour férié et enchaîner onze semaines sans interruption, ça laisse des traces. Et cette situation mérite, au minimum, qu’on la reconnaisse et qu’on l’ajuste.