Après une carrière de cadre dans une grande entreprise, Antoine Gravouil a co-fondé Bordeaux Distilling Company. La distillerie urbaine, créée en 2018 à Bordeaux, a, dès le départ, fait le choix du bio. « Quand on fait de l’alcool, c’est toujours à consommer avec modération, donc ce n’est pas meilleur pour la santé. En revanche, cela nous tenait à cœur de travailler avec des producteurs qui respectent la nature », explique Antoine Gravouil.
Pour autant, Antoine Gravouil ne nie pas les difficultés et contraintes : « Un sourcing plus compliqué, des tarifs plus élevés, des tensions possibles sur certaines matières premières. » Certaines boissons ne sont donc pas bio. C’est le cas du gin, dans lequel il peut y avoir jusqu’à une trentaine d’épices différentes. « Il y a des fois une impossibilité à sourcer ce qu’on aime, ce qu’on veut en bio. »
C’est en revanche différent pour le whisky, fait à base de céréales, « une seule matière première, voire plus quand on mélange des céréales, mais c’est plus facile à gérer qu’une trentaine ».