Se balader dans le quartier de la Bastide, à Bordeaux, sur le thème de la résilience alimentaire. Vaste sujet, peu parlant peut-être, mais qui permet d’appréhender la capitale girondine d’une autre manière, la résilience alimentaire étant la capacité d’un système alimentaire à garantir la sécurité alimentaire au cours du temps. Ce quartier de la rive droite bordelaise répond donc parfaitement à cette thématique.


En effet, pendant des années, il a accueilli de nombreuses usines de marques très connues, comme Cacolac et une unité dédiée à la création du Picon, liqueur à base d’écorce d’orange, appréciée notamment dans le nord de la France. Aujourd’hui, seuls les Grands Moulins de Paris, une minoterie industrielle, sont encore en état de marche et témoignent d’une vie passée. Car bien qu’aujourd’hui en pleine gentrification, le quartier fut dans le passé principalement ouvrier et populaire.
Gaël Barreau, médiateur et naturaliste à Terre et Océan, association de médiation culturelle, réside à la Bastide. Pendant deux heures, il a été notre guide lors d’une balade à la recherche d’un temps révolu. Celle-ci était organisée par la Maison du Jardinier, sur le thème de la résilience alimentaire.